Arrivée musicale..

Le trac ? Le jeune homme ne l'avait jamais connu. Mais, ce jour là, il ressentit quelque chose qui devait vraiment s'en approcher. Comme le lui avait fait remarqué, à juste titre, Vitani, Sannom était une sacrée ville, à des pas de géants des petits villages ou microvilles dans lesquelles il avait l'habitude de se produire. Mais il faisait avec. Cella ne l'empêcherait pas de se battre, et de réussir. Il en fallait vraiment beaucoup plus pour le démonter. Ses rêves plein la tête, il posa son chapeau aux pattes de la renarde assise, aussi mobile que la fontaine derrière elle, alors que son humain ne cessait de s'agiter. Enfin, il sortit sa guitare et, après quelques basse vocalises qui n'étaient pas nesséçaire étant donné qu'il les avait déjà fait ce matin-là et qu'il n'avait pas cessé de chanter depuis, en grande partie pour son premier " concert " dans la ville et aussi parce qu'il adorait ça, il amplifia sa belle voix.

" Bonjour mesdames, mesdemoiselles, messieurs. On m'apelle Anonyme, et je vais vous interpréter une petite chanson.. "

Il donna un grand coup dans les cordes de sa guitare. Les plus curieux s'approchaient déjà, et le semblant de trac qui avait préçédemment envahi Vasco se transformai en exitation pure et simple. Il entama sa chanson avec une joie démesurée, gardant cependant tout son sérieux- quoi qu'il commençait à s'agitait vraiment, faisant un grand contraste avec son familier toujours immobile. Son regard se promena dans la foule, alors qu'il chantait, ancrant de temps à autres son oeil non-dissimulé- et toujours valide- dans les yeux de quelqu'un, souvent des femmes, avant de faire un léger sourire à cette personne et de quitter ses yeux. Finalement ,il arrivait au bout de sa chanson et sa renarde s'était levée, le berêt-casquette noir de son humain- qui était habillé plutôt légèrement, d'un simple pull fin à col roulé noir, d'une veste en cuir et d'un jean troué- dans la gueule. Certains donnèrent volontairement quelques petites pièces pour remercier du spéctacle auquels ils assistaient, d'autres s'écartaient brusquement sur le chemin de Vitani.

"Well we all just wanna be big rockstars
And live in hilltop busses driving fifteen cars
The girls come easy and the drugs come cheap
We'll all stay skinny 'cause we just won't eat
And we'll hang out in the coolest bars
In the VIP with the movie stars
Every good gold diggers
Gonna wind up there
Every Playboy bunny
With her bleach blond hair
And we'll hide out in the private rooms
With the latest dictionary and
today's who's who
They'll get you anything
with that evil smile
Everybody's got a
drug dealer on speed dial
Hey hey I wanna be a rockstar x2 "

Les dernières notes retentirent et le jeune homme eut droit, à son plus grand bonheur, à des applaudissements. Il mit sa guitare sur son dos, d'un geste simple et rapide, manche vers le sol, avant de saluer.

" Merci à vous. J'éspère de nouveau chanterpour un si bon public. Souvennez-vous en.. Je suis Anonyme ! "

Son humour fin fit rire quelques personnes entre ceux qui comprirent la blague, puis les gens s'éloignèrent de lui, reprennant le cours normal de leurs activités. Vasco désactiva son amplification de voix et rangea correctement sa guitare dans sa housse. Il fit esuite une légère caresse sur la tête de Vitani, qui s'était mise face à lui, avant de récuperer son chapeau. Il compta les Ryz qu'il avait gagné et fut satisfait. Il avait de quoi se payer quelques nuits à l'auberge, désormais.. Il rangea les Ryz dans sa bourse de cuir noir et posa sa guirate sur l'une de ses épaules-la gauche- et son chapeau sur sa tête. De toute ce temps, à cause de son oeil aveugle, il n'avait pas remarqué la personne à sa droite..

[ Chanson : Rockstar, Nickelback.]

