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    Et un calin pour un inconnu, Un !

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    Et un calin pour un inconnu,  Un ! Empty Et un calin pour un inconnu, Un !

    Message  Invité Lun 2 Nov 2009 - 20:49

      Que peut donc faire une jeune fille innocente, seule, au milieu de la place publique de la ville de Sannon en cette magnifique nuit de semaine ? Eh bien la raison est toute simple.

      Cette jeune fille, c’était Madeline Norrigton, élève à l’Académie depuis peu, suite à une malencontreuse histoire avec sa mère, histoire sans intérêt ici, puisqu’elle n’influe en aucun sur celle ci. Madeline donc, avait fini les cours très tôt et ne connaissant pas encore la ville, avait voulu la visiter cette après midi. C’est ce qu’elle fit, accompagnée d’une camarade. Ensemble, elles firent plusieurs boutiques, rencontrèrent quelques personnes … Mais Madeline se retrouva rapidement seule, la camarade en question ayant des devoirs à faire. Devoirs ? La jeune Madeline ne connaissait pas ce mot. Ou plutôt, elle l’évitait à tout prix. Elle erra encore un peu dans la ville, pour retarder l’heure à laquelle elle devrait, elle aussi, accorder du temps à ses devoirs, du moins pour ceux du lendemain.

      La nuit tombée, ne sachant pas exactement quelle heure il était – et ne cherchant pas forcément à savoir – Madeline décida qu’il serait temps de rentrer à l’Académie. Seulement, les portes de l’Académie était fermées. Impossible donc d’y entrer. N’importe qui aurait paniqué à l’idée de passer la nuit dehors, dans le froid, seule parmi tous les brigands de la ville … N’importe qui sauf Madeline. En se rendant compte qu’elle se retrouvait enfermer, la jeune fille ne put s’empêchait de sourire. Enfin ! Enfin une nuit tranquille ! Une nuit sans couvre feu, sans devoirs, sans personne pour commander ! Cette nuit, Madeline était maître de ses choix. Ce qui n’était pas forcément une bonne chance, la connaissant. A coup sûr, il allait lui arriver un malheur.

      Madeline décida qu’il serait mieux pour elle qu’elle retourne en ville. Après tout, il était plus plaisant d’observer les vitrines, les rues et toutes ces choses que rester planté devant une grille gigantesque, et hideuse par la même occasion. D’un pas dansant, le sourire aux lèvres, elle fit une nouvelle fois le chemin. Chemin qui la mènerait aussi vers sa nuit de liberté. Que pourrait-elle faire ? Bonne question. Encore fraîchement arrivée, la jeune fille ne connaissait pas beaucoup d’endroits fréquentables. Aucun pour tout dire. Difficile d’être nouvelle. Rien qu’à l’Académie, elle se sentait un peu intruse. Peu de personnes arrivaient à s’habituer à sa personnalité. Et le rythme de vie était beaucoup plus intense que lorsque Madeline prenait des cours particuliers avec sa mère. Là, elle avait une tonne de professeurs différents, avec des noms différents, des caractères différents. Difficile de se fondre dans le décor. Madeline posait sans cesse des questions, ce qui dérangeait certaines personnes. Se faire une place, c’était certainement le plus dur.

      Madeline arriva sur la grande place – et maintenant, vous savez pourquoi elle y était – mais trouva bien vite que sa nuit de liberté manquait de piment, de folie, de quelque chose de divertissant. De quelqu’un peu être. Ne perdant pas son sourire pour autant, elle traversait de part en part la place, dansant, se tournant sur elle même, ses longs cheveux blonds s’emmêlant sur son petit corps … Pas pour attirer l’attention, non. Mais pour faire passer le temps. Après tout, elle devait rester toute la nuit ici. Alors, elle avait bien le droit de faire ce qu’elle voulait. Sauf que bon. Elle ne faisait pas vraiment attention aux gens qui passaient. Et l’inévitable se produit. Madeline percuta de plein fouet une personne. Confuse, elle s’excusa, d’une petite voix, puis, comme à son habitude, elle enlaça amicalement la personne, pour s’excuser. En se reculant pour la regarder, Madeline eut un autre sourire, en haussant les épaules, pour marquer encore à quel point elle était désolée. Ah, ça, c’était du Madeline tout craché. Et un calin pour un inconnu, un !

      Spoiler:
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    Et un calin pour un inconnu,  Un ! Empty Re: Et un calin pour un inconnu, Un !

    Message  Albane Mogdanovitch Mer 4 Nov 2009 - 17:03

      Al ? Un tour en ville, çà te dit ?

      Al !
      Si tu veux. Je m‘en fiche.


