Hello =)
Identité :
Histoire :
Physique :
Caractère :
Familier :
Autre : Sa grand-mère, Granma Félys, fut une personnalité importante de la région de Brejnov il y a une trentaine d'années. C'était en fait une prostituée très convoitée et très chaleureuse, aimée par à peu près tout le monde.
Identité :
- Prénom et nom : Nathaniël J. Mandrake
- Date de naissance : 6 décembre
- Âge : 15 ans
- Sexe : Garçon
- Année d’étude : 3e, je crois
Histoire :
- Histoire :
- Hey, le pauvre ! l'appela Meals, une sorte d'abruti populaire derrière lequel s'étaient rassemblés une petite troupe pouffant de rire. Mandrake !!
- Va t-en, Meals.
- Dis donc, Mandrake... Tu m'as l'air bien excité aujourd'hui...
Le poing de Nathaniël se leva puis s'écrasa de plein fouet sur le nez du garçon, et l'envoya directement au sol. Les filles crièrent. Le nez de Meals avait l'air mal en point. Un professeur arriva en courant. Un autre garçon se jeta sur Nathaniël. Meals saignait. Quelqu'un d'autre hurla. Les remontrances commencaient.
Meals saignait vraiment beaucoup.
Nathaniël Mandrake essayait au maximum de ne pas s'attacher à son passé. Il n'avait des souvenirs qu'à partir de son entrée à l'académie de Brejnov. Avant, ses souvenirs étaient des faux. Des mensonges potentiels. Des histoires que lui avait raconté son père. Après, ses souvenirs étaient médiocres, banals. Contrairement à la croyance populaire, le garçon était certain que les faits n'avaient pas tant de poids. Les pensées, les ressentis, la conscience... Toutes ces impressions, ces imaginations abstraites qui faisaient de l'être humain ce qu'il est, constituaient la principale motivation de Nathaniël.
Sa vie à lui, bien personnelle, était simple, et un peu misérable. Il n'avait jamais connu sa mère. Le sujet semblait beaucoup affecter son père, et il n'en parlait donc que peu. Tiens, parlons-en de son père. Helson Mandrake, magas déchu, incapable de quoi que ce soit, qui vivait sur la popularité de sa mère depuis toujours. Autant dire que son fils ne le tenait pas en très haute estime. Helson l'avait élevé tant bien que mal, le refourguant de temps en temps à une amie de passage, une vieille connaissance, le patron du bar d'en face, voire même le type super sympa qui vendait des montres en bas de la rue.
En fait, le mioche que tenait Helson en bossant de temps en temps à l'académie, c'était « le petit-fils de Granma » pour tout le village. La fameuse Granma, qui même de sa tombe continuait d'aider sa progéniture par son spectre bienveillant...
Une main attrapa Nathaniël. Il ne chercha pas trop à voir qui c'était. La vision de la tête de Meals, renversée bizarrement sur le côté, était sa principale préoccupation pour le moment.
- Bien fait, salaud, tentait-il de penser.
Mais le coeur n'y était plus. Finalement, même lui était tombé dans la décadence violente de l'Homme. Il se promit de ne plus y retourner, même pour montrer à un type à la Meals qu'il valait mieux que lui.
Qu'est-ce qui peut sauver un garçon choqué par sa triste vie et la bêtise des gens qui l'entourent ? Une révélation soudaine sur la beauté du monde et des esprits, sur le bien qu'il pouvait faire à ses amis, ses proches, sur la magnificence suprême de la Vie ??
Trop tard pour lui. Une à une, les désillusions qui l'avaient frappé pendant son enfance l'avait aigri. A même pas seize ans, Nathaniël était devenu un garçon pessimiste, mesquin et glacial.
7 ans. L'entrée à l'académie. Une jeune femme fumeuse et fumante avait emmené le tout jeune Nathaniël Mandrake à l'école pour son premier jour. Helson avait des retards de dette, alors sa priorité pour le moment était de se planquer. Les grands yeux curieux du garçon se posèrent sur le grand bâtiment. Évidemment, ce n'était pas l'académie supérieure de Sannom, mais pour un petit garçon c'était déjà immense.
