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    Perséphone Eckels ~

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    Albane Mogdanovitch
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    Message  Albane Mogdanovitch Jeu 16 Juil 2009 - 17:18




    Identité :


      ~ Nom : Eckels.
      Nom qui fait écho aux origines anglaises de la famille de la jeune fille, notamment du côté du père. Évidemment, Eckels, çà ne risque pas d’être espagnol ou japonais, vous me direz.

      ~ Prénom : Perséphone.
      Dans la mythologie grecque, on appelait Perséphone la déesse des Enfers, fille de Zeus et Déméter, enlevée par son oncle Hadès avant de devenir la reine des Morts. Classe, n’est-ce pas ? Bon d’accord, question de point de vue, je vous l’accorde. En tous les cas, les parents de la jeune fille trouvèrent ce joli prénom tout à fait approprié pour leur enfant, et ce fut ainsi que la fille unique de deux excentriques dingues de mythologie grecque se retrouva affublée du nom de la reine des Enfers. Oh, elle ne se plaint pas. Perséphone, c’est original, et plutôt joli. Le seul inconvénient, c’est qu’il n’existe aucun diminutif plus ou moins sympathique pour servir d’éventuel surnom, alors à défaut de se voir appeler « Pers’ » ou « Phone », la demoiselle préfère s’en tenir au nom complet.

      ~ Âge : 20 ans.
      Bien qu’elle puisse facilement en faire paraître d’une ou deux années plus jeune.

      ~ Date de naissance : 1er avril.
      Née en plein printemps, d’une nuit fraîche et tranquille, et donc en conséquent du signe astrologique du Bélier. Du moins, sur Terre. Pas très important, vous me direz. Peut-être. Qui sait, hein ?

      ~ Sexe : Féminin.
      Je suppose que ce n’est pas très difficile à deviner. Du moins, je l’espère.

      ~ Métier : Diseuse de Bonne Aventure.
      Ce qui est un nom commun comme un autre pour désigner ce que l’on appelle aussi voyante ou cartomancienne. L‘art divinatoire reste un domaine flou quelques soient les mondes, aux horizons insaisissables et à la nature plus abstraite que concrète. Néanmoins, il existe. Perséphone offre ses services à tout ceux qui le veulent, et se spécialise surtout dans la Cartomancie et la Chiromancie. Ne vous attendez pas néanmoins à voir votre destin servi sur un plateau après un coup d‘œil jeté dans une boule de cristal, le travail de la jeune fille est bien plus complexe que cela. Qu‘il en déplaise à certains ou non. Les consultations de la miss sont assez étranges, je vous l’accorde, mais vous pouvez aussi passer outre et acheter plutôt des objets divers exposés dans sa boutique, du genre trèfles à quatre feuilles, pendule d’améthyste, portes-bonheurs terriens divers et j’en passe. Autre chose : les services de la miss ne sont pas gratuits. Cependant, le prix qu‘elle demande ne se compte pas en Ryz, mais plutôt en objets divers qui peuvent paraître dénués de tout intérêt à vos yeux mais pas aux siens. Comme une breloque, un pendentif, le fragment d‘un miroir brisé... Étrange ? Certes. Mais qui a dit que tout devait être normal dans la vie ?


    Physique :


      Une dame drapée de milles étoffes, aux créoles dorées ornant les oreilles, aux bracelets d‘or passés aux poignets, qui fait apparaître sa boule de cristal d‘un mouvement fluide de la main droite ? Non, pas vraiment. Pas du tout, même.