Une belle journée s'annonçait, le soleil brillait et le froid parraissait moins rude, donnant très envie à la jeune gamaëlienne de sortir, contrairement à son cher familier qui refusait catégoriquement de poser une patte dehors. Sa jeune maîtresse étouffa un rire et sortit rapidement de sa chambre. Elle vivait dans le même appartement que Mana, un jeune professeur de l'académie, homme envers qui, elle ignorait les relations. Etaient-ils amis ou le baiser donné voulait-il dire que le jeune homme éprouvait des sentiments amoureux envers elle ? Larya l'ignorait mais son coeur, lui, savait qu'elle ne pourrait se passer de cet homme. Comme tout les autres jours, elle regarda la porte de chambre de son colocataire en soupirant. Voilà un moment que Mana avait disparu, ne laissant aucune trace de vie, pour ça, la jeune femme lui en voulait terriblement. Elle alla dans la cuisine et prépara un bon petit déjeuner, laissant un beau morceaux de viande pour Griffe noire si elle daignait enfin de quitter son "lit". Larya alluma la télévision et zappa plusieurs chaînes avant d'en garder une sur la musique. Avec un grand sourire, elle s'attabla et commenca son repas. Mais elle fut piquée par la jalousie quand une belle blonde à la chevelure semblable à une cascade de cheveux d'or fit son apparition dans le clip. Ses vêtements faisaient ressortir ses yeux noisettes et sa peau bronzée tandis que ses gestes étaient fluides et grâcieux. Larya ne cessa de l'observer, moitié colérique, moitié fascinée. Jamais elle n'arriverait à faire pareil mouvement dans une de ses chorégraphie et elle n'était pas si belle... C'est sans télé que la jeune femme termina son petit-déjeuner. Son afamilier n'étant pas venue, Larya jugea bon de remettre le morceau de viande au frais pour ne pas qu'il se perde. Elle se dirigea vers la salle de bain, fit une toilette rapide et sortit de la maison, seule.

Larya flânait dans les rues de Sannom, sans endroits particuliers où aller, peut être quelques magasins de vêtement, de maquillage ou visiter son concurrent, la boutique pour familier. Pourtant, son esprit vagabondait un peu partout, sans jamais s'arrêter quelque part. Larya trébucha bêtement en voulant monter sur un trottoir mais se rattrappa à un poteau, rouge de honte. Pas de bol, il y avait foule ce matin-là et un groupe de Dalaviriens rièrent aux éclats. La jeune femme jugea bon de s'en aller le plus rapidement possible lorsqu'une musique entraînante prit possession de ses oreilles. Elle se faufila entre les gens et apperçut enfin le compositeur de ces notes merveilleuses. Un jeune homme plutôt charmant, guitare en main, jouait de la musique et chantait ouvertement. Son familier - du moins, c'était ce que Larya pensait - se reposait calmement à ses côtés, amassant de l'argent à la fin de la chanson. La ryzeuse d'or en donna généreusement, après tout, il le méritait ! Sa blague la fit sourire, elle resta tranquilement à sa droite, ignorant qu'il était aveugle de cet oeil puis se décida à aller le voir. Elle se mit face à lui tout en lui faisant un sourire chaleureux et le complimenta :

- Vous avez très bien joué et votre voix est magnifique, sans parler de vos blagues... J'ai beaucoup aimé.

Larya était sincère, ses yeux le prouvaient, remarquant qu'elle n'avait décliné aucune identité, elle se rattrappa :

- Ah... Euh... Je m'appelle Larya Kudo et je suis Ryzeuse d'or.

Et voilà, le fait d'être maladroite ne l'aidait pas tellement sans compter que Griffe noire n'était pas là pour l'aider... Pestant interieurement contre son propre familier, la jeune femme se reconcentra sur les yeux d' "Anonyme".

