Jeanne s'assit sur l'un des bancs, éreintée. Elle venait de passer deux heures et demi sur le dos d'un étalon un peu fou. En effet, même si elle adorait son familier et qu'elle passait de merveilleux moment sur son dos, monter de temps en temps autre chose qu'un Shetland lui semblait être une bonne idée. Et c'était la première fois qu'elle entrait dans ces salles de sport. Elle avait donc choisit aveuglement sa monture, ne voulant pas se fier uniquement à la jolie couleur d'une robe ou à la propreté d'un box, et s'était retrouvé sur Scream, un étalon rouan très particulier. Lorsque le palfrenier lui avait demandé son niveau et l'avait ensuite conduit vers lui, elle avait tout de suite su qu'elle allait faire un effort physique; il était sans doute encore tout jeune. Rouan, le corps parsemé également de poils blancs et noirs, de petites taches noires çà et là, la crinière et la queue noires. Sa face était large, ses naseaux généreux et bien dessinés, sa queue placée bas sur sa croupe inclinée. Son corps était si compact qu'il en paraîssait petit, mais il était simplement extrêmement massif, avec des épaules et des flancs énormes, et le cou puissant qui symbolisait fidèlement les étalons.
Jeanne avait passé deux heures et demi d'extase, tandis qu'il courrait. Elle l'avait même fait sauter quelques rondins de bois lors de la petite promenade qui avait mis fin à la monte. Heureuse, mais sale et fatiguée, la jeune femme était maintenant assise sur un banc de bois bien moins confortable que le dos de ce bel équidé. Elle saisit sa besace et en sortit sa tenue de ville qu'elle posa à côté d'elle, et se dévêtit entièrement, laissant traîner ses affaires d'équitation en un petit tas compact par terre, et se glissa dans la douche. Elle se savonna, frotta énergiquement sous l'eau chaude jusqu'à ce que sa peau fume, puis attrapa à tâtons une serviette et s'y enroula. Jeanne tira le rideau de douche et vînt se rasseoir sur le banc pour se rhabiller. Les vestiaires étaient grands, mais pas personnels, et la pudique jeune femme craignait un peu que quelqu'un se pointe.
Jeanne avait passé deux heures et demi d'extase, tandis qu'il courrait. Elle l'avait même fait sauter quelques rondins de bois lors de la petite promenade qui avait mis fin à la monte. Heureuse, mais sale et fatiguée, la jeune femme était maintenant assise sur un banc de bois bien moins confortable que le dos de ce bel équidé. Elle saisit sa besace et en sortit sa tenue de ville qu'elle posa à côté d'elle, et se dévêtit entièrement, laissant traîner ses affaires d'équitation en un petit tas compact par terre, et se glissa dans la douche. Elle se savonna, frotta énergiquement sous l'eau chaude jusqu'à ce que sa peau fume, puis attrapa à tâtons une serviette et s'y enroula. Jeanne tira le rideau de douche et vînt se rasseoir sur le banc pour se rhabiller. Les vestiaires étaient grands, mais pas personnels, et la pudique jeune femme craignait un peu que quelqu'un se pointe.