      Perséphone est une jeune fille. De 20 ans, certes, mais les traits quelque peu juvéniles de son visage gracieux peuvent lui faire paraître parfois d‘un an ou deux plus jeune, pour commencer. Cela ne l‘accommode pas vraiment, à vrai dire. Ce n‘est qu‘un détail. Mais tout est bon à dire, pas vrai ? Alors continuons. Ni vraiment petite, ni vraiment grande, Perséphone fait parti de ces personnes que l’on dit de taille moyenne. Avantage ? Pas vraiment. Bon, ce qui est sûr, c‘est qu‘elle n‘a aucun soucis à se faire au sujet de sa taille, vu qu‘elle trouvera toujours des personnes soit plus grandes soit plus petites qu‘elle. C‘est toujours çà de pris. Ensuite, la miss est de corpulence naturellement fine et svelte. Sa peau, lisse et laiteuse, contraste avec le noir ébène de ces longs cheveux souples, qui s‘éparpillent négligemment autour de son fin visage et sur ses épaules. Ses yeux, d‘une couleur noisette d‘un commun affligeant, sont mis en valeur par de longs cils épais, sombres et ordonnés, et conservent perpétuellement ou presque une lueur malicieuse au sein de leurs prunelles, que Perséphone le veuille ou non. Ses lèvres, fines et plutôt bien dessinées, s‘étirent souvent en un sourire, aimable ou amusé, conciliant ou mystérieux, sous un nez tout aussi fin que la demoiselle trouve trop petit à son goût. Et puis, il y a ses mains. En tant que fervente croyante en la Chiromancie, ou l’art de lire dans les lignes de la main, Perséphone ne peut y accorder qu’une grande attention. Ses doigts sont fins, ses gestes fluides et minutieux, le contact de ses paumes doux. Qu’elle vous invite à poser le dos de vos mains sur ses paumes ouvertes vers le ciel, qu’elle fasse osciller machinalement un pendentif dans les airs, qu’elle entrelace ses doigts avec les vôtres ou qu’elle glisse une mèche de ses cheveux derrière son oreille, ses gestes seront toujours d’une fascinante élégance propre à ce genre d’individu.

      Au niveau vestimentaire, enfin, la jeune fille s’habille tout à fait normalement. Normalement, dans le sens où elle ne se drape pas de noir ou d’étoffes diverses complètement stéréotypées, non. La miss aime porter des tuniques amples et colorées en guise de hauts, la plupart du temps, ainsi que des breloques aux poignets ou des pendentifs autour du cou. A la voir, on la prendrait volontiers pour une quelconque jeune femme, aussi bien habillée de robes de coupe simple que de pantalons avec chemises d’une sobriété certaine. Une quelconque demoiselle, mais jolie tout de même, cela, on ne pouvait le nier. Pas extraordinaire peut-être, mais jolie quand même. Perséphone, quoi.


    Caractère :


      Une jolie demoiselle, diseuse de bonne aventure, qui s‘exprime par énigmes, qui vous sonde d‘un regard impénétrable, qui sourit toujours de cette manière mystérieuse et qui semble à la fois tout Savoir sans jamais chercher à Comprendre ? Non, encore une fois, pas vraiment.

      Mais je vous rassure tout de suite. Il y a tout de même une petite part de cette esquisse générale en Perséphone, mais laissez-moi plutôt vous la décrire du mieux que je le peux, voulez-vous ? Pour commencer, Perséphone est une jeune fille qui n’a pas pour habitude de croire seulement ce que l’on voit. Ouverte d’esprit, elle peut parfois paraître aussi bien originale que simplement altruiste. Mais elle s’y fait. Et puis, après tout, elle est loin de se laisser marcher sur les pieds. Elle a tout de même une certaine fierté, une certaine pointe d’orgueil en elle, même s’il est plus difficile de les détecter chez une personne comme elle que chez un sale gosse égocentrique et imbu de lui-même, pour prendre un exemple et ne citer personne en particulier (si à cet instant, un prénom commençant par un O et se finissant par un hypothétique Z se dessine dans votre esprit, vous m’en voyez faussement étonnée). Perséphone est généralement aimable envers les gens, ainsi que d‘une jovialité certaine, qui lui attirent généralement la sympathie des autres. Respectueuse et tolérante, elle sait apprécier beaucoup de personnes, attentionnée et loyale, elle n‘hésite jamais à porter une aide secourable à quelqu’un dans le besoin. N’ayant pas forcément la langue dans sa poche, il lui arrive souvent de sortir une ou deux boutades ou remarques pertinentes lorsqu’elle accueille un client dans sa boutique, comme elle n’hésite pas à rabrouer quelqu‘un si elle le juge nécessaire. Fidèle à elle-même, la demoiselle ne dira jamais beaucoup de choses sur sa personne. Pas facilement, du moins. Comme beaucoup d‘autres, vous me direz. Elle peut aussi se vexer facilement, si on l’attaque sur certains points du moins, et aussi s’énerver. Elle est également plutôt douée en magie, même si elle préfère user d’un colt typiquement terrien lorsqu’il lui arrive de devoir se défendre, l’effet de surprise étant garanti quasiment à tous les coups - il faut dire que voir une frêle jeune fille sortir soudainement un colt de sa tunique et vous le brandir sous le nez est assez surprenant. Bien qu’elle n’est pas à en user tous les jours non plus, bien entendu.

