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    Velkan Buckles

    Velkan Buckles
    Velkan Buckles

    Messages : 7
    Age : 40
    Métier : Chef de l'Akaëlia
    Nature : Kuromag
    Niveau : Expert (confirmé)

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    Message  Velkan Buckles Mar 13 Fév 2018 - 20:14


    velkan krikor
    buckles

    Homme, 39 ans,
    Kuromag (860)
    Sans-couleurs


    Identité


    Azaréthéen
    Né un 22 septembre
    Chef de l'Akaëlia
    Depuis 4 ans




    Physique

    D'une taille moyenne, d'un poids qui l'est tout autant, sa stature est loin d'être imposante. L'homme n'entretient presque pas son corps, puisqu'il n'a aucun attrait particulier pour tout ce qui est sport ou effort physique. Pas moins soignée que toute autre personne, son apparence générale n'est pourtant pas très engageante. Et s'il pourrait passer inaperçu dans un groupe, apparaissant un peu plus blasé et de mauvaise humeur que la moyenne, on ne peut pas en dire autant de ses yeux. Il a toujours eu le regard clair, mais le bleu que ses yeux arborent aujourd'hui, témoin de son penchant pour la kuromagie, est loin d'être naturel. Lorsqu'il était encore un jeune membre de l'Akaëlia, il était souvent obligé d'user de stratagèmes en tous genres pour cacher cette couleur, mais depuis maintenant de nombreuses années, ce n'est plus le cas. Il est fier de ce témoignage de sa supériorité sur bien des gens, donc il aime qu'on remarque cette différence et voir les réactions qu'elle génère. Outre ses yeux, les couleurs vives lui sont plutôt étrangères. Avec des cheveux bruns et constamment habillé de couleurs ternes ou sombres, l'extérieur du Velkan représente bien l'intérieur du personnage.

    Il suffit généralement de passer quelques instants en sa compagnie pour se sentir très mal à l'aise. En effet, il aime fixer les gens sans laisser transparaître une once de sentiment et en clignant si peu des yeux, qu'on se demande s'il n'a jamais appris à le faire. Malheureusement, cette attitude dure rarement et laisse souvent place à une humeur beaucoup plus agitée et violente. Le changement est toujours fourbe, soudain et sans raison apparente, mais quelques personnes qui lui sont proches, peuvent sûrement déceler les signes avant-coureurs. Un geste affectif, un sourire, un compliment, sont tout autant de choses qui peuvent traduire son agacement et qu'il vaut mieux fuir pour le bien de tout le monde, y compris le sien. Les multiples petites cicatrices qu'il arbore un peu partout sur le corps, sont autant de reliques de ses affrontements passés, pour la plupart dans sa jeunesse. Rares sont les blessures qui ont réellement été importantes, mais guéries à la va-vite, sans grand soin, elles ont laissé des traces plus visibles qu'à l'ordinaire. Heureusement pour lui, il semble avoir une santé de fer et n'est pas souvent malade, bien entendu, cela concerne uniquement son physique.

    Sa voix, grave sans être caverneuse, n'est pas désagréable, mais possède une fausse douceur qui, additionnée à sa façon calme de parler, a quelque chose d'effrayant. Pourtant, comme tout chez lui, elle change souvent selon ses émotions. Elle semble complètement différente lorsqu'il s'énerve, vive, forte et agressive, mais peut-être balbutiante, maniaque et presque inaudible lors de certains épisodes paranoïaques. De plus, son accent presque imperceptible en temps normal, a tendance à se renforcer dans les cas cités précédemment.

    Avant son passage par la case prison et outre ses yeux, Velkan n'était pas de ces hommes que l'on remarquait dans la rue. Évidemment, cela a changé depuis, mais même maintenant, ce n'est pas tant son physique que ses changements d'attitude qui attirent l'attention.