[dsl j'arrive pas à faire très long, je débute dans les longs Rps, je fais du mieux possible... ]

[Ne t'en fais pas, c'est très bien =D ]

Bien sûr, il remarqua la jeune femme qui venait de nulle part pour lui quand elle se planta devant lui. Il lui sourit aimablement, satisfait du compliment, alors que Vitani se relevait. Elle n'aimait pas les gens que rencontraient Vasco, car le jeune homme semblait l'oublier complêtement quand il faisait une rencontre. Le naturel jaloux de l'animal le poussait parfois à lancer des sarcasmes terribles et bien peu aimables. Quoi que. Généralement, les personnes rencontrées avaient un familier, et cela aidait à faire passer la pillules. Mais, si Larya en avait un, il ne l'accompagnait pas. Se doutant qu'elle pouvait encore attendre, avant de jeter un regard terriblement noir à Vasco - qui ne le remarqua pas, puisque son oeil était porté sur la jeune Ryzeuse d'Or -, elle s'allongea. Quand il s'y mettait, l'artiste pouvait rester des heures à discuter avec quelqu'un. Bon, d'accord, pas forçément des heures, mais le temps paraissait terriblement long à Vitani quand son humain ne daignait pas lui accorder de grandes attentions - ce qui veux dire, pas d'attention du tout. Avec Vasco, c'était beaucoup ou pas du tout.

Mais revennons en à Larya, qui sortait de nulle part à l'oeil du chanteur. Il lui sourit, lui fit un clin d'oeil avant de se souvenir que, son oeil invalide étant caché par son habituel bandeau, elle ne pouvait voir cette action. Il ne se ferait peut-être jamais à cette idée. Quand elle se présenta, il se pencha doucement et, avec des gestes tout aussi doux, fit quelque chose qui paraissait tout-à-fait démodé mais qui, étrangement, collait très bien à Vasco, à l'ambiance qu'il mettait et donc, devennait presque normal. Quoi que, cela pouvait aussi parraître très gênant. Quoi qu'il en soit, il saisit délicatement la main de la jeune femme et lui fit un baisemain, avant de lever les yeux vers elle avec un charmant sourire. Et de faire une nouvelle blague. Il trouvait cela très amusant de plaisanter avec son nom d'artiste, mais n'apréçiait pas que d'autres que Vitani et lui ne le fasses.

" Je suis enchanté de faire votre rencontre, Miss Kudo.. Et je vous remercie pour tous vos charmants compliments. Mon nom - le vrai, je ne resterais ainsi pas Anonyme à vos yeux - est Vasco, Vasco Fair. "

Larya remarqua qu'un oeil était bandé, mais elle supposait que c'était par simple "envie" et ignorait complétement qu'il était aveugle de cet oeil... Elle fut d'autant plus surprise lorsqu'il saisissa sa main, elle hésitait entre la retirer ou la laisser dans sa douce paume, finalement, elle le laissa faire, il ne lui voulait aucun mal. Larya fut d'autant plus surprise lorsqu'il lui fit un baisemain et lui parla élégament. Avec un petit sourire, elle souffla :

- Heureuse de faire votre conaissance cher Vasco...

La jeune femme replaça délicatement sa main près d'elle une fois qu'il l'eu lâchée, plutôt étrange comme communication mais c'était fascinant, cet échange poussait sa curiosité et puis... le jeune homme était aussi beau que les paroles qu'il prononçait... Seule la renarde semblait mécontente pour une raison qui lui échappait... Préfèrant ne pas plomber l'ambiance avec ses questions idiotes, elle préfèra se taire. Son habileté à parler valait aussi fort que son habileté à marcher sans trébucher... hum, pas très beau à voir... l'histoire du poteau l'avait suffisement humiliée.

- Vous êtes ici depuis peu ?

Tant qu'à faire, autant continuer sur le langage légèrement soutenu, c'était assez amusant à employer et puis, cela changeait du langage courant... Larya n'avait aucun souvenir de cet homme ici, pourtant, elle voyait beaucoup de personnes flâner dans les rues et puis zut, elle travaillait ici tout de même ! Jetant un coups d'oeil au familier du musicien-chanteur, Larya remarqua qu'elle était aussi immobile qu'une statue si bien que si elle avait la couleur des pavés, ont aurait pû aisément la confondre...

[désolé, c'est le soir, je suis crevée mais je voulais te répondre quand même, je ferais mieux la prochaine fois !]

