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    Cours de Magie

    Liven Reaves
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    Message  Liven Reaves Mer 11 Aoû 2010 - 17:22

      Magie Générale :



      Chapitre 1 : Les flux magiques


      Introduction :
        On appelle flux magiques les tensions perceptibles dans l'air avant, pendant et après l'élaboration d'un sort ainsi que celles psychosomatiques relatives à cette même élaboration. Invisibles, impalpables et inodores, seule l'habitude et la concentration permettent d'appréhender leur perception. Les magas sont capables de ressentir ces tensions au niveau de leur corps ou dans leur environnement lorsque ceux-ci sont bouleversés par la pratique de la magie.




      I.L'énergie : un flux magique spécifique.


      a. Un pouvoir individuel...


        Communément, l'énergie constitue la force, la puissance d'action morale ou physique d'un individu. Les magas ont la faculté souvent inconsciente de transformer cette puissance en pouvoir ce qui fait de l'énergie la source même de leurs capacités magiques. L'étendue de cette puissance correspond donc à l'étendue de leur pouvoir.



      b. ...qui s'exprime de manières variées...


        L'expression la plus évidente de ce pouvoir est sans aucun doute le don. Relevant souvent d'une utilisation inconsciente, celui démontre une certaine préférence du pouvoir de son utilisateur pour un élément, ou un domaine particulier (ex : la glace, le feu, l'eau, la vitesse...) et pour lequel ce dernier aura des affinités et des facilités. Néanmoins, il ne s'agit en aucun cas d'un pouvoir spécifique à son utilisateur mais simplement d'une préférence magique. La maîtrise de ce don est la première étape vers une maîtrise plus poussée de la magie qui élargira les horizons du magas.



      c. ...et peut être modelé par son utilisateur.

        Pour ce faire, il est inutile de se soumettre à un entraînement sportif rigoureux ou de chercher à repousser ses limites psychiques afin d'augmenter illusoirement ses réserves d'énergie. Ces comportements extrêmes n'ont qu'une infime influence sur l'énergie vitale du magas au risque de conséquences dramatiques et ne permettent en aucun cas d'améliorer leurs capacités. Le seul moyen d'y parvenir est un entraînement régulier et adapté à chacun visant à contrôler aussi précisément que possible ce flux interne. Ce faisant, le magas augmente progressivement la maîtrise de son don et ses réserves d'énergie relatives à l'utilisation de ce dernier. De plus, comme tout entraînement, la spécialisation du magas d'en quelques champs magiques déterminés donne naissance à un pouvoir adapté à son utilisateur.




      II.Détecter les flux magiques.


      a. Une perception à la fois personnelle...


        Détecter les flux magiques n'est pas un exercice aussi évident qu'il le semble à première vue. Théoriquement, il s'agit d'atteindre un certain niveau de concentration pour sentir les tensions qu'exerce la magie sur son propre corps lors de la transformation de l'énergie en pouvoir. Dès lors, on se trouve capable de percevoir les changements que celui-ci subit lors de l'élaboration d'un sort. La perception des flux magiques permet d'augmenter la vitesse de la composition d'un sort et sa précision ce qui confère un avantage indéniable au magas. Cependant, ce ressenti est extrêmement personnel et peut prendre des représentations psychiques variés, certains ressentent un poids, une force qui s'exerce, d'autres visualisent un courant au débit plus ou moins rapide.



      b. ...et tournée vers les autres...

        Avec de l'entraînement, il devient possible de détecter les flux magiques des autres magas ou des sorts qui agissent dans notre environnement. Ainsi, l'on peut prévenir des attaques ou des pièges magiques comme l'on peut s'apercevoir de la faiblesse d'un individu. Cette perception extra-sensorielle et dépassant les limites de son propre corps et certainement la plus complexe et la plus difficile à atteindre. Elle exige une concentration aiguisée et une parfaitement maîtrise de la perception de son propre pouvoir.




      III.Gérer leur influence psychosomatique.


      a. Un pouvoir limité.


        La magie consomme l'énergie de son consommateur. Celle-ci n'étant pas infinie, plus la complexité des sorts effectués est élevée, plus l'énergie du magas diminue. Il s'agit du revers de la magie qui ne permet pas une utilisation illimitée et d'un niveau constamment très élevé. Si l'on compare la magie à un feu dont on contrôlerait l'intensité à la guise, celui-ci demande à être régulièrement nourri en combustible. De plus, aucun magas ne peut augmenter sa réserve d'énergie de façon exponentielle sans que des altérations psychiques n'en résultent.



      b. Des tensions psychiques qui ne sont pas sans conséquences.