      Perséphone est également une personne extrêmement superstitieuse. Ou du moins croit-elle aux superstitions terriennes, celles qui bercent son existence depuis le berceau. Du style le sel permet de faire fuir les mauvais esprits, qu‘il ne faut jamais ouvrir un parapluie dans une maison ni se couper les ongles en pleine nuit, des choses de ce genre. A vrai dire, Perséphone serait même du genre à vous sauter dessus si vous aviez le malheur de faire mine de passer sous une échelle, c‘est pour dire. C‘est d‘ailleurs certainement de là qu‘on lui trouve ce petit côté original, vous me direz. C‘est sûr. Mais bon, venant d‘une diseuse de bonne aventure, ce n‘est peut-être pas très étonnant, non ? Elle vend d’ailleurs dans sa boutique un nombre considérable d’objets sensés porter chance ou à simple portée symbolique, des choses du genre. La personnalité de la jeune fille se trouve parfois également un côté insouciant, léger, qui se trouve néanmoins remplacé par un sérieux et une minutie incontestables lorsqu‘elle travaille. Quand ses clients, suspicieux ou non, viennent lui poser une question, volontaire ou non, la demoiselle fera de son mieux pour y répondre. En lisant les lignes des mains de son client, elle pourra dresser le portrait qu’elles révèlent de ce dernier, en consultant les cartes de son Jeu, elle ne verra pas l‘avenir mais pourra donner une réponse qui guidera la personne sur une des nombreuses voies que l‘on appelle communément destin. A vrai dire, comme cela, Perséphone apparaît plus comme un guide, son travail n‘étant que suggestion et n‘ayant aucun rapport avec la magie résidant sur Gamaëlia, mais comme je l‘avais déjà précisé, ne vous attendez pas à voir votre destinée toute tracée. Aucune ne l’est, de toutes façons.


    Familier :


      ~ Nom : Seth.
      ~ Race : Corbeau.
      ~ Physique : Comme tout corbeau digne de ce nom, Seth est un oiseau au plumage de jais, au vol gracieux et au croassement que l’on disait annonciateur de mort, à en croire certaines superstitions terrestres. Familier parfait pour une diseuse de bonne aventure portant le nom de la reine des enfers, non ? Ses yeux, semblables à deux billes d’un noir insondable, peuvent paraître dérangeants s’ils se posent trop longtemps sur vous, mais ils ne sont que le reflet de l’intelligence et de la vivacité d’esprit de la bête.
      ~ Caractère : On dit entre autres des corbeaux que ce sont des oiseaux dotés d’une intelligence et d’une loyauté certaines. Seth n’échappe pas à la règle. Intelligent, vif d’esprit, ses réflexions sont souvent justes et pertinentes. Il est capable de rester des heures durant immobile, perché en hauteur, à observer. Il ne se donne pas forcément la peine de parler, ne serait-ce qu’à son humaine, mais seulement lorsque c’est nécessaire ou qu’il en a vraiment envie. Calme, réfléchi et observateur, il peut parfois paraître étrange, notamment lorsqu’il pose les billes noires qui lui servent de yeux sur quelqu‘un pour le fixer intensément sans raison précise. Mais il reste un Familier extrêmement loyal, et très attaché à son humaine.
      ~ Comment avez-vous connu votre familier ? Perséphone a fait la rencontre de Seth durant sa première année passée à l’Académie pour apprendre à contrôler son don, comme tous les autres enfants et adolescents de son âge. Elle se rappellerait toujours. Elle était assise sur un rebord de fenêtre, occupée à couper le tas de son jeu de cartes fétiche tout en rêvassant, lorsque ce fameux corbeau s’était posé sur une branche d’un arbre voisin. Animal et humaine à la même hauteur, leurs regards avaient convergés l’un vers l’autre, et là, ils comprirent. Tout simplement.
      ~ Liens : Comme beaucoup d‘autre humains et Familiers, Perséphone et Seth s‘entendent très bien. Certes, ils n‘éprouvent pas le besoin de s‘épancher constamment en paroles inutiles ni d‘être toujours collés l‘un à l‘autre, mais le lien, mental et inflexible, reste là.


