Accueil
Ama était seule dans la salle commune des Dalaviriens, assise sur un fauteuil moelleux et sombre, ses genoux repliés contre sa poitrine, une lettre à la main. Makim, son familier, un imposant léopard des neiges, se tenait couché sur le tapis, tout prés de sa petite humaine.
Le félin leva sa tête et fixa ses yeux verrons sur la petite fille frêle, aux longs cheveux noirs ondulés, habillée d'une simple robe noire, qui gardait ses yeux violets fixés sur la lettre qu'elle tenait, sans pour autant la lire.
~ Lis-la, Ama. Allez. ~
Ama ne répondit pas, ne trouvant toujours pas le courage de lire les quelques lignes que son frére aîné lui avait écrit. Elle avait peur d'apprendre une mauvaise nouvelle concernant Sora, leur jeune soeur. Elle avait peur de subir des reproches, elle avait peur ...
~ Cà suffit, Ama. Tu ne sauras jamais si tu ne la lis pas ! ~
Makim secouait sa tête, agaçé.
Ama le considéra un instant, puis elle se décida à déplier le papier. Avec une profonde inspiration, elle plongea dans sa lecture.
Le félin leva sa tête et fixa ses yeux verrons sur la petite fille frêle, aux longs cheveux noirs ondulés, habillée d'une simple robe noire, qui gardait ses yeux violets fixés sur la lettre qu'elle tenait, sans pour autant la lire.
~ Lis-la, Ama. Allez. ~
Ama ne répondit pas, ne trouvant toujours pas le courage de lire les quelques lignes que son frére aîné lui avait écrit. Elle avait peur d'apprendre une mauvaise nouvelle concernant Sora, leur jeune soeur. Elle avait peur de subir des reproches, elle avait peur ...
~ Cà suffit, Ama. Tu ne sauras jamais si tu ne la lis pas ! ~
Makim secouait sa tête, agaçé.
Ama le considéra un instant, puis elle se décida à déplier le papier. Avec une profonde inspiration, elle plongea dans sa lecture.
Ama, ma petite soeur,
s'il-te plaît, envoie moi de tes nouvelles. Dis-moi que tout va bien pour toi là-haut, dans cet autre monde, dans cette école. Plus les jours passent, plus je me dis que j'ai fait une erreur en te laissant aller là-haut toute seule. J'aurais dû t'accompagner.
Mais je sais bien que je dois rester ici au chevet de Sora.
Elle va bien, Ama. Elle est toujours dans le coma, mais le médecin voit des signes positifs ... Il dit qu'elle a de grandes chances de se réveiller ... un jour.
En tout cas, ne te fais pas de soucis pour nous.
Apprend des choses dans ton école, et reviens-nous en sachant maîtriser ton don.
Donne-moi de tes nouvelles.
Ton frére qui t'aime, Gadriel.
Ama la lit plusieurs fois.
Un sentiment de soulagement emplissait sa poitrine.
Tout aller bien pour eux.
Elle replia la lettre en quattre et la glissa dans la poche de sa robe avec un petit sourire. En même temps, elle pensait à autre chose. Elle n'avait encore jamais assisté à un cours. Elle qui avait terriblement besoin de leçons, voilà que les cours semblaient donnés tous les 36 du mois ...
La fillette soupira, mais elle gardait espoir.
Aprés tout, il y en aurait des cours. Et elle reviendrait assez forte pour protéger sa famille.
Elle se leva et s'étira, sous l'oeil attentif de Makim.
Ses yeux violets s'attardérent sur un petit vase posé sur une table de la salle commune. Prise d'une idée soudaine, elle se concentra et orienta ses pensées vers ce vase, comme elle l'avait fait quand elle était plus jeune, à l'école ...
Le vase d'une couleur rouge sang décolla lentement de la table en bois, faisant sursauter le léopard des neiges. Ama sourit, et essaya de la faire traverser lentement la piéce.
Sauf que le vase échappa à son contrôle et fusa au-travers de la piéce, avant de traverser une des fenêtres, qui se brisa en milles morceaux.
Ama retint un cri et se protégea le visage de ses bras quand les petits bouts de verres volérent à travers la piéce avant de s'étaler sur le sol, tels une mer de diamants.
Le vent s'engoufra par la fenêtre, refroidissant soudain l'atmosphére chaleureuse de la piéce.
Makim eut un claquement de langue exédé.
~ Ama ! ~
~ Oui, je sais, pardon, j'ai pas fait exprés ... ~
Un sentiment de soulagement emplissait sa poitrine.
Tout aller bien pour eux.
Elle replia la lettre en quattre et la glissa dans la poche de sa robe avec un petit sourire. En même temps, elle pensait à autre chose. Elle n'avait encore jamais assisté à un cours. Elle qui avait terriblement besoin de leçons, voilà que les cours semblaient donnés tous les 36 du mois ...
La fillette soupira, mais elle gardait espoir.
Aprés tout, il y en aurait des cours. Et elle reviendrait assez forte pour protéger sa famille.
Elle se leva et s'étira, sous l'oeil attentif de Makim.
Ses yeux violets s'attardérent sur un petit vase posé sur une table de la salle commune. Prise d'une idée soudaine, elle se concentra et orienta ses pensées vers ce vase, comme elle l'avait fait quand elle était plus jeune, à l'école ...
Le vase d'une couleur rouge sang décolla lentement de la table en bois, faisant sursauter le léopard des neiges. Ama sourit, et essaya de la faire traverser lentement la piéce.
Sauf que le vase échappa à son contrôle et fusa au-travers de la piéce, avant de traverser une des fenêtres, qui se brisa en milles morceaux.
Ama retint un cri et se protégea le visage de ses bras quand les petits bouts de verres volérent à travers la piéce avant de s'étaler sur le sol, tels une mer de diamants.
Le vent s'engoufra par la fenêtre, refroidissant soudain l'atmosphére chaleureuse de la piéce.
Makim eut un claquement de langue exédé.
~ Ama ! ~
~ Oui, je sais, pardon, j'ai pas fait exprés ... ~
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