Isuzu ne devrait pas être aussi heureuse. Pas dans ces conditions. Et pourtant, elle nageait dans un grand sentiment de plénitude. Heureusement que Kiro était loin. Tout cheval qu'il était, il n'arriverait jamais à temps.. Elle lui donna l'ordre formel de rester là où il était. Elle n'avait pas envie de le voir triste alors qu'elle nageait dans un grand bonheur sanglant..
Ce jour là, après un frugal repas de midi, Isuzu avait décidé de reprendre un peu son travail, le vrai, celui de chasseuse. Pour voir si tuer un homme lui faisait toujours aussi peu d'effet. Et pour savoir si elle pouvait atteindre son objectif. A savoir mourir vite. Aussi choisit-elle une mission risquée, une somme élevée. Elle s'était dirigée dans les recoins désormais familiers des mauvais quartiers de Sannom. La plupart des cibles qu'elle avait eut à éliminer ou à menacer habitaient ici. Plus souvent celle qu'elle devait tuer, d'ailleurs. En tous cas, cet homme n'échappa pas à la règle. Ce jour- là, elle avait décidé de se faire passer pour une vendeuse de produit ménager. Elle avait fait une vague recherche sur la personne qu'elle devait éliminer. Plusieurs crimes, des viols.. Toujours des jeunes femmes. Elle s'était donc inhabituellement mise en valeur. Du crayon noir sur les yeux, du mascara, un peu de rouge à lèvre sang. Quand à sa tenue.. Des botines à talon aiguilles, avec lesquelles elle s'était entraînée à se battre et qui ne la gênait pas, en plus de lui ajouter deux centimètres, une jupe noire lui arrivant mi-cuisse et une chemise blanche légèrement décoltée. Un effet ravageur pour quiconque la voyait ainsi. Elle fit même l'effort de sourire, en frappant à la porte.
L'homme lui ouvrit, sourire animal sur les lèvres. Sans doute se demandait-il ce qu'il pourrait faire de la vendeuse.. Quoi qu'il en soit, elle entra dans le salon au papier peint déchiré. La valisette qu'elle posa sur la table, l'ouvrant de son côté ? Elle contenait son colt. Bien sûr, elle n'hésita pas une seconde. Elle s'en saisit et retira le cran de sécurité. Elle le mis en joue et tira.. C'était sans compter la vivacité d'ésprit de l'homme. Il ésquiva habillement la balle, qui aurait pu le toucher au front - que dis-je, qui aurait dû le toucher au beau milieu du front - en se jetant à plat ventre. Il roula ensuite, disparaissant derrière le canapé. Comme elle en avait l'habitude, elle n'écouta que son instinct et alla voir là-haut. Ce fut une grave erreur. Arrivée à la hauteur du sofa, l'homme se redressa. Elle lui tira dans le bras. Et reçut une épée en plein abdomen, un coup qui aurait dû la transpercer net si elle n'avait eut le reflexe de reculer. La douleur était insoutenable, son bras qui tenait l'arme à feu trembla. L'homme en profita et se saisit du pistolet. Il le jeta, ainsi que son arme à lui. Il fit basculer la jeune femme sur le canapé beige et désormais teinté de rouge. La balle qu'elle avait préçédemment tirée lui avait effleuré le bras, ne le blessant pas grievement. Sans doute comptait-il la violer avant qu'elle ne meure..