    Caractère

    Il est important, avant même d'aborder plus en détail le caractère de Velkan, de bien prendre en considération que cette personne n'est vraiment pas bien mentalement. Le peu de santé mentale qui a pu lui rester à un moment donné de sa vie, l'a depuis de nombreuses années abandonné définitivement. Sujet à de nombreuses crises de paranoïa et de violence, schizophrène et psychopathe sur les bords, l'utilisation de la kuromagie au fil des années n'a certainement pas amélioré un esprit déjà fragile. Lui vous dirait que l'utilisation de cette magie n'a eu évidemment aucune incidence sur sa personne, les professionnels de la santé ne seraient pas si catégoriques.

    Entrainé pour la kuromagie relativement jeune par l'Akaëlia, l'homme en garde aujourd'hui encore les séquelles. En effet, il ne supporte plus que qui que ce soit lui donne des ordres, lui dise quoi faire ou le contredise. Colérique depuis de nombreuses années, ses crises semblent avoir empiré en fréquence, comme en intensité, si bien qu'il n'est plus rare qu'il s'en prenne régulièrement à n'importe quoi ou n'importe qui. La plupart des gens qui l'entourent ont plus ou moins appris à l'éviter ou à marcher sur des œufs et heureusement, car ce cher Velkan est incapable de se modérer. Extrême et poussif, écoutant à peine les conseils de ses plus proches collaborateurs, l'homme en demande constamment toujours plus. Éternel insatisfait, il ne tolère pas les choses à moitié faites, ni les faux pas, mais en même temps, on se demande bien ce qu'il tolère. En effet, même en exécutant parfaitement la tâche confiée, il est improbable qu'il félicite qui que ce soit, se montre impressionné ou tout simplement content. La joie semble être une notion qui lui est désormais étrangère.

    Très dur avec les gens qui l'entourent, il peut l'être tout autant avec lui-même. S'il s'est fixé des objectifs, il faut qui les atteigne coûte que coûte et peu importe le prix à payer. Néanmoins, mieux vaut qu'il parvienne à ses objectifs très vite, puisque la patience n'est franchement pas son fort. Il veut tout, tout de suite et gare à celui ou celle qui tenterait de lui expliquer que cela est impossible. Car en plus de perdre de plus en plus pied avec la réalité, cet homme est fortement cruel. On ne compte plus le nombre de gens qui ont mystérieusement disparu, ou pas si mystérieusement que ça à vrai dire… Bien entendu, la plupart de ces personnes étaient en désaccord avec les principes de l'Akaëlia et, petit problème, actuellement c'est lui qui en est à la tête. Rumeurs, jugements hâtifs et accusations bancales, sont devenus monnaie courante, tout comme le chantage et autres moyens de pression en tous genres. Bref, il fait bon vivre à ses côtés. Évidemment, certains ont bien tenté de remédier au problème, mais Velkan est manipulateur, beau parleur et a su s'entourer des bonnes personnes. Alors oui, toutes ces belles qualités ont tendance à disparaître lors de ses mauvais jours, qui se font de plus en plus nombreux, mais elles restent encore suffisamment perceptibles pour sauver les meubles.

    Pour continuer avec les qualités de Velkan, cet homme est raciste. Les nomags sont une abomination de la nature, faibles et inutiles. Il ne comprend absolument pas pourquoi les magas les supportent, ni comment ils peuvent accepter de vivre avec eux. À ce stade, ce n'est plus de la haine qu'il ressent pour eux, c'est bien au-delà, et je vous passerais donc ses idées plus abjectes les unes que les autres pour remédier au problème qu'ils sont. Les nomags de naissances ne sont évidemment pas les seuls qu'il ne porte pas dans son petit cœur flétri. Incapable de comprendre qu'on puisse faire le choix d'abandonner son don, les magas qui choisissent de devenir nomags le révulsent au plus haut point. Cependant, il ne faut pas s'inquiéter, s'il est vrai que son dégoût pour les nomags est le plus fort, on ne peut pas dire qu'il apprécie beaucoup les shiromags en général, et même les kuromags ont tendance à l'irriter parfois. Soyez donc rassurés, Velkan ne vous aime sûrement pas non plus.

