Dans l'après midi {PV}

[hj : pour le premier qui postera à ma suite, de préférence Jin Fläm parce que je ne te connais pas.]

J'arrivai comme une fleur dans la pièce déjà sombre à cause du mauvais temps dehors. Mais rien aujourd'hui n'aurait pu atténuer ma bonne humeur. J'étais dans une forme éclatante avec les cheveux attachés en couettes. Ca faisait un peu gamine, mais j'étais à des lieux de m'en préocupper, c'était marrant. Donc pour une Nashaovienne, c'était l'essentiel.
Je m'assie à une table, permettant de faire des devoirs et y étalais mes notes de cours pour réviser. J'avais copier les notes de mes amies car je n'avais pas assisté à tous les cours. Il n'y avait personne dans la pièce et c'était dommage. En un sens en revanche c'était très bien, parce que je me serais laissée distraite et je n'aurais pas pu réviser.

HJ : qui m'appelle ???

Jin entra, quelque minute plus tard, dans las salle. N'étant à l'école que depuis quelques temps, il se devait de rattraper certains cours. Il aurait pû aisément resté dans sa salle commune, mais il voulait en profiter pour visiter l'académie... Manque de pot, il y avait déjà quelqu'un dans la salle. Une jeune fille... Elle était plus grande que lui ! La pièce était très sombre. Et la fille qui avait déjà commencé à travailler sur la table semblait assez concentré. Elle avait des cheveux attaché en couette, ce qui était assez enfantin.
Jin s'appretait à faire demi tour. Puis se retourna, mais renonça. Il fit demi tour... Et se reretourna... Puis se résigna

* Bof... Arrêtons s'être si insociable... Elle ne va pas me manger... ( euh... Je crois... )

Il traversa la salle d'une traite, et s'installa à l'opposer de la salle. Débala ses affaires, et commença à travailler

[Hj : Une Nashaovienne ! ! ! (ça fait peur, hein ?) Je suis pas beaucoup plus vieille que toi, mon annif c'était le 2 janvier ]

C'est avec beaucoup de curiosité que j'observai le nouveau venu. Je ne croyais pas l'avoir jamais vu et ne savais donc même pas comment il s'appellait. Il s'assit à l'opposé de la salle après avoir hésité bien une minute et y déballa ses affaires. Ca y est, plus la peine de penser réviser, j'étais beaucoup trop curieuse et j'avais d'ailleurs déjà complètement oublié mes fiches et mes cours. Je le laissai tranquille encore cinq petite minutes, ensuite, jugeant ce labs de temps suffisant, je me levai et arriva rapidement devant sa able. Il ne semblait pas m'avoir vu. Je m'assis juste en face et engagea la conversation.

- Salut ! Qu'est ce que tu fais ?

Je gardai mon éternel petit sourire et attendit la réponse. C'était un singulier garçon. D'assez petite taille, avec des longs cheveux blancs, de petites lunettes rectangulaire... Très...détonnant, j'avais hâte d'en apprendre plus sur lui.

HJ : Singulier garçon... Ha bon ?

Jin était plonger dans ses livres. La salle était assez sombre, ses yeux s'abimait. Mais il voulait terminé sa phrase.Il s'apprêtait à la finir, lorsqu'une voix s'adressa à lui. Il sursauta et leva la tête. C'était la jeune fille arrivée avant lui dans la salle commune. La jeune fille lui adressait un sourire. Jin la regarda pendant quelques temps, mais ne sachant pas quoi dire dans cette situation remit le nez dans ses bouquins. En cachant sa gène.

Euuuuuh... Moi ? Je.. je... travaille!

* Mais quel tache... *

Puis, il releva la tête et marmona une petite incantation en direction d'un lustre. Ce dernier s'alluma sur le champs, éclarant la salle d'une douce lumière.

Haaaa !!! C'est mieux maintenant !

[hj : lol ! Tu en connais beaucoup toi des garçon de quatorze ans aux longs cheveux blanc, aux yeux verts ? Moi je trouve ça singulier, mais si ça t'embéte.]


- Euuuuuh... Moi ? Je.. je... travaille!

- Ah...

Puis, quand le lustre s'illumina sur l'ordre du garçon, je fit de grands yeux tout ronds. Ce faire obéir comme ça, sans s'être visiblement concentré, j'avais encore beaucoup à apprendre.

- Je m'appelle Justyna Spielman, mais tu peux m'appeler Ju' ou Juju, je suis Nashaovienne, et toi ?