Mais c'était sans compter l'ésprit de la jeune femme, qui ne supportait pas qu'on la touche, surtout pas les hommes. Surtout pas à de telles fins.. Son genoux alla se planter dans les parties sensibles de l'homme, leur arrachant à tous deux un cri de douleur. Il reçut un coup de coude en plein la nuque, qui l'assoma. L'extrème souplesse de la jeune femme lui permit de quitter le sofa, tremblante de peur et de douleur. Elle rampa jusque son arme et sortit. L'air frais lui fit du bien, et c'est en le sentant sur la peau qu'elle se rendit compte à quel point elle était moite. Elle s'éloigna le plus posbile de la maison, jusqu'à cce qu'elle soit à bout de force. Elle était sur le trotoir, assez bien visible. C'est alors qu'Isuzu se mit à analyser la situation. Il lui faudrait sans doute deux ou trois heures avant de mourir, et elle allait souffrir. Sa plaie était grande et douloureuse, mais pas suffisament profonde pour qu'elle ne perde la vie rapidement. Peu lui importait. Elle avait réussit. Son métier la tuait. Satisfaite, elle l'était. Ses déçéptions, si elle en avait ? Ne pas pouvoir mettre dehors ces vampires qui l'avait ridiculisée. Et ne pas avoir retrouvée Arwen, pour lui dire de nouveau au revoir. C'était bien là ses seuls regrets. Kôdaï.. Elle allait enfin le retrouver. Pour lui, elle aurait put détruire Gamaëlia.. Et la Terre avec. Et tous les mondes qu'elle pouvait trouver. Mais ce n'était pas nessecaire. Il lui suffisait de se détruire elle-même.. Elle aurait pu, pour cela, afficher clairement son désacord contre les vampires. Mais ne l'avait pas fait, affichant une position neutre mais n'en pensant pas moins. Pourquoi ? Parce que ç'aurait été inutile. En restant neutre, elle avait put servir à quelque chose. Bon, d'accord, elle n'avait pas fait grand-choses, mas certaines personnes, rares, comme Liven- il est d'ailleurs fort probable qu'il fusse le seul - savaient qu'elle était contre les vampires. Elle l'avait montré. Clairement, devant lui. Quand elle avait été chargée de le tuer. Il avait sû qu'elle était prête à résister à l'envahisseur. Enfin, normalement. Non. Elle en était sûr. Il l'avait sût, et le savait sans doute toujours.
Le souffle court, sachant pourtant que ses poumons n'avaient pas étés touchés mais la douleur étant trop horrible, elle inclina la tête contre le mur dérrière elle. Elle ferma les yeux et une larme coula, laissant derrière elle, sur la joue de Rin, une trainée noire. Elle pleurait de douleur. Les yeux clos, elle avait les deux mains à terre, laissant voir aux personnes qui pourraient éventuellement passer par ici le trou rouge dans son abdomen. L'une de ses mains étaient posée du son colt déchargé. Elle eut le temps d'équisser un très léger et très las sourire, ignorant la peur et la peine qu'elle causait ansi à Kiro, avant de somber dans l'inconscience.. Elle ne s'attendait qu'à mourir. Et ne se doutait pas que quelqu'un contrarirait ses plans.
[Pour quiconque capable de la sauver ^^ Je ne veux pas qu'Isuzu meure >< ]
Ce jour là, après un frugal repas de midi, Isuzu avait décidé de reprendre un peu son travail, le vrai, celui de chasseuse. Pour voir si tuer un homme lui faisait toujours aussi peu d'effet. Et pour savoir si elle pouvait atteindre son objectif. A savoir mourir vite. Aussi choisit-elle une mission risquée, une somme élevée. Elle s'était dirigée dans les recoins désormais familiers des mauvais quartiers de Sannom. La plupart des cibles qu'elle avait eut à éliminer ou à menacer habitaient ici. Plus souvent celle qu'elle devait tuer, d'ailleurs. En tous cas, cet homme n'échappa pas à la règle. Ce jour- là, elle avait décidé de se faire passer pour une vendeuse de produit ménager. Elle avait fait une vague recherche sur la personne qu'elle devait éliminer. Plusieurs crimes, des viols.. Toujours des jeunes femmes. Elle s'était donc inhabituellement mise en valeur. Du crayon noir sur les yeux, du mascara, un peu de rouge à lèvre sang. Quand à sa tenue.. Des botines à talon aiguilles, avec lesquelles elle s'était entraînée à se battre et qui ne la gênait pas, en plus de lui ajouter deux centimètres, une jupe noire lui arrivant mi-cuisse et une chemise blanche légèrement décoltée. Un effet ravageur pour quiconque la voyait ainsi. Elle fit même l'effort de sourire, en frappant à la porte.