        En effet, il arrive souvent que l'avidité de certains magas les conduisent à vouloir repousser continuellement leurs limites ce qui altèrent leur jugement et leurs capacités. Un pouvoir contraint et une réserve d'énergie basse peuvent causer des troubles de la personnalité ou une fatigue importante dont il peut être long de récupérer. Par ailleurs, une utilisation intempestive et sans contrôle de la magie peut mener jusqu'à la mort par un arrêt cardiaque ou plonger le magas dans un coma. Connaître ses limites est donc le premier devoir du magas en plus de celui de se montrer raisonnable et ce pour sa propre sécurité.



      c. La magie noire : un flux magique dangereux.

        Bien que les recherches sur la magie noire sont limitées et que cette pratique occulte est méconnue sur le continent, il apparaît évident que cette magie interdite n'adopte pas le comportement habituelle de la magie conventionnelle. Son utilisation conduit à des troubles graves de la personnalité irrémédiables qui dénaturent l'âme originelle du magas. En effet, au lieu de consommer l'énergie du magas, elle se nourrit de sa volonté et réveil ses instincts primaires au point d'annihiler sa moralité et sa capacité à prendre des décisions objectives. Le flux magique découlant de la magie noire prend le pas sur la personnalité du magas et l'altère durablement au lieu d'être modelée par cette dernièr
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    Message  Liven Reaves Mer 11 Aoû 2010 - 18:18

      Magie de Combat :



      Chapitre 1 : Introduction à la Magie de Combat.



      I.La magie de combat, un apprentissage à part.


      a. Une discipline synthétique.


        Traditionnellement, on divise l'étude de la magie en plusieurs champs distincts assimilables à des spécialités. Parmi les plus connues figurent la magie générale, les artefacts, l'art des illusions, l'histoire de la magie et enfin la magie de combat. De toutes ces disciplines, seule la magie de combat ne participent pas au renforcement et à l'épanouissement du pouvoir du magas dans ce sens ou son apprentissage confond tous les domaines préalablement cités. En effet, on peut considérer la magie de combat comme une discipline particulièrement synthétique qui transcende tous les domaines de la magie. Les connaissances techniques pointues de la magie générale apportent une maîtrise poussée de son pouvoir, la confection d'objets et à plus forte raison de pièges magiques relève d'un avantage tactique, la projection d'illusion peut déstabiliser un adversaire ou créer une diversion, et l'inventivité des exemples passés permet d'éviter des erreurs et d'agir avec efficacité.



      b. Une magie particulièrement exigeante.


        Du fait de cette interdisciplinarité prédominante, le magas doit faire appel à des connaissances variées et mobiliser un grands nombre de ses capacités voir même les combiner. Les lacunes deviennent vite des faiblesses qu'il faut apprendre à compenser efficacement. L'intérêt n'est pas d'atteindre la perfection dans toutes les disciplines mais de les utiliser efficacement. A ce niveau et en dehors des connaissances qu'acquiert le maga, deux champs priment majoritairement : la rapidité et l'intelligence. Même avec des connaissances limités, des attaques bien pensées et véloces assurent plus certainement la victoire que des sorts très originaux et poussés qui n'ont pas le temps d'être réalisés.



      c. Des objectifs orientés.

        La magie de combat nourrit en effet des objectifs clairement déterminés qui se résume à deux verbes : protéger et vaincre. Comme dans tout combat, cette discipline à pour but la défense de l'intégrité du magas lui-même mais aussi par extension de ses valeurs ou de son pays. Entre parenthèses, 90% des magas doués pour cette discipline intègrent à leur sortie de l'Académie une des guildes combattantes avec lesquelles le gouvernement possède un pacte pour obtenir leur soutient militaire si une guerre venait à se déclarer. D'une façon plus générale, la magie de combat est sollicitée en réponse à une agression et pour défendre sa vie. Très réglementé, son utilisation n'est requise que lors des duels légaux (sur lesquels nous auront l'occasion de revenir), les guerres à la condition d'un enrôlement militaire ou dans une optique d'autodéfense.