    Perséphone Eckels ~ Vvvv10


    Dernière édition par Perséphone Eckels le Jeu 16 Juil 2009 - 21:38, édité 1 fois
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    Albane Mogdanovitch
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    Message  Albane Mogdanovitch Jeu 16 Juil 2009 - 17:24

    Histoire :


      ~ Histoire :

      ± Naissance & Mort


      Perséphone Evana Eckels naquit le soir d’un 1er avril sur Terre, fille de Daniel Eckels, chirurgien anglais exerçant à Londres, et Victoire Solanges-Eckels, française d’origine et illustratrice de livres pour enfants. Une famille sans histoire, heureuse et tranquille, qui vivait dans la capitale de la belle Angleterre comme beaucoup d’autres familles semblables. Perséphone eut une belle enfance. Belle parce qu’elle reçu tout l’amour, tous les soins, toute l’éducation et toute l’affection nécessaire pour bien grandir. Ses parents s’aimaient, son père gagnait bien assez d’argent grâce à son poste de chirurgien, sa mère travaillait à la maison, étant ainsi toujours là pour sa fille. Elle apprenait d’ailleurs à cette dernière toutes les traditions et superstitions qu’elle tenait de sa propre mère, elle lui contait quelques récits de la mythologie grecque qu’elle admirait profondément en guise d’histoire le soir, avant de s’endormir. Ce fut elle la première à sourire lorsqu’elle vit son enfant tourner dans ses mains de fillette les cartes du jeu de Tarot qu’elle détenait elle-même de sa grand-mère, la première fois, dans le salon de leur petite maison. Le père, quand il rentrait, souriait constamment de la même manière épanouie, comme s’il ne se sentait mieux nulle part ailleurs que chez lui, avec sa famille. Bref, 9 années d’un bonheur tranquille et vivifiant se déroulèrent, jusqu’à ce que la Mort ne surgisse une première fois pour envelopper de son long manteau noir la famille Eckels, soudaine et toujours aussi injuste.

      Daniel Eckels mourut un 6 juillet, un soir, dans un accident de voiture. Il venait de finir son service, il rentrait chez lui, pour rejoindre sa femme et sa fille, comme toujours. Et puis, vlan. Un chauffard grilla le feu rouge dans un carrefour et percuta de plein fouet la voiture du respecté chirurgien. Et c’en fut fini. Aussi horriblement simple que cela.