    Avec autant de personnes à détester, il est donc normal que tous les maux du monde soient de leurs fautes. Rien n'est jamais de son fait puisqu'il est incapable d'assumer ses erreurs et peu importe ce qu'elles sont, vous pouvez être sûr qu'il leur trouvera toujours un autre responsable. De toute façon, des coupables, il en court les rues à Gamaëlia, le gouvernement est incapable, les guildes pourries, l'aristocratie arrogante et la société, en général, complètement dégénérée. Bien entendu, n'espérez pas le faire changer d'avis, car il est excessivement borné et a les idées bien arrêtées. Il sait justifier l'injustifiable, souvent de manière totalement insensée, voire ridicule ou tout simplement irrationnelle.

    La médiocrité, les nomags… Il ne supporte pas de nombreuses choses et se cacher en est une autre. Cela fait longtemps qu'il est obligé de faire profil bas pour le bien de l'Akaëlia, mais avec le temps, une vision différente du groupuscule et une santé mentale déclinante, il trouve désormais anormal de devoir rester dans l'ombre. Néanmoins, il se trouve quelque peu tiraillé, car s'il est clairement le meilleur maga de tous les temps, l'Akaëlia n'a pas encore retrouvé sa grandeur d'antan. Sortir de l'ombre maintenant pourrait nuire au groupe et par la même occasion, nuire à ses plans. Malheureusement et malgré tout, au train où les choses avancent et à cause de la discrétion douteuse dont il fait preuve, il n'aura plus de raison d'être tiraillé encore longtemps.

    L'homme a toujours été impulsif, cependant il lui arrive parfois de se muer dans un silence pendant un long moment. Le regard dans le vide, amorphe, presque paralysé, personne n'a jamais vraiment compris ce qu'il lui arrivait dans ces moments-là. Une sorte d'absence ou d'état second, qui ne dure qu'un temps et le frustre plus qu'autre chose.

    Méprisant, égocentrique ou instable, Velkan a bien plus de défauts qu'il n'a de qualités, et si sa santé mentale fragile n'est évidemment pas étrangère à ce caractère exécrable, il serait pourtant faux de présumer qu'il n'existe aucune autre raison à cela. Après tout, Velkan n'est finalement rien de plus que le pur produit de la sympathique Akaëlia.




    Histoire

    Arrivé très jeune à Gamaëlia, Velkan est le second d'une fratrie composée de triplés, né près des frontières de Cainel, Sombréa et Azareth. De son père, gamaëlien, il ne connaît que les histoires que sa famille lui a vaguement racontées, puisqu'il est mort avant son arrivée. De sa mère, savoir qu'elle était nomag est bien suffisant.

    Tous adeptes, ou presque, de l'Akaëlia, ce sont les membres de sa famille paternelle qui ont pris soin de son éducation, celle de sa sœur et celle de son frère. Il a donc appris très jeune l'importance du Don, de la hiérarchie qui en découlait et de la place de chacun dans la société. Des préceptes simples, que lui et son frère ont très vite assimilés, contrairement à leur sœur, finalement nomag et donc trop bête pour comprendre quoi que ce soit. Le Don justement, l'apprentissage de sa maîtrise n'a pas toujours été évident pour les deux garçons, mais Velkan a très vite fait preuve de volonté et de sérieux pour son âge, bien plus que son frère qui ne semblait pas passionné par le sujet. D'ailleurs, les deux garçons étaient bien différents et si l'un était sociable, débordait d'énergie et de joie de vivre, l'autre était presque constamment seul dans son coin. À l'école, c'était encore plus flagrant et Velkan refusait tout simplement de côtoyer ses camarades ou ne cessait de les martyriser quand il en avait l'occasion. Avec des notes très limites, un désintérêt pour la plupart des matières et peu d'amis, l'école ne fut jamais quelque chose de plaisant pour lui, bien au contraire.