      II.Les duels.


      a. Entre tradition et légalité


        La pratique des duels remonte au tout début de la colonisation de Gamaëlia par les Terriens. D'abord libre de règles, elle fut particulièrement meurtrière ce qui conduisit au fil des siècles à l'élaboration d'une réglementation sévère et précise qui aujourd'hui limite considérablement le nombre d'accident mortels. Les principales d'entre elles sont les suivantes :

        - Les deux participants à un duel magique doivent être magas.
        - Les deux participants doivent avoir chacun accepter le duel sans contraintes physiques ou mentales.
        - Les deux participants peuvent abandonner le duel à tout moment sans crainte de se faire attaquer.
        - Les deux participants s'engagent à ne pas tuer quelque soit la teneur de leur différent avec leur adversaire.
        - Les deux participants s'engagent à combattre en présence de tiers personnes capables de dispenser rapidement des soins en cas de blessures graves. Des poursuites peuvent être engagées si celles-ci mettent sérieusement la vie d'un des deux participants en danger.
        - Le duel doit être arbitré par un juge désigné conjointement par les deux participants et celui-ci à le pouvoir d'y mettre fin à tout moment.
        - Il est strictement interdit de combattre sous l'influence d'une substance quelconque et de la magie noire.

        Le duel a pour objectif de montrer la supériorité d'un magas sur un autre et n'a pas pour finalité la mort d'un des participants. On notera l'exception des Magassionnels et à plus forte raison des Chasseurs de Primes dans l'exercice de leurs fonctions.



      b. L'implication de mineurs.

        Il n'existe pas d'âge minimum pour participer à un duel, les mineurs sont soumis exactement aux mêmes droits, devoirs et sanctions que les adultes à ceci près qu'ils doivent impérativement désigné un adulte expérimenter comme juge. Ce dernier à pour devoir de stopper ou contrer tous les sorts attentant à la vie d'un des participants en raison de l'immaturité du pouvoir des participants et des accidents qui peuvent en découler.




      III.L'inventivité.


      a. Une arme méconnue.


        On parle généralement très peu de l'inventivité en matière de combat, ce qui est un tord considérable. Dans une discipline où la surprise et le pragmatisme sont des éléments prédominants, l'originalité et l'imagination jouent un rôle considérable. Développer son imagination permet à la fois d'utiliser au mieux l'environnement du combat, de détourner les sorts de son adversaire à son avantage et de feinter avec talent.



      b. Une sortie de secours.

        Paradoxalement ou non, les élèves qui ont le moins de facilité sont souvent ceux qui font le plus preuve d'inventivité. Mis au pied du mur, les réactions d'un individu deviennent imprévisibles et il s'agit du meilleur moyen de déstabiliser son adversaire. Les meilleurs magas ne sont pas à l'abri des pires surprises et l'inventivité peut renverser l'avantage lors d'un combat. Il faut savoir garder à l'esprit que rien n'est joué d'avance.





      Chapitre 2 : Les défenses de base.


      Introduction :
        Les sorts de défense constituent l'une des bases de la magie de combat. En effet, les magas les utilisent systématiquement lors de duel et vont parfois jusqu'à les lancer simultanément à un sort d'attaque. C'est pourquoi leur maîtrise est la première étape vers celle de la magie de combat.




      I.Boucliers magiques.


      a.Un sort basique mais efficace.


        Les boucliers magiques constituent l'une des bases de la magie non seulement pour leur utilité pratique évidente mais aussi pour leur simplicité de réalisation. Leur applications sont multiples mais leur fonction est systématiquement la même : protéger des attaques magiques, physiques ou des deux à la fois. Une fois lancé, le sort ne se désamorce pas de lui-même. C'est pourquoi il est courant de voir des boucliers magiques protéger des objets, des bâtiments voir des zones urbaines entières. Toutefois, il peut tout à fait s'appliquer à des êtres vivants et c'est ce qui nous intéresse ici. Comme toujours en magie, sa puissance varie selon celle du magas. Malgré tout, elle peut être renforcée ou diminuée à volonté au cours d'un combat pour peu que le magas ait l'énergie de le faire. Une fois lancé, le sort se présente sous la forme d'une sphère incolore dont la circonférence excède rarement un mètre au delà de la cible protégée. L'on remarque parfois un miroitement coloré à sa surface et toujours en mouvement qui se renforce avec la puissance du bouclier. Si sa forme de base est invisible, toutes les fantaisies sont permises. Cependant, en magie et à plus forte raison en terme de combat, l'efficacité prime et il n'y a guère besoin de se fatiguer pour des considérations esthétique quand le bouclier remplira de toute façon sont office.