      ± Révélation


      Quelques mois plus tard, mère et fille s’en allèrent. Elles partirent s’installer dans une petite ville à proximité d’Oxford, chez la mère de Victoire et grand-mère de Perséphone. Pour faire leur deuil. Parce que la jeune veuve avait le plus grand mal à se remettre de la mort de son mari, se remettre à sourire, à travailler, à vivre. Durant plusieurs mois, longs, très longs, elle ne fut plus que l’ombre d’elle-même. A cette époque, ce fut la grand-mère de Perséphone qui s’occupa de la fillette. En attendant que sa mère aille mieux. Ce fut elle d’ailleurs qui donna pleinement le goût de l’ésotérisme et de la voyance à Perséphone, dès ses 10 ans. Et ce fut durant ces quelques années passées chez sa grand-mère que Perséphone se découvrit de vrais dons. Des facultés réelles et pas vraiment normales, n’ayant aucun rapport avec sa passion pour le Cartomancie ou la Chiromancie. Non, disons juste que la fillette était capable de certaines choses inexplicables, comme faire exploser une vitre par inadvertance sans la toucher. Des choses que Perséphone aurait pu ne jamais comprendre si sa grand-mère ne se trouvait pas justement d’origine Gamaëlienne. Ce fut elle qui lui expliqua tout, qui lui permis de comprendre et d’assimiler les faits. Si apprendre l’existence d’un autre monde est plutôt choquant en soi, Perséphone se fit rapidement à l’idée. Ouverte d’esprit, je vous disais. Et puis, superstitieuse et passionnée par l’ésotérisme qu’elle était, elle ne fit pas trop de manières. Ce fut ainsi que la grand-mère de la fillette âgée alors de presque 13 ans décida de l’envoyer sur Gamaëlia, son monde d’origine, afin de l’envoyer faire ses études dans une académie où elle était sensée apprendre à contrôler ses dons, et où elle aurait plus sa place qu‘ici.

      Ce fut d’ailleurs le jour du départ de la miss que sa mère sortit de son mutisme, un instant, pour lever des yeux qui exprimaient beaucoup de choses vers sa fille, avant de la prendre maladroitement dans ses bras pour lui chuchoter qu’elle l’aimait et qu’elle l’aimerait toujours.

      ± Rencontre


      Ils se rencontrèrent durant la première année d’études de Perséphone à la fameuse Académie de Sannom. Elle était âgée de 13 ans, et durant un après-midi de libre, la jeune adolescente s’était perchée sur le rebord d’une fenêtre laissée ouverte. Là, assise confortablement, elle s’était laissée aller à des rêveries propres à ce genre de moments de douce quiétude, tout en coupant machinalement dans ses mains le tas de cartes du Jeu que sa grand-mère lui avait offert avant qu’elle ne s’en aille pour l‘autre monde. Elle n’aurait su dire avec exactitude depuis combien de temps elle était assise là lorsqu’un corbeau d’un noir de jais se percha silencieusement sur une des branches de l’arbre voisin, à la même hauteur que la fenêtre.

      Son regard convergea vers lui au même moment que celui de l’oiseau en faisait de même avec elle, et lorsqu’ils se rencontrèrent, ils comprirent. Aussi simplement que cela. Il n’y eut même pas besoin de paroles. A vrai dire, à cet instant, le sourire de Perséphone valait tous les mots inutiles du monde. C’était Seth. Elle n’était plus seule.

      ± Meurtre


      A 16 ans et des poussières, lorsqu’elle eut fini ses études à l’Académie, la jeune Eckels revint sur Terre. Elle avait reçu des lettres de sa mère, et avait apprit de sa part qu’elle s’était enfin reprise, qu’elle avait quitté sa grand-mère et qu’elle vivait de nouveau dans leur maison, à Londres. Même si Perséphone nourrissait l’ambition de rester vivre sur Gamaëlia désormais, elle ne pouvait envisager le fait de ne pas retourner auprès de sa mère, ne serait-ce que pour lui annoncer sa décision. La jeune fille retourna donc sur Terre, dans la maison qu’elle avait quitté à la mort de son père, à l’âge de ses 9 ans. Elle retrouva avec joie sa mère, mais découvrit aussi que quelque chose avait changé dans la vie de cette dernière. Elle était avec un homme. Oh, ouverte d’esprit comme elle l’était, Perséphone n’en aurait pas forcément fait un problème. Mais le fait est que les sourires crispés de sa mère, ses gestes hésitants et surtout, surtout, les marques et les bleus qui parsemaient sa peau, permirent à Perséphone de tout comprendre bien avant qu’elle ne fasse elle-même la rencontre du type en question. Il s’appelait John, il était alcoolique, violent, possessif et salaud. Un type auquel sa mère s’était attachée un peu comme on s’attache à une bouée de sauvetage, peu importe qu’elle vous écorche la peau temps qu’elle puisse vous permettre de rester à la surface. Perséphone supporta la situation durant trois semaines. Trois semaines où elle tenta de faire entendre raison à sa mère, de l’aider, de la convaincre de couper les ponts et de s’en aller. Rien n’y fit. Alors un matin, quand elle se réveilla, elle prit sa décision. Peut-être avait-elle toujours su qu’elle serait amenée à le faire, depuis le jour où elle était revenu et qu‘elle avait compris de quoi il en retournait avec John.