      Exaspérée par la nonchalance de son Familier, Kennedy se contenta de pousser un soupir agacé et posa la plume qu’elle tenait sur les feuilles qui s’étalaient sur la table devant elle, et sur lesquelles elle avait tenté de rédiger une esquisse d’article depuis le début de la soirée. Sans trouver satisfaction. Et bien, qu’à cela ne tienne ! Une pause s’imposait. Voilà pourquoi la jeune femme proposa au tigre blanc qui se prélassait mollement sur le sol d’aller faire un tour, histoire de s’aérer l’esprit et les idées. Mais comme d’habitude, celui-ci s’en fichait bien. Une vraie fiche molle, quand on y pensait. Heureusement, il prenait tout de même la peine de suivre son humaine, même s’il aurait tout donné pour se prélasser et dormir toute la sainte journée. Et toute la nuit. Ce soir-là n’échappa pas à la règle, et poussant un long soupir las mental, le félin se redressa lentement sur ses pattes, tandis que la jeune journaliste enfilait un épais pull noir par-dessus sa chemise, histoire de ne pas avoir froid. Puis quand cela fut fait, elle sortit de la chambre qu’elle occupait à l’Auberge pour se mettre en route d’un bon pas, suivie de près par Alaska, qui pas motivé pour un sou, suivait tout de même le mouvement. En sortant du bâtiment, la pensée qu’il serait peut-être temps de se prendre un appartement traversa l’esprit de Kennedy, et effectivement, elle jugea qu’il serait bon de mettre cette idée en pratique. Un peu plus tard.

      La jeune femme se mit donc à marcher d’un bon pas, une fois qu’elle se retrouva dans la rue. L’air du soir était frais mais néanmoins incontestablement agréable, le ciel était noir et le soleil, disparu. L’activité de la ville continuait cependant, bien entendu, et Kennedy aimait ces heures. On croisait peut-être moins de monde qu’en journée, à l’air libre, mais les rues n’étaient pas désertes pour autant. Se balader dans ces conditions était fort agréable. Appréciant les caresses de la brise légère sur la peau de son visage et dans ses cheveux noirs coupés courts, la demoiselle laissa un sourire flotter sur ses lèvres un instant, puis inclina la tête pour s’adresser mentalement à son Familier et lui demander où il voulait se rendre. Comme le tigre répondait laconiquement qu’il s’en fichait, encore et toujours, Kennedy haussa les épaules et laissa ses pas la guider où bon leur semblaient; et ce fut ainsi qu’elle finit par déboucher sur la place publique de la ville. Son regard vagabonda sur les terrasses des cafés qui l’entouraient, sur les gens qui passaient par là, sur ceux qui allaient boire une boisson chaude pour se réchauffer. Il y avait toujours du monde, sur cette place.

      Néanmoins, elle ne s’attendit pas forcément à se faire bousculer. Enfin, comme elle ne regardait pas vraiment devant elle, il y avait peut-être un peu de sa faute à elle, après tout. Toujours est-il que, de toutes façons, elle n’eut rien le temps de dire que déjà, elle voyait une tête blonde fondre sur elle pour l’enlacer gentiment. Et bien. Voilà une façon ma foi plutôt étonnante de s’excuser. Kennedy resta interdite un instant, n’étant pas habituée à ce genre d’excuses, et posa les yeux sur la jeune fille qui l’avait bousculée et enlacée, et qui venait de se reculer avec un petit sourire contrit. De petite taille, blonde comme les blés, grands yeux verts de l’innocence. Mignonne, ma foi. Une Académicienne ? A vue de nez, Kennedy ne lui aurait pas donné plus de 15 ans, et les adolescents, généralement, étaient étudiants à la célèbre Académie. Mais dans ce cas, que faisait-elle là, de nuit ? Excellente question. La miss voyait déjà les gros titres, « L’Académie, avec son insouciant et batifoleur de directeur et son corps professoral plus que douteux, voit la délinquance et l’insubordination prendre possession de tous les élèves ». Ou un truc dans ce goût-là. Euh mais bref, il fallait arrêter de penser boulot un instant, va.

      Kennedy se racla la gorge, puis posa les yeux sur la jeune fille qui lui faisait face.

      - Et bien, ma petite. Tu es toujours aussi affective avec les inconnus ou c‘est juste ta manière à toi de t'excuser ?

      Son ton n’était pas railleur, juste quelque peu étonné. C’était vrai, quoi : quelle idée d’enlacer un inconnu ! Ce n’était pas tout le monde qui faisait cela, voyez-vous. Mais bref. Toujours est-il que cette petite bousculade permettait une nouvelle rencontre, et les rencontres étaient toujours intéressantes. N’est-ce pas ?