        NB : il reste plus évident de réaliser un bouclier contre les attaques magiques que contre les attaques physiques. La plupart de ceux réalisés contre les attaques physiques ne sont pas suffisamment performant pour les contrer efficacement.



      b. Réaliser un bouclier magique.


        Les boucliers magiques sont des sorts et à ce titre, ils obéissent aux mêmes lois de réalisation que tous les autres. Le magas doit modeler son énergie jusqu'à créer une sphère parfaite et homogène à laquelle il donne consistence grâce à son pouvoir. La marche à suivre idéale est la suivante : le magas doit percevoir son propre flux magique et commencer l'élaboration du sort en transformant son énergie en pouvoir. Il doit étendre ce pouvoir en une sphère homogène pour éviter qu'elle n'éclate comme une bulle de savon avant que le sort ne soit achevé. Puis, il doit donner une consistence magique à cette sphère en contrôlant la puissance qu'il veut y apporter. Dès lors qu'il est lancé, le bouclier est un sort comme un autre que le magas peut contrôler à sa guise.

        NB : Toutefois, le bouclier une fois lancé sur la cible ne peut en être déplacé. Tout élément présent dans le bouclier est protégé par ce dernier.



      c.Personnalisation.

        Une fois le bouclier créé et avec de l'expérience, il devient possible de le modeler à sa guise. Ainsi, il est possible de faire apparaître des trous à certains endroits, de renforcer la puissance d'une zone précise, etc. Chacune de ces transformation correspond à une transformation légère du sort en lui même. De fait, elles exigent moins d'énergie de la part du magas puisque le sort est déjà lancé. Ainsi, il est plus intéressant de lancer un bouclier classique et faible puis de modifier ensuite sa puissance ou tout autre de ses aspetc, plutôt que de créer en une fois un sort complexe et épuisant.

        NB : Le magas économise davantage d'énergie en effectuant des modifications ultérieurs à tous sorts de base.




      II.Détournement des sorts.


      a. Principe.


        Un sort une fois lancé, est relié au magas qui en est à l'origine. Son adversaire peut percevoir le flux magique du magas en lui-même en train de créer le sort ou en train de le contrôler, tout comme il peut percevoir le flux magique du sort en lui-même en train d'être créé ou en train d'être modifié. Cette perception est une condition essentielle pour pouvoir détourner un sort. En analysant la confection du sort, le magas réalise sa complexité et l'étendue de ses capacités. Une fois le sort lancé, le magas peut ainsi utiliser le sort à son propre avantage en le détournant de sa fonction d'origine. Il existe deux techniques pour détourner un sort.



      b.Détournement par réutilisation.

        Prenons l'exemple d'une vague d'eau lancée sur adversaire. Il s'agit d'un sort qui suit un but précis dicté par son créateur. Cependant, il s'agit aussi d'un élément naturel et physique dont le magas adverse peut faire usage. Si le magas adverse lance un sort qui gèle l'eau, il contrôle ainsi l'élément et annule de fait le sort adverse qui n'a pas pu être mené à bien. Le magas peut choisir de détacher des pics de glace de la vague gelée pour les lancer sur son adversaire contre qui son sort s'est retourner.


      c. Détournement par appropriation.