      Elle savait que ce jour-là, sa mère sortait pour aller faire des courses. Elle ne reviendrait qu’en fin d’après-midi, voir début de soirée. Perséphone savait aussi que le sale type était rentré complètement ivre la veille et qu’il dessoulait sur le canapé du salon, devant la télé, là où autrefois, les trois membres de la famille Eckels passaient de bons moments devant un film qu’ils choisissaient à l’unisson. Alors elle monta à l’étage, récupéra une clé posée en haut de l’armoire de la chambre de sa mère, et s’en alla ouvrir une porte qui restait toujours fermée. Celle du bureau de son père. Qui était d’ailleurs resté comme tel. La jeune fille traversa la pièce, le son de ses pas étouffés par le tapis qui recouvrait le sol, et contourna le bureau de bois vernis, là où autrefois, son père tenait ses comptes et rangeait tous ses dossiers. Silencieusement, elle ouvrit le tiroir qui contenait, elle le savait, un objet que son père avait hérité de son propre père et qu’elle toucherait pour la première fois à cet instant. Lorsqu’elle redescendit au rez-de-chaussée, à pas feutrés, après avoir refermé le bureau de son père à clé, Perséphone tenait dans ses douces mains le colt sombre, à la fois sobre et élégant, qui réglerait le problème une bonne fois pour toutes. A 18h16, elle entra dans le salon. Le reste d’hésitation qui avait pu encore l’habiter se dissipa lorsqu’un sourire écoeurant apparu sur la face de l’homme qu’elle allait tuer. A 18h17, elle braqua le canon de l’arme à feu dans la direction de l‘homme, toujours affalé sur le canapé, qui après avoir ouvert des yeux stupéfaits, se laissa aller en un rire tout aussi écoeurant que le reste de sa misérable personne.

      « Tu ne me tueras pas, gamine. Tu ne pourras pas. »  

      A 18h18, Perséphone Eckels appuya sur la détente.
      Et John Evelgood mourut.

      ± Retour


      Ce même jour, Perséphone retourna sur Gamaëlia. Elle n’était plus la bienvenue chez sa mère, et ne le serait plus jamais. Cela, la jeune fille n’avait pas eut besoin de mots pour le comprendre. Le regard que lui avait lancé Victoire après avoir posé les yeux sur le colt que tenait sa fille et sur la dépouille du salaud qu’elle aimait, baignant dans son propre sang sur le canapé du salon, avait largement suffit. Mais si maintenant, sa mère ne considérerait plus Perséphone comme sa fille, cette dernière n’en regrettait pas son geste. Cela, c’était sûr. Maintenant, elle le savait comme elle avait su qu’elle tuerait John Evelgood, elle ferait sa vie sur Gamaëlia. Parce que c’était ici que serait sa place, désormais.

      La première nuit, la jeune fille la passa sous les étoiles. Seth s’était posé près d’elle, avant de briser le silence qui s’était installé pour lui poser une question.