    Les années passèrent et le temps de choisir l'un des deux pour apprendre la kuromagie arriva. Ignorant ses petites sautes d'humeur, ainsi que son comportement parfois étrange, le choix se porta naturellement sur l'ainé de quelques minutes, dont le potentiel semblait bien plus intéressant. Les attentes d'un tel choix étaient immenses, mais la déception le fut tout autant. Le caractère déjà particulier du garçon empira, ses brusques changement d'humeur devinrent bien plus violentes et plus régulières, mais là n'était pas vraiment le problème. En effet, son frère, entraîné à le maîtriser, y arrivait facilement, bien trop facilement. La kuromagie n'étant pas une science exacte et l'apprentissage déjà commencé, on décida de persévérer. Sa tante, la personne qui l'entraînait, n'était pas quelqu'un de tendre et la pitié qu'il lui inspirait, la poussa à se montrer bien plus dure. L'entraînement devint vite insupportable pour le garçon, d'autant plus que son frère semblait s'améliorer de jour en jour et apparaissait désormais comme le plus doué des deux. Poussé à bout de manière incessante, Velkan se renferma davantage et commença à se montrer particulièrement cruel avec toute personne qui lui semblait inférieure. Il fut à l'origine de nombreux incidents, mais à aucun moment, il ne fut question de stopper l'apprentissage, puisque tout le monde était persuadé que cela s'arrangerait et que tout était encore sous contrôle. D'ailleurs, cela l'était, il suffisait d'un effort plutôt minime à son frère ou à son maître, pour calmer ses accès de violence, frustrant encore un peu plus le kuromag en devenir. Car en effet, depuis qu'il avait commencé son entraînement, il s'était bien rendu compte de la différence d'attitudes dont faisaient preuve les autres membres de l'Akaëlia. On parlait calmement à son frère, on le félicitait, on l'encourageait, tandis qu'il était engueulé et méprisé. Le garçon avait toujours eu une relation complexe avec son frère, un mélange de jalousie, de haine, d'admiration et d'une drôle de manière, d'affection. D'ailleurs, le plus jeune ne faisait rien pour améliorer cette relation bancale, s'amusant de la condition de Velkan et de sa faiblesse. Arrogant, sûr de lui, méprisant, sournois et égoïste, n'étaient que peu de ses nombreuses qualités.

    Un long moment après avoir commencé son apprentissage, le niveau de Velkan s'améliora, mais loin d'être satisfait, son maître ne relâcha pas les entraînements. L'adolescent avait peur de sa tante, il l'avait toujours vu comme une grande kuromag et savait qu'elle n'avait pas à faire beaucoup d'efforts pour avoir le dessus sur lui. C'est pourquoi, lorsque cette dernière mourut, tout changea et il se sentit enfin plus libre. Dès ce jour, le comportement du jeune homme devint nettement plus ingérable. Souvent envoyé en mission avec son frère, ce dernier devait constamment le contenir ou passer derrière lui pour limiter la casse. Évidemment, son comportement envers les autres membres n'était pas beaucoup mieux, il devenait agressif de jour en jour et surtout avec les nomags qu'il pouvait croiser. C'est également à cette période, qu'il commença à faire entendre son mécontentement concernant le traitement des kuromags au sein du groupe et il n'était pas le seul. Trop fiers pour se rendre compte du danger qu'il commençait à devenir, les dirigeants de l'Akaëlia se contentèrent de charger son frère et un autre kuromag de renforcer sa surveillance et son contrôle. Malheureusement, les choses continuèrent de s'empirer et plus sa maîtrise du don augmentait, plus il en faisait à sa tête, plus de fâcheux incidents semblaient toucher les nomags du groupe. Après un temps, mais surtout la disparition plus que douteuse du nouveau kuromag, on commença fortement à se méfier de lui. Certains lucides, décidèrent finalement de passer à l'action et de se débarrasser de la menace avant qu'il ne soit trop tard, mais ce fut un désastre complet et, avec l'aide de son frère, Velkan n'en laissa pas un seul en vie.