        Le détournement par appropriation est plus complexe et difficile à maîtriser que le détournement par réutilisation. Nous prenons toujours l'exemple de la vague d'eau. Le magas qui l'a lancé la contrôle par sa volonté en utilisant le flux magique qu'il a créé. Toutefois, nous avons vu qu'il n'était pas le seul à pouvoir percevoir ce flux. Le détournement par appropriation consiste à voler le sort de son adversaire soit en totalité, soit en partie. Il présente l'avantage d'utiliser une grande partie de l'énergie de son adversaire et peut de la sienne propre puisque nous avons vu que la phase de création d'un sort est plus fatigante que la phase de contrôle. Le détournement peut avoir lieu soit dès la phase de création, soit une fois le sort lancé. La magas qui va détourner le sort va en fait chercher à le faire passer sous son contrôle et pour cela il doit forcer le flux magique du sort à lui obéir en le reconnaissant comme son maître. Il doit pour cela introduire une part de son propre flux magique dans le sort et lutter jusqu'à avoir totalement repousser le flux adverse. Il s'agit d'un affrontement psychique dont l'issue est déterminée par la puissance du magas mais aussi par sa volonté. Une fois passé sous contrôle cependant, rien n'empêche le sort de faire l'objet d'une autre tentative de détournement par appropriation. Le transfert forcé d'un sort est en général la source d'une douleur légère à la tête voire d'étourdissements. S'il n'est pas mené à bout mais maintenu à un statu quo entre les deux magas, le détournement par appropriation empêche le magas auquel le sort à détourné appartient d'en réaliser un autre en parallèle et le fatigue. Il est bon soit de remporter très vite l'affrontement psychique, soit d'annuler le sort pour en réaliser un autre.

        NB : les boucliers magiques ne peuvent pas être détournés. Le magas qui l'a lancé peut toute fois accepter l'intervention d'un autre magas pour en renforcer la puissance par exemple mais il en reste le seul maître. Les boucliers magiques sont aussi les seuls sorts qui peuvent être menés de front malgré un détournement par appropriation.


      III.Destruction des sorts


      a.Principe


        Comme le détournement par appropriation, la destruction de sorts adverses résulte d'un affrontement psychiques entre les deux magas. Toutefois, il est plus simple à réaliser. En effet, le détournement par appropriation exige du magas qui le tente une bonne maîtrise de lui-même et de son pouvoir pour doser minutieusement son attaque. En revanche, la destruction de sort est d'autant plus efficace si elle est soudaine et brutale. Là encore, il existe deux techniques permettant de détruire un sort.



      b. Désamorcer un sort.

        La première technique est la plus commune car la plus simple à réaliser. Le magas doit percevoir les flux magiques de son adversaire et de son sort. Puis, lors de la phase de conception uniquement, il peut intervenir pour désamorcer chaque étape de construction. Si l'on prend l'exemple d'un bouclier, l'adversaire peut perturber sa réalisation en empêchant la sphérisation parfaite ou repoussant le pouvoir étendu de son adversaire. En somme, il s'agit de faire reculer la conception du sort d'un pas à chaque fois que l'adversaire en fait un. Par ailleurs, l'adversaire, s'il veut réaliser le sort doit enchaîner les étapes sans revenir en arrière. Ainsi, une seule intervention suffit à désamorcer le sort, l'adversaire devant en jeter un autre systématiquement.



      c.Destruction primaire.

        La destruction primaire est la plus difficile à maîtriser car elle intervient une fois le sort lancé et possède en général un très faible créneaux d'action. La plupart du temps, elle tient plus du réflexe ou du coup de chance que d'une réelle stratégie compte tenu de sa complexité et de la rapidité avec laquelle il faut l'appliquer. Le magas doit annuler le sort adverse de façon direct, d'où l'adjectif « primaire ». Il ne peut donc pas passer par un chemin détourner en deux temps pourtant couramment utilisé, un détournement par appropriation puis un désamorçage personnel. Comme pour le détournement par appropriation, il s'agit d'une attaque psychique. Le magas doit mobiliser son énergie pour envoyer une sorte de décharge intense et brutale à son adversaire. La force de cette attaque, si elle est suffisante, permet de détruire le sort parfois avant même que l'adversaire ne s'en rende compte. L'afflux soudain d'un flux magique extérieur perturbe le bon fonctionnement du sort et le magas qui l'a lancé en perd le contrôle ce qui l'annule. Si cette technique est efficace, elle est difficile à appliquer car le magas doit parfaitement contrôler son don et donc son flux d'énergie. Par ailleurs, il y a une perte d'énergie dans cette attaque qui est proportionnelle à la puissance du sort contré. La destruction primaire est en général la solution du dernier recours.


    Dernière édition par Liven Reaves le Sam 14 Aoû 2010 - 23:06, édité 2 fois
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    Message  Liven Reaves Ven 13 Aoû 2010 - 18:02

      Artefacts :



      Chapitre 1 : Introduction aux artefacts.