      « Tu crois que tes cartes auraient prédit ce que tu allais faire ? »

      Un sourire.
      Le premier depuis maintenant presque un mois s’esquissa sur le visage de Perséphone.

      « Va savoir. »

      ± Travail


      « Vous êtes quoi ? Une sorte de voyante ? »
      «  En quelques sortes. Sauf que je n’ai pas de boule de cristal et que je ne vais pas vous dire si vous allez devenir riche ou si vous allez être en bonne santé toute votre vie. »
      «  Bah… Pourquoi ? »
      « Parce que je vous mentirais, parce qu’il n’y a aucun moyen de savoir çà. Les cartes pourront vous guider sur un des innombrables chemins qui mènent à la richesse, mais arriver jusqu’au bout et ne pas s’égarer en cours de route ne dépendra que de vous. Je pourrais vous dire aussi à quels éventuels moments de votre vie se dérouleront les évènements importants en consultant la ligne de vie de votre main, mais rien n’est prévu à l’avance. Rien. »
      «  Mais… Vous n’êtes pas sensée croire au destin, à ces choses là ? »
      «  Mais enfin, très cher ! Réfléchissez une minute. Imaginons un instant que vous veniez me consulter pour me demander l’identité de la femme qui sera celle de votre vie, celle avec qui vous partagerait le reste de votre existence, celle avec qui vous vous marierez et avec qui vous aurez une ribambelle d’enfants. »
      «  Euh… Oui. »
      «  Bien. Imaginons ensuite que je vous réponde que cette femme sera blonde, petite, qu’elle sera douce, attentionnée, intelligente, que vous vous marierez et que vous aurez deux enfants. D’accord ? Et bien, si vous tenez compte de ce que j’ai dit, quel genre de femme rechercherez-vous ? »
      «  Et bien… le genre que vous venez de me décrire. »
      «  Exactement ! Et vous finirez très certainement par trouver, car la description que je vous aurai faite est très générale. Si là encore, vous tenez toujours compte de ce que je vous aurai dit, vous vous arrêterez à deux enfants. Et là, vous pourriez prendre çà comme preuve que le destin existe. Mais c’est faux. Je n’aurai fait que vous influencer. »
      « Vous mentez alors ? »
      «  Non, pas du tout. Je guide. Et je vends des objets, aussi, tiens. Enfin. Vous posez une question, je consulte mes cartes et je réponds. Les différents chemins pour arriver à un point donné sont multiples. Les cartes vous guident sur un de ces chemins, mais ce sera toujours à vous de décider à quel endroit marcher. Vous me suivez ? »
      «  Euh… Pas vraiment. »
      «  Ce n’est pas très grave. Je vous offre un café ? »

      ± Et enfin…


      Perséphone vécut 3 années dans la ville de Traim, après avoir déambulé un peu au hasard pendant deux ou trois mois. Elle s’y installa en tant que Diseuse de bonne aventure, si l’on puit dire ainsi, ouvrant sa boutique, offrant ses services à qui le voulait bien, vendant des objets qu‘elle accumulait, du trèfle à quatre feuilles au fer à cheval en passant par le pendule. Ce travail, aussi particuliers soit-il, lui permit de vivre tout de même, et elle se fit rapidement à cette nouvelle vie. Aujourd’hui ? Et bien aujourd‘hui, elle part s’installer à Sannom, justement. Elle estime avoir fait son temps à Traim, qu’il est peut-être temps de changer d’air. De plus, la gène occasionnée par l‘invasion vampirique de cette dernière année ayant été complètement éradiquée avec l‘assassinat de leur chef, c‘était parfait. Bref, le moment idéal pour venir s’y installer, donc. En principe.