Dés le début, tout alla mal, comme si l'on ne voulait même pas qu'il puisse imaginer que quelque chose de bon aurait pu ressortir de tout ça.
- Pourquoi tes vêtements ils sont troués ? demanda une jeune fille aux yeux clairs répondant au doux prénom de Nely.
- Je sais pas, mais mon père dit que l'important c'est pas les vêtements, c'est comment on se sent, répondit crânement le garçon.
Nely fronça les sourcils.
- Tu sens comme mon papa quand il se réveille et qu'il s'est pas brossé les dents... Et t'es pas très beau.
Nathaniël haussa les sourcils. Sur le moment, il eut l'impression que Nely était la personne la plus méchante de l'univers. Pourtant elle ne pensait pas à mal, elle était juste franche.
- Toi non plus t'es pas belle.
- Si.
- Nan !
Heureusement que le garçon n'était pas costaud. Il aurait pu faire mal à la petite fille en lui mettant une gifle, et ça aurait causé encore plus de problèmes. Au lieu de ça, la fille le frappa.
8 ans.
- Assieds-toi, Nathaniël.
Mlle Burton était la professeur du garçon (entre autres) depuis presque deux ans, et était à ce titre l'unique personne gentille avec lui dans la classe. C'était donc devenue une sorte d'icône de la bonté qui pouvait encore exister en ce monde, pour Nathaniël.
- Dis-moi, quel métier fait ton papa ?
Il leva les yeux au ciel pour réfléchir, et articula silencieusement la phrase que Helson lui avait dit de répondre dans ce cas là.
- « Papa enchaîne différents métiers très variés »
- ça ne veut pas dire grand chose...
Le garçon haussa les épaules d'un air désolé.
- Le problème, tu vois, c'est que pour que tu aies droit à des cours, il faut donner un peu d'argent à l'école de temps en temps.
- Pourquoi ?
- C'est comme ça, Nathaniël. Et ton père ne respecte pas ça. Nous avons attendu très longtemps, tu sais. Est-ce que tu lui as bien donné les papiers pour la bourse, et les lettres de rappel de l'école ?
- Oui mademoiselle, répondit-il en baissant les yeux, sentant que ce ne serait pas bon de préciser qu'il les avait déchirés en hoquetant quelque chose sur la pourriture de la société.
- Demain, je ne pourrai plus te recevoir dans mon cours, mon petit.
Nathaniël laissa passer un silence, ne comprenant pas.
- Quoi ?
- Je suis désolée, mais c'est comme ça... Il faudra que ton père rencontre la directrice pour en parler. Ne t'en fais pas, il trouvera une solution.
Et elle se leva. Elle s'en alla. Comme ça, d'un coup.
La rancœur montait à la tête du garçon.
- Vous vous en foutez.
C'était un gros mot. Mais il était persuadé de la faire réagir, avec ça.
- Pardon ? dit-elle en fronçant les sourcils et en se retournant.
- Vous n'en avez rien à faire, que papa travaille beaucoup et que moi je puisse avoir des cours ou pas. Vous vous en fichez de moi !
Mademoiselle Burton ne prit pas la peine de répondre. Elle soupira, et ferma la porte de son bureau derrière elle.
12 ans. Helson Mandrake mourut au début de l'année. Des gens en noir arrivèrent après une plainte des voisins sur l'odeur. Le fils de Granma Félys était mort dans un coma éthylique. Son cadavre avait tenu compagnie à son fils, dont l'existence n'était pas connue des services sociaux. Avec la mort de son père, le seul lien tangible qu'avait encore Nathaniël avec la réalité s'était écroulé. A présent, il n'existait plus.
C'est aussi cette année là que le garçon se mit à la cigarette. Il savait que c'était stupide, que ça ne résoudrait rien à sa vie moisie, mais ça lui faisait un peu de bien. Et ça, c'était le plus important.