      Introduction :
        Dans son sens le plus général, un artefact est un phénomène artificiel ou accidentel qui se produit au cours d'une expérience et qui est généré par la méthode utilisée pour cette expérience. Les magas réalisent des artefacts en modifiant la matière avec leur flux magique. S'ils revêtissent différentes formes, ils ont tous pour caractéristique de ne pouvoir agir par eux-mêmes et ne pouvoir durer éternellement.




      I.La réalisation d'un artefact.


      a.Éléments de base.


        La réalisation d'un artefact exige une précision rigoureuse. En effet, un certain nombre d'étapes doivent être effectuées avant que la maîtrise du don du magas n'entre en œuvre. Par ailleurs, il est impossible de créer un artefact à partir du néant. Théoriquement, à partir du moment où il y a matière, il est possible de créer toute sorte d'artefact. Cependant, la plupart des magas n'en utilisent qu'un nombre réduit car une quelconque imprécision dans la préparation conduit à l'échec de la réalisation. Ainsi, la plupart des artefacts réalisés de nos jours sont-ils hérités des expériences des siècles passés. L'élément le plus malléable et le plus simple à utiliser pour créer un artefact est la terre. Sa consistance ainsi que sa composition permettent une grande variabilité de créations. La plupart des métaux communs à l'exception de l'argent, le bois, ainsi que la pierre, font partie des matériaux les plus aisés à travailler et les plus couramment utilisés dans la confection d'artefact.

        NB : L'argent est le seul élément connu à ce jour dont on ne peut altérer la matière. Toutefois, sa présence, vierge, dans un artefact, en renforce la puissance.



      b.La modification de la matière.


        En règle générale, une liste de matériaux correspond à un artefact donné. Cette liste est élaborée en tenant compte de la complexité des modifications magiques afin de réduire au maximum toute altération de la matière. En effet, l'énergie qu'exige la réalisation d'un artefact est proportionnellement intensifiée par ses dimensions, sa résistance et le nombre de modifications qu'a subit la matière de base. Ainsi, pour réaliser une simple copie d'une clef en bronze, utiliser du bronze comme élément de base sera plus simple et demandera moins d'énergie qu'utiliser de l'aluminium pour parvenir au même résultat. A noter que la difficulté augmente si le matériaux de base est d'une toute autre famille. Pour réaliser cette clef en bronze, travailler avec de la pierre est fortement déconseillé. Une tâche qui peut être simple à réaliser à l'origine peut ainsi se retrouver pratiquement insurmontable si l'élément de base n'est pas approprié.

        NB : les éléments de base peuvent être combinés pour donner naissance à des créations élaborées. Beaucoup de joaillers utilisent cette technique pour créer par exemple des bracelets en forme de serpents qui ne cessent d'être en mouvement une fois portés.



      c.Artefacts animés ou inanimés.

        Une fois les éléments de base réunis, le magas altère leur matière au besoin et les assemble pour donner naissance à l'objet de son choix. Cette pratique est couramment utilisée pour réaliser des répliques fidèlent d'un même objet. Toutefois, le magas peut intervenir a un degré plus puissant dans la maîtrise de son don. Toutes sortes de sorts, aussi appelés clefs, peuvent être ajoutés à la création de l'artefact pour le protéger. Il devient ainsi possible de créer une clef en bronze qui ne sera jamais atteinte par la rouille ou qui ne peut être rayée ou qui n'apparaît qu'après la formulation d'un mot de passe. La plupart de ces sorts peuvent être appliqués aux objets courants dits « réels ». Toutefois, un sort en particulier n'est applicable qu'aux artefacts, ce que l'on appelle aussi la mise en éveil. L'objet inerte que le magas vient de créer peut en effet s'animer selon sa volonté. Il s'agit alors de golems que le magas peut diriger à sa guise une fois créer. Si la fantaisie des magas leur permet de créer des golems ressemblant à des humains, ces artefacts ne possèdent ni volonté, ni conscience.

        NB : Malgré les tentatives, il n'a jamais été possible de créer de golems humains. Ceci, en dépit même de l'utilisation de cadavres.




      II.Le contrôle d'un artefact.


      a. Une magie incorruptible.