    Il ne dut son salut qu'à l'intervention de son frère, membre estimé de l'Akaëlia, qui contre toute attente prit sa défense auprès du dirigeant du groupe. Loin de toucher le kuromag, cela ne fit que renforcer sa colère contre ce frère qui le pensait trop faible pour se défendre et incapable de se débrouiller seul. Malgré tout, cela ne servit pas à grand-chose, puisque quelque temps plus tard l'attention se reporta de nouveau sur lui. Accusé, tour à tour, de la disparition de sa mère, de sa sœur puis de son frère, le jeune homme décida de prendre un peu de distance avec le groupe, pour qui se débarrasser du dernier membre de la famille semblait désormais une évidence. Heureusement, grâce à ses liens avec quelques akaëliens, le jeune homme n'eut pas trop de mal à quitter temporairement le groupe en un seul morceau. Bien décider à prouver qu'il n'était en rien responsable de ces disparitions, il se mit en tête de retrouver les membres de sa famille afin de reprendre sa place. Certes, il était de plus en plus en désaccord avec le fonctionnement de l'Akaëlia, mais il n'avait jamais rien connu d'autre, y était attaché et était persuadé qu'un nouveau décisionnaire pourrait arranger ce qui n'allait pas.

    Une fois parti, il ne mit pas longtemps à retrouver sa mère, malheureusement dénuée de vie depuis quelque temps déjà. La raison de cette absence d'énergie lui sembla évidente et il décida de prévenir l'Akaëlia afin de prouver qu'il n'avait rien à voir avec ça. Il lui fallut néanmoins beaucoup plus de temps et de chance pour retrouver sa sœur qui s'était installée dans un autre pays. Les retrouvailles ne furent pas très chaleureuses et alors qu'il voulait la retrouver pour prouver qu'il n'avait rien à voir avec sa disparition, il repartit sans elle et désormais coupable. De toute façon, il savait bien que la disparition qui importait le plus au groupe était celle de son frère, membre bien trop parfait pour avoir disparu du jour au lendemain sans aucune raison ou explication. Il eut beau chercher un peu partout, semant quelques cadavres en cours de route, il ne trouva presque rien, si ce n'est quelques rumeurs inutiles. Ce n'est qu'en rentrant à Sannom qu'il eut la bonne surprise de tomber sur lui, apparemment quelque peu énervé par la mort prématurée de leur sœur. Il était déjà arrivé au kuromag de perdre un affrontement, ça n'avait pas été quelque chose de si rare, mais jamais à ce point-là. Encore aujourd'hui, les souvenirs de ce moment sont encore bien flous pour lui, néanmoins une chose est sûre, si son frère n'aurait pas eu de mal à l'empêcher définitivement de nuire, il a finalement fait le choix de le livrer aux autorités. Recherché pour de nombreux meurtres et autres délits en tous genres, l'issue du procès ne surprit personne.

    Velkan, qui n'avait évidemment pas l'intention de passer le reste de sa vie en prison, accepta rapidement de prendre part à un plan d'évasion en compagnie de plusieurs autres détenus, dont certains akaëliens. Profitant d'une erreur, d'un brin de naïveté et d'un petit manque d'expérience de la part d'un gardien, le petit groupe réussit l'impensable, s'évader. Enfin, même si la plupart des membres du groupe réussirent à sortir du bâtiment, il n'y en eut qu'un qui eut l'occasion de respirer l'air de la liberté. Le kuromag savait que plus le groupe était important, plus ils auraient de chances de se faire attraper, il avait donc réussi à convaincre les membres de l'Akaëlia présent de se délester des personnes qui n'en faisaient pas partie. Étant le seul kuromag du groupe, il se doutait que son implication dans l'évasion était purement temporaire, d'autant plus que les autres magas savaient que faire confiance à Velkan était complètement fou. Il saisit donc la première occasion qui se présenta pour se "séparer" du reste du groupe. De plus, soyons honnête, l'impact d'une telle évasion aurait été bien moins important avec une demi-douzaine de détenus lâchés dans la nature. Enfin libre, il voulut retourner à Sannom, mais la sécurité de la ville ayant été revue à la hausse après l'invasion de Sombréa et étant recherché après son évasion, il dut se résigner à accoster ailleurs.