Après avoir lâché la main de Larya, Vasco s'était redressé - il n'était pas très convenant de rester incliné quand on parlait avec quelqu'un - et continuait à équisser un léger sourire, sans en exhiber ses dents. Après qu'elle se soit déclarée heureuse de le connaître, il tourna son oeil vers Vitani. Pour nimporte qui, elle était en état d'attente simple, comme si elle dormait les yeux ouverts. Pour Vasco, elle était en train de se ronger de jalousie et boudait. Son immobilité avait toutes sortes de significations differentes, et, bien que, pour les passants, celle que la Renarde avait adopté pendant la chanson fut la même que celle dans laquelle elle se terrait, Vasco savait que c'était une toute autre chose. ¨Même s'il n'avait pas partagé ses pensées et ses sentiments, il l'aurait deviné. Elle était en train de mourir de jalousie. Il claqua sa langue contre son palais cinq fois, rapidement, en secouant imperçéptiblement la tête, avant de reposer son regard dans celui de son interlocutrice. Ne résistant pas à lancer une boutade à cette pauvre Vitani, qui avait du s'y habituer.

♣ Tu veux que je te fasses un baisepatte ?
• .. Idiot !

Réprimant un petit rire et faisant comme si elle ne se relevait pas, ignorant qu'elle se dressa sur les pattes arrières et s'appuyant de ses antérieures sur la jambe du chanteur et faisant comme si il ne sentait pas le mordillement qu'elle faisait à sa main, bref, faisant comme si elle n'éxistait pas, il pencha légèrement la tête sur le côté droit à la question de Larya. Il lança alors une remarque très.. Evasive, qui fut suivit après queqlues secondes de silence par quelque chose de beaucoup plus clair.. Façon de parler.

" Pour certains, cela parraîtrait des années, pour d'autres, une poignée de secondes.. Le temps est bien relatif. Quoi qu'il en soit, je ne suis arrivé que hier, sous les étoiles naissantes de la voûte celeste. "

Traduction : il était arrivé le jour préçédant, peu après la tombée de la nuit. Pourquoi ne le disait-il pas simplement ? Mystère. Poète dans l'âme, il adorait parler différamment, surtout aux jeune femmes. Le pire, c'était qu'il ne réflechissait même pas aux idioties qu'il sortait. C'était presque un reflexe. Effrayant.

" Et vous ? Vous vivez ici depuis longtemps ? "

Larya remarqua que les lèvres du jeune homme trésaillaient, comme si l'envie de rire le rongeait. Elle supposa qu'un échange entre lui et la renarde s'était fait puisque le familier lui mordit la main. La jeune femme pencha légèrement la tête sur le côté tel un chaton curieux puis sourit. La réponse qu'il lui donna ajouta un pétillement à ses yeux perles. Il maniait aussi bien la poésie que la musique, ce qui était loin de lui déplaire. Certains trouvaient cela ringard, d'autres restaient admiratif, Larya faisait partie du deuxième cas. De nature très romantique, la poésie était une des choses qu'elle appréciait tout particulièrement.

- Je ne suis pas un très bon poète donc je vais vous le dire simplement, je vis ici depuis près d'un an.

Amusée par sa propre réponse, la ryzeuse d'or lâcha un petit rire. Son domaine ? La danse, ce qui était assez amusant en sachant qu'il était chanteur, musicien et poète dans l'âme. Elle regarda autour d'elle un instant puis reporta son attention sur Vasco. Sa manière de s'exprimer lui plaisait, il changeait des hommes bourrus ou trop stupides pour dire quelque chose d'intelligent. Certes, il pouvait parler pour ne rien dire, mais c'était différent, son langage était plaisant à entendre. Son stock de curiosité était loin d'être épuisé, pourtant, les questions lui manquaient. Que dire ? Que faire ? Larya avait l'impression d'être une élève chopée en train de rêvasser par son professeur. L'image lui était venue comme cela alors qu'il n'y avait pas tellement de lien entre les deux. Il faut dire qu'elle ne pensait pas à des choses intelligentes en ce moment.