      ~ Membres de la famille : Le père de la jeune fille est mort aux 9 ans de cette dernière. Sa mère et elle partirent vivre un moment chez la grand-mère de Perséphone, jusqu‘à ce que celle-ci s‘en aille étudier à Gamaëlia. Mais aujourd‘hui, elle n‘a plus aucun contact avec ce qu‘il lui reste de famille. [ cf. Histoire ]


    Autre :


      ~ Quelle guilde souhaiteriez-vous intégrer ? Celles des Arimags, si c’est possible =) J’avais d’abord pensé aux Ryzeurs d’Or, mais vu que la miss ne demande pas vraiment d’argent à proprement parlé en échange de ses services et qu’on a plus de messieurs et mesdames en rose qu’en vert acidulé, je trouvais çà mieux. Enfin, à vous de voir ^^
      ~ Comment avez-vous connu le forum ? Mwah ah ah, je suis Oz le Magnifique aussi x) Enfin, pardon, Oswald Roland. Niark.


    [ J’en profite pour préciser que si jamais vous avez prévu quelque chose pour votre personnage, quelque chose d’important et de déterminant pour son évolution future, ou même un événement mineur, et que vous avez envie que Perséphone vous en fasse une ébauche de prédiction dans le RP, n’hésitez pas à me demander par MP =) Du moins si c’est possible ^^ Çà peut être intéressant, et ajouter ainsi du prestige à son statut de diseuse de bonne aventure de Sannom x) Vous voyez ce que je veux dire ? Oh, et désolée pour la fin de l‘histoire et la description très floue et obscure du travail de Perséphone à proprement parlé, c‘est pas génial mais bon u__u ]


    Dernière édition par Perséphone Eckels le Lun 20 Juil 2009 - 15:33, édité 1 fois
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    Message  Liven Reaves Sam 18 Juil 2009 - 14:20

    Ma chère Percy, comme j'aime ton écriture...
    Encore un personnage haut en couleur que tu nous présente là ! Et ma foi très intéressant... Préparez-vous à cette terrible révélation mais : JE TE VALIDE !

    Je ne sais pas trop pour les arimages vu qu'ils sont censés être de l'aristocratie et que ton personnage est plutôt simple. Mais on peut aussi dire que tu as été introduit dans la guilde par tes clients (qui de plus intéressé par le destin que les grands de ce monde ?). Donc moi j'aurais tendance à dire oui mais j'attends confirmation d'Arya.
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    Message  Arya Evans Sam 18 Juil 2009 - 15:47

    Mais si maintenant, sa mère ne considérerait plus Perséphone comme sa fille, cette dernière n’en regrettait pas moins son geste.

    Je comprends qu'elle regrette son geste là...
    Sinon le reste me va, et je pense que les Arimages conviendraient bien car une diseuse de bonne aventure, ça le fait bien... Les grands aiment bien connaître leurs destins xD

    Donc tu m'explique ou me change cette phrase , confirme les Arimags et je valide ^^
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    Message  Oz Roland Sam 18 Juil 2009 - 18:10

    [ Pardon, pardon, flemme de changer de compte >< ]

    Merci à vous I love you
    & les Arimags me conviendront très bien Cool
    * vert aciduléééééé *

    Pour la phrase ~> Je disais çà dans le sens où même si la mère de Percy (j'y avais pas pensé à ce surnom là XD) a profondément été blessée par le geste de sa fille, qu'elle ne la verra plus jamais de la même façon, cette dernière n'en regrette pas moins d'avoir éliminé le salaud qui lui faisait du mal =) En gros, même si sa mère doit la détester, elle n'en regrette pas moins son geste parce qu'elle pense avoir fait ce qu'il fallait ^^ Je modifierais la phrase pour qu'elle soit plus compréhensible =)
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    Message  Arya Evans Lun 20 Juil 2009 - 13:19

    Non mais en fait le problème c'est "regrette pas moins". Ca veut dire qu'elle regrette son geste, mais elle ne le regrette pas moins parce que sa mère est pas contente ? C'pas très logique. M'enfin c'est juste un détail, donc je valide et je te mets ton groupe et rang ^^
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    Message  Albane Mogdanovitch Lun 20 Juil 2009 - 15:36

    J'ai enlevé le "moins", c'est vrai que çà prétais à confusion xD

    Merci pour la validation =D

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