Dans le même temps, il se lia d'amitié avec deux autres garçons qui étudiaient à l'académie. Il recopia leurs cours, il reproduisit leurs gestes, et put ainsi rester à peu près à leur niveau en matière d'utilisation de sa magie. Quelque chose lui disait que ça pourrait lui servir.
Quelques étincelles bleues scintillèrent au creux de la main du garçon. En effet, ça lui avait servi. Il sortit à nouveau de ses pensées. Lui et la jeune femme qui l'avait pris par la main étaient à présent sur le toit d'un immeuble.
- Ecoute, Nathaniël... Tu vas avoir des problèmes si tu restes ici.
- Qu'est-ce que ça peut faire ? Je commence à être habitué. J'assumerai ce que j'ai fait à Meals, c'est tout. Allez, ça peut pas être si grave, je lui ai juste mis un coup au visage.
- Si, ça peut être grave. J'ai entendu... tu dois aller à Sannom. Tu ne fais pas partie des meilleurs de la classe, mais si tu travaillais un peu plus je suis persuadé qu'on verrait que tu as du talent en magie. Tu as un avenir, Nathaniël. Va à la grande académie. Tu pourras t'y faire des amis, tu pourras épater qui tu veux avec la répartie dont tu sembles si fier, alors vas-y.
L'adolescent réfléchit un instant, puis regarda la jeune femme dans les yeux.
- Très bien, j'irai.
- Merci...
Elle semblait heureuse. Nathaniël lui sourit, puis tourna le dos. Il fit quelques pas en direction du bord du toit, prit une cigarette dans le revers de sa veste, l'alluma d'une pichenette magique, et sauta après l'avoir prise au coin de ses lèvres.
13 ans. Les prétendus amis de Nathaniël n'avaient plus le droit de le voir. Il était à présent obligé de regarder les cours en plein air, caché. Quelques vieux amis de sa grand-mère l'aidaient encore à se trouver de petits boulots. Un jour, il tenta de passer le casting pour jouer dans un film, « L'échiquier mental du Magas ». Ses phrases cinglantes et bien construites, inspirées par les nombreuses heures qu'il avait passé près de la bibliothèque de sa grand-mère à lire toutes sortes de livres, impressionnèrent les responsables. Malheureusement, il fut écarté parce qu'il n'était pas présentable, avec son air sale et ses cheveux noirs et emmêlés. Et puis, il était un peu trop jeune.
Ce refus le mit dans une humeur massacrante. Il se rendit compte qu'en voyant l'affiche du casting dans la rue, il s'était mis à rêver. Il imaginait déjà la nouvelle vie qu'il allait s'offrir, la renaissance de son génie intellectuel...
- Conneries !!
Il shoota dans le premier truc qui lui passa sous le pied. En l'occurence, le vieux vase antique gardé jalousement par son père, qui était resté posé à la même place depuis des années. L'objet se cassa au sol dans un grand bruit. Nathaniël n'en avait cure. J'emmerde le passé, pensait-il rageusement.
Pourtant...
Quelque chose l'intrigua. Une vieille feuille était pliée en quatre, au milieu des débris du vase. Il s'approcha et se pencha pour déployer le grand papier.
C'était un arbre généalogique, accompagné d'un court texte.
L'adolescent jeta un coup d'oeil à l'arbre. Tout en bas, il y avait son père, dans un beau costume. Un trait le reliait à une autre photo, dont les trois quarts avaient été rayés au feutre. On ne voyait plus qu'une boucle noire. Une belle boucle noire. Celle de sa mère. Nathaniël ne s'attarda pas sur ce détail, et remonta l'arbre. Bien sûr, Granma Félys y avait une belle place...
C'était quoi, ça ?