    Prenant temporairement ses quartiers à Nara, il réussit cependant à soutenir et garder contact avec ses alliés de l'Akaëlia. En effet, depuis quelque temps déjà, le groupe subissait de nombreuses dissensions internes au grand bonheur de Velkan qui n'espérait qu'une chose, qu'enfin les kuromags prennent la place qui leur appartenaient de droit. Depuis trop longtemps méprisés, contrôlés de force par leur propre famille, traités et considérés comme des armes, des objets ou des animaux, cela ne pouvait plus durer. Pourtant, ce n'est qu'en apprenant l'apparente destruction du groupe, qu'il décida finalement de revenir à Gamaëlia. Il n'eut pas de mal à retrouver ses anciens compagnons, désormais bien peu nombreux pour refuser l'aide qu'il leur offrait. Velkan avait profité de la situation délicate dans laquelle ils se trouvaient pour imposer de nouveaux membres ayant, bien entendu, les mêmes idées que les siennes. Malgré tout, il était hors de question que le kuromag ou ces nouveaux arrivants ne soient plus que de simples membres et la direction espérait bien se débarrasser de ces gêneurs une fois l'Akaëlia remise sur pied. Malheureusement, avec le retour de Velkan, les dissensions qui semblaient s'être temporairement calmés reprirent de plus belles et les chefs, jugés incompétents ou victimes d'accidents, se succédèrent à une vitesse folle. Officiellement, il aidait à la reconstruction du groupe, officieusement, il se faisait un devoir de faire échouer la moindre action des chefs qui ne lui plaisait pas. Après les piètres performances des dirigeants shiromags, la plupart de l'Akaëlia fut finalement favorable à l'idée d'un chef kuromag. Quant aux autres, on ne les laissa pas le temps de contester quoi que ce soit.

    Contre toute attente et peut-être grâce à un peu de lucidité, ce n'est pas Velkan qui prit le pouvoir, mais un kuromag qui avait été présent durant les derniers évènements qui avaient conduit à la chute du groupe. Néanmoins, grâce à ses idées similaires et son implication au sein de la guilde, il devint le bras droit du chef. Choix bien vite regretté. Le caractère anormalement instable du brun, même pour un kuromag, commença à poser de nouveau des problèmes. Les accidents avaient repris de plus belle et les deux hommes semblaient avoir de plus en plus de mal à s'accorder sur quoi que ce soit, les futurs recrus en premier lieu. S'ils étaient d'accord sur la nécessité de grossir les rangs de l'Akaëlia, le chef désirait rester prudent sur la formation des futurs kuromags en ne prenant que les meilleurs éléments, contrairement à son bras droit qui préférait former le plus tôt et le plus de nouvelles recrues possibles. Mais pire, le chef voulait rétablir le contrôle de ces recrues par un membre de la famille, chose inconcevable pour Velkan. De plus, le chef prônait la discrétion sur les actions menées, l'Akaëlia étant encore en reconstruction et donc fragile, mais l'autre n'en faisait qu'à sa tête et menaçait de dévoiler le groupe à chacune de ses sorties. Plus le temps passa et plus le bras droit se rendit compte qu'il était le seul capable de redonner au groupe sa grandeur d'antan et il fut de plus en plus clair que la cohabitation entre les deux kuromags n'était plus possible. Bien décidé à prendre enfin le commandement de l'Akaëlia, Velkan adopta des méthodes similaires déjà prises pour chasser les chefs shiromags passés et renforça son soutien au sein du groupe. D'un côté, il insistait sur le caractère abject du contrôle des kuromags et du favoritisme dont faisait preuve le chef pour l'un ou l'autre des groupes, malgré les promesses passées. De l'autre, s'indignait des mauvais résultats récents de l'Akaëlia, que cette dernière ne soit pas plus active et qu'elle doive constamment agir dans l'ombre, forçant ses membres à des compromis inacceptables. Adaptant son discours à ses différents auditoires, celui sur les nomags restait néanmoins similaire. La politique du chef sur ces personnes était déjà perçue comme laxiste, bien entendu tout était relatif, mais Velkan n'avait pas manqué l'occasion de lui taper un peu plus dessus. La vérité arrangée, les mensonges, les rumeurs, la méfiance et l'atmosphère de plus en plus malsaine, lui permirent de gagner un soutien important. Évidemment, lui non plus n'était pas épargné par son chef, mais les accidents étaient désormais quotidiens, le chantage un secret de polichinelle et l'intimidation, monnaie courante. Puis un jour, le taré finit par attaquer, manquant presque d'y laisser la vie, il prit néanmoins le dessus et le commandement de l'Akaëlia. Tout le monde ne se réjouit pas de ce changement, bien au contraire, mais la nouvelle politique bien moins permissive et surtout les soutiens importants qu'il possédait, étouffèrent toute contestation.