        Une fois créé, l'artefact obéira systématiquement à la fonction qui lui a été assignée ou aux ordres de son créateur. Peut importe la fréquence de ces impératifs, l'artefact accomplira sa tâche. Par ailleurs, dénués de conscience, les golems ne peuvent pas se retourner contre le magas qui les a créer. Tant que la puissance de l'artefact demeure stable, son existence et la fonction à laquelle il a été dévolu ne subira aucune altération, y comprit de la part du magas lui-même. De plus, s'il s'agit d'une règle fondamentale dans la relation du créateur à sa création, elle l'est aussi de celle des autres magas avec l'artefact. Un autre magas ne peut pas prendre le contrôle d'un artefact, qu'il soit animé ou non, comme il pourrait le faire de n'importe quel sort. L'artefact ne peut par ailleurs être « décomposé », c'est à dire revenir à la forme des éléments de base qui le composent, que par son propre créateur.



      b.L'artefact et les flux magiques.

        Au moment de sa création, le magas enferme à l'intérieur de l'artefact des sorts qui permettront de le protéger par exemple. Cependant, l'altération de la matière et la mise en éveil sont particulières et font office d'anomalie dans le monde de la magie. En principe, une fois le sort réalisé, il est en quelque sorte détaché de l'énergie du magas dont il provient. On entend par là que le magas possède son propre flux magique alors que son sort en possèdera un autre. L'intensité du sort, sa puissance et sa maniabilité est toujours dirigé par le magas mais l'énergie dépensée pour le sort ne décroît pas au fil du temps. Il en va autrement pour l'altération de la matière et pour la mise en éveil. En effet, sitôt que l'artefact est créé, le capital magique mis en lui commence à décroître. C'est la raison pour laquelle aucun artefact n'est éternel. Toutefois, la vitesse à laquelle l'énergie disparaît est très variable et dépend de la puissance que le magas a conféré à l'artefact. De plus, un artefact qui subira des dommages verra son capital magique décroître. La magas ressentira directement ce contre coup et, alors qu'il peut intensifier ou réduire la puissance de son artefact à volonté, il perdra l'énergie gaspillée dans l'artefact s'il est abîmé. Concrètement, lors d'un combat, si un golem de pierre subit des dommages importants, son capital magique diminue, ainsi que l'énergie du magas. Inversement, si le golem ne subit aucun dommage, son capital magique diminu légèrement selon sa puissance et le magas ne perd pas davantage d'énergie qu'il n'en a eu besoin pour le créer.




      III.La destruction d'un artefact.


      a.Décomposition volontaire.


        Il existe trois façons pour un artefact d'être détruit : la décomposition volontaire, la décomposition naturelle et la destruction par un élément extérieur. La décomposition volontaire est une action réalisée par le magas créateur sur son artefact. Il s'agit de décomposer chacun de ses sorts comme l'on démêlerait un enchevêtrement de fils. Le magas en agissant de la sorte, peut récupérer l'énergie scellée dans sa création bien que celle-ci soit en général altérée et donc peu conséquente. Il est donc parfaitement inutile de créer des artefacts dans le but de les décomposer afin d'obtenir davantage d'énergie. D'autant plus que le corps du magas ne pourrait supporter ce flux soudain et le conduirait à la mort. Une fois la décomposition teminée, l'artefact en est réduit aux éléments de base dont il était constitué au départ.



      b. Décomposition naturelle.

        La décomposition naturelle est la conséquence de la « fin de vie » de l'artefact. Aucun artefact n'est éternel. Une fois la puissance que son créateur lui a donné au départ est totalement épuisée, l'artefact se décompose de lui-même pour revenir à sa forme d'origine, soit, les éléments de base.

        NB : Aucun artefact n'est éternel. Toutefois, certains d'entre eux peuvent être rechargés plusieurs fois en énergie avant que l'altération de la matière et la mise en éveil n'arrivent à saturation. On a ainsi vu des artefacts durer plus de 60 ans.



      c.Destruction par un élément extérieur.

        L'artefact ne peut pas être contrôlé par un autre magas que son créateur. Cependant, ce n'est pas parce qu'il est impossible de désarmorcer l'altération de la matière et la mise en éveil qu'il est pour autant impossible de le détruire. Par exemple, un artefact fait de terre pourra être détruit par l'eau ; un artefact en pierre pourra être détruit si la pierre est brisée ; et il en va de même pour tout autre élément. Un artefact peut résister à de nombreuses attaques selon s'il est puissant ou non. Toutefois, il est rare qu'il dure très longtemps face à un traitement difficile.

        NB : Plus l'artefact et puissant, plus il est résistant, mais plus le magas est épuisé.


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