Quatre générations au-dessus de Granma. Hubert Faëly. C'était avant que le nom de famille ne change pour diverses raisons. Et bien sûr, quelques générations au-dessus du-dit Hubert, il y avait Eléa. Stupéfait, le garçon s'interrogea tout de suite sur l'authenticité du document. Tout ça paraissait un peu gros. Et puis il s'en voulut. A quoi cela lui servait-il, d'être peut-être le descendant d'Eléa Faëly ? Il ne le dirait pas. Il n'y avait pas de quoi être fier, tout simplement parce qu'il n'avait jamais connu cette femme, qu'il ne l'avait pas particulièrement admiré, et que l'identité de ses ancêtres ne l'aideraient jamais. Le document fut plié, placé dans une poche, et basta.
15.
- Mon nom est Nathaniël Mandrake. Je viens du petit village de Brejnov. J'ai été élève à son académie de 7 à 8 ans, puis de 12 à 15 ans. Mon niveau en tant qu'élève Magas est, je pense, très correct. Je ne promets pas de mettre de la bonne ambiance dans votre établissement, mais je travaillerai sérieusement.
Le garçon tapota nerveusement la poche de son blouson. C'était important. Il fallait qu'il soit accepté dans cette académie.
- Je ferai de mon mieux, rajouta t-il de façon hypocrite afin d'améliorer ses chances.
Il fit même l'effort de sourire.
J'espère que tout est correct, au niveau de la cohérence avec le forum =/ - Membres de la famille : sans doute Eléa Faëly.
Physique :
- Nathaniël se préoccupe assez peu de son apparence physique, même si depuis son arrivée à Sannom il tente de soigner un minimum le choix de ses habits, optant donc depuis peu pour une simple chemise blanche. Il porte un jean assez simple, un peu troué par endroits, et des chaussures de course. Son visage est assez maigre, ses yeux cernés, et il ne donne pas l'air d'être en excellente santé. Le fait qu'il ne sourit plus sincèrement depuis une dizaine d'années n'aide pas non plus. Ses yeux aux reflets dorés auraient pu être un atout qui revaloriserait tout ça, mais il jette sur les gens un regard blasé et agacé presque en permanence. On le voit parfois une cigarette au bec, plus par manie que par réel plaisir d'en fumer. Il court assez vite, et son existence parfois précaire l'a obligé à savoir se montrer assez agile par moment. Sa force physique est par contre assez médiocre, même si en s'énervant il peut, comme tout le monde, surprendre un certain Meals par un accès de rage.
Caractère :
- Bien que se révélant souvent décevante, l'étude des autres amuse beaucoup Nathaniël. Egocentrique, il s'estime intellectuellement supérieur à la plupart de ses semblables, ce que n'a pas aidé la présence d'abrutis comme Meals dans son ancienne école. Il a d'abord été déçu par la vie, puis est carrément devenu aigri. Assez susceptible, violent dans ses paroles, il manie une répartie cinglante remarquable, mais qui encore une fois ne l'aide pas à se faire des amis. Il est en outre allergique à toute niaiserie et toute naïveté humaine. Sans arrêt pessimiste, cassant, lourd, sa présence suffit à elle seule à jeter une mauvaise ambiance. S'il lui arrive d'être gêné ou vexé lors de ses rares interactions franches avec des êtres humains, il fait la gueule.
Familier :
- Nom : Aucun
- Comment avez-vous connu votre familier ? Pas connu.
- Race : Aucune.
- Physique : Indescriptible.
- Caractère : Aucun.
- Quels sont les liens entre votre personnage et son familier ? Aucun, le familier n'existant pas.
Autre : Sa grand-mère, Granma Félys, fut une personnalité importante de la région de Brejnov il y a une trentaine d'années. C'était en fait une prostituée très convoitée et très chaleureuse, aimée par à peu près tout le monde.
- Maison où vous souhaiteriez être : Dalavirie...
- Comment avez-vous connu le forum ? Une amie.
Dernière édition par Nathaniël Mandrake le Ven 6 Aoû 2010 - 12:37, édité 3 fois