L'homme lui ouvrit, sourire animal sur les lèvres. Sans doute se demandait-il ce qu'il pourrait faire de la vendeuse.. Quoi qu'il en soit, elle entra dans le salon au papier peint déchiré. La valisette qu'elle posa sur la table, l'ouvrant de son côté ? Elle contenait son colt. Bien sûr, elle n'hésita pas une seconde. Elle s'en saisit et retira le cran de sécurité. Elle le mis en joue et tira.. C'était sans compter la vivacité d'ésprit de l'homme. Il ésquiva habillement la balle, qui aurait pu le toucher au front - que dis-je, qui aurait dû le toucher au beau milieu du front - en se jetant à plat ventre. Il roula ensuite, disparaissant derrière le canapé. Comme elle en avait l'habitude, elle n'écouta que son instinct et alla voir là-haut. Ce fut une grave erreur. Arrivée à la hauteur du sofa, l'homme se redressa. Elle lui tira dans le bras. Et reçut une épée en plein abdomen, un coup qui aurait dû la transpercer net si elle n'avait eut le reflexe de reculer. La douleur était insoutenable, son bras qui tenait l'arme à feu trembla. L'homme en profita et se saisit du pistolet. Il le jeta, ainsi que son arme à lui. Il fit basculer la jeune femme sur le canapé beige et désormais teinté de rouge. La balle qu'elle avait préçédemment tirée lui avait effleuré le bras, ne le blessant pas grievement. Sans doute comptait-il la violer avant qu'elle ne meure..
Mais c'était sans compter l'ésprit de la jeune femme, qui ne supportait pas qu'on la touche, surtout pas les hommes. Surtout pas à de telles fins.. Son genoux alla se planter dans les parties sensibles de l'homme, leur arrachant à tous deux un cri de douleur. Il reçut un coup de coude en plein la nuque, qui l'assoma. L'extrème souplesse de la jeune femme lui permit de quitter le sofa, tremblante de peur et de douleur. Elle rampa jusque son arme et sortit. L'air frais lui fit du bien, et c'est en le sentant sur la peau qu'elle se rendit compte à quel point elle était moite. Elle s'éloigna le plus posbile de la maison, jusqu'à cce qu'elle soit à bout de force. Elle était sur le trotoir, assez bien visible. C'est alors qu'Isuzu se mit à analyser la situation. Il lui faudrait sans doute deux ou trois heures avant de mourir, et elle allait souffrir. Sa plaie était grande et douloureuse, mais pas suffisament profonde pour qu'elle ne perde la vie rapidement. Peu lui importait. Elle avait réussit. Son métier la tuait. Satisfaite, elle l'était. Ses déçéptions, si elle en avait ? Ne pas pouvoir mettre dehors ces vampires qui l'avait ridiculisée. Et ne pas avoir retrouvée Arwen, pour lui dire de nouveau au revoir. C'était bien là ses seuls regrets. Kôdaï.. Elle allait enfin le retrouver. Pour lui, elle aurait put détruire Gamaëlia.. Et la Terre avec. Et tous les mondes qu'elle pouvait trouver. Mais ce n'était pas nessecaire. Il lui suffisait de se détruire elle-même.. Elle aurait pu, pour cela, afficher clairement son désacord contre les vampires. Mais ne l'avait pas fait, affichant une position neutre mais n'en pensant pas moins. Pourquoi ? Parce que ç'aurait été inutile. En restant neutre, elle avait put servir à quelque chose. Bon, d'accord, elle n'avait pas fait grand-choses, mas certaines personnes, rares, comme Liven- il est d'ailleurs fort probable qu'il fusse le seul - savaient qu'elle était contre les vampires. Elle l'avait montré. Clairement, devant lui. Quand elle avait été chargée de le tuer. Il avait sû qu'elle était prête à résister à l'envahisseur. Enfin, normalement. Non. Elle en était sûr. Il l'avait sût, et le savait sans doute toujours.
Le souffle court, sachant pourtant que ses poumons n'avaient pas étés touchés mais la douleur étant trop horrible, elle inclina la tête contre le mur dérrière elle. Elle ferma les yeux et une larme coula, laissant derrière elle, sur la joue de Rin, une trainée noire. Elle pleurait de douleur. Les yeux clos, elle avait les deux mains à terre, laissant voir aux personnes qui pourraient éventuellement passer par ici le trou rouge dans son abdomen. L'une de ses mains étaient posée du son colt déchargé. Elle eut le temps d'équisser un très léger et très las sourire, ignorant la peur et la peine qu'elle causait ansi à Kiro, avant de somber dans l'inconscience.. Elle ne s'attendait qu'à mourir. Et ne se doutait pas que quelqu'un contrarirait ses plans.
[Pour quiconque capable de la sauver ^^ Je ne veux pas qu'Isuzu meure >< ]