    Les premiers temps se passèrent étonnamment bien et le groupe, en plus de voir son nombre de membres augmenter, commença à retrouver la place perdue quelques années avant. Pour la première fois depuis longtemps, les dissensions au sein de l'Akaëlia ne semblèrent être qu'un lointain souvenir, mais les apparences peuvent parfois être trompeuses. Velkan oublia bien vite les promesses et les beaux discours qu'il avait pu tenir avant d'être chef. Persuadé que l'avenir de l'Akaëlia passerait par ses kuromags, il décida de reprendre la formation de nouvelles recrues avec quelques modifications. S'il avait bien mentionné vouloir supprimer le contrôle des kuromags par l'un des membres de la famille, il s'était bien gardé de parler de sa volonté de prendre les plus jeunes membres possible, volontaire ou non, pour l'expérience. Il n'avait pas non plus mentionné que, parce que le procéder était bien trop lent, il forcerait les kuromags à former plusieurs jeunes magas en même temps, le plus rapidement possible et à les pousser bien plus que nécessaire. D'ailleurs, tout cela pour quoi ? Quand les aspirants kuromags réussissent à supporter le procédé, l'apprentissage est souvent bâclé, faute de temps. Évidemment, les résultats de cette méthode sont bien loin des attentes du chef insatisfait qui, par conséquent, en cesse d'en demander davantage.

    Depuis peu, l'entente entre les membres de l'Akaëlia et son chef semble être fragile. En effet, délirant sur les résultats de son accession au pouvoir de l'organisation, il est persuadé qu'il est le seul capable de diriger le groupe et pire, le monde. Car oui, tout est désormais bien clair pour lui, tous les maux du monde sont dus aux nomags, mais aussi à la faiblesse des magas en général et il est bien le seul en mesure d'arranger les choses, de montrer à tous le chemin à suivre. Il sait que les gens ne sont pas prêts à adhérer à ses idées ou à ses changements, c'est pourquoi il lui faut prendre le pouvoir, contrôler absolument tout et tout le monde, ne plus laisser le choix à personne, pour enfin vivre dans son monde parfait. Naturellement, il s'est bien abstenu de dire quoi que ce soit à ses membres, mais cela n'a pas évité un mécontentement grandissant. De plus, l'absence presque totale de nomags dans l'organisation, force de plus en plus certains shiromags à effectuer des tâches parfois ingrates voire dégradantes. Sans parler de la méfiance toujours plus forte de Velkan envers tout, n'importe quoi et n'importe qui. Enfin, les conseils des soutiens de la première heure, pour la plupart kuromags, sans qui Velkan n'aurait jamais réussi à accéder au poste de chef, ne sont presque plus suivis ou écoutés.


    Aujourd'hui, la stabilité mentale de Velkan semble particulièrement délicate, menaçant à bien des égards sa place au sein de l'Akaëlia, mais aussi l'organisation elle-même. Ses idées et ses choix extrêmes, dangereux et irréalistes sont de plus en plus contestés. Néanmoins, l'homme peut tout de même compter sur son image de kuromag un poil effrayant, ainsi que quelques partisans importants, pour sauver les apparences.




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