S'il espérait travailler tranquillement et dans le calme c'était raté avec moi dans les parages.

[ HJ : MDR ! C'est vrai qu'on voit pas ça tous les jours...J'ai fai exprès ]


Jin avait remis le nez dans ses livres, quand la fille présente dans la salle lui adressa encore une fois la parole.

Moi ? Euh... Je suis Jin Fläm, Amaësien. Enchanté.

* Encore une fille Nashaovienne ? Il n'y a donc aucun gars en Nashaovie ?

Il rabaissa la tête. Et recommença à travailler. La Nashaovienne qui était devant lui avait arrêté de travailler. Et était, apperement, décidée à engager la conversation avec Jin. Le jeune garçon releva la tête et lança un regard à l'endroit où était posé les affaires de Justyna. Ses notes n'avaient pas bougées... Pourquoi elles bougeraient ?

[hj : je m'en doutais, lol !]

- Moi ? Euh... Je suis Jin Fläm, Amaësien. Enchanté.

- Moi aussi.

A défaut d'avoir un sujet de conversation passionant, je parcouru la salle des yeux. Puis, ces paroles me revinre en mémoire. Un Amaësien ?

- Attends, si tu es en Amaësie, tu dois sans doute connaître Laure Warner ? On s'est parlé au self, c'est une chouette fille. Ou encore Arya ? Je l'ai vu se battre en duel, elle est époustoufflante ! Et toi, tu t'es déjà battu ?

Que de questions ! A défaut de papoter, j'avais décidé de passer à l'intérogatoire.

- Bien sûr que je connais Arwen, c'est une amie à moi, c'est elle qui m'a accueillit. Moi je n'ai jamais participé à un duel autrement que comme spectatrice. Mais j'aimerais bien, j'aimerais bien voir de quoi je serais capable.

Ca y était, j'étais lancée. Et sur cette dernière, je continuai :

- Quelle est ta matière préférée ? Moi c'est le soin aux créatures magiques. A ce propos, tu as un familier ?

La question méritait d'être posée.

- Non, pas du tout ! C'est très intéressant de voir comment le prof de soin aux créatures magique en parle. Moi qui croyait tout connaître sur Shonan, c'est mon familier, j'ai été surprise. Il a dit qu'un familier apparaît à son humain quand celui-ci est prêt par rapport à son don à le recevoir ou quelque chose du genre, c'est bizard non ? Parce que moi je ne me sens pas du tout plus mûre ou plus prête que d'autre qui n'ont pas leur familier.

Après cette longue, très longue tirade, je me tus pour permettre à Jin de ne pas mourir sous le flot de paroles, mais d'un autre côté, j'étais Nashaovienne et c'était ma nature.

- A ton avis, il prendra quelle forme ? Le prof a dit que la forme du familier représente le caractère de l'humain.

Puis, soudain, une idée me frappa. Moi qui avait un gibon doré, quel était mon caractère ? Ou quel trait de mon caractère ça forme révélait-elle ? Je continuai à réfléchir deux minutes puis je décidai de mettre ça dans un coin de mon esprit puis d'en discuter avec Shonan directement.

- C'est un gibon, un gibon doré.

Puis je me rendis compte de l'absurdité de ma question précédente. Comment pouvait-il savoir quel trait de son caractère était dominant et quel animal le représenterait ? Puis je me dis que ça devait être une sensation étrange de ne pas avoir de familier. Shonan m'était venu à l'âge de huit ans et on ne se quittai presque jamais. Je ne me souvenait plus des sensations qu'on avait quand on était tout seul. Tout seul. Que cela devait être terrifiant ! Moi je ne serais jamais plus seule, Shonan serait toujours avec moi, quelle idée horrible que de ne pouvoir se confier à personne de ses réflexions intimes, de ses angoisses inavouées sans peur d'être trahis ou encore jugé ? Tout à coups, j'étais pleine de compassion envers Jin qui lui était dans ce cas de figure. Je ne pouvais même pas envisager qu'il avait des moments heureux tant cette situation me paraissait invraisemblable. Mais moi-même ne l'avais-je pas connu ? Avant mes huit ans, j'ignorais tout de la relation qu'il pouvait exister entre un familier et son humain et je ne m'en portait pas plus mal. Perdue dans mes réflexion et maudissant l'absence de Shonan pour m'y aider, j'avais perdue le fil de la conversation.

[Hj : Oui ça existe un gibon doré, regarde ma signature ]

Les mots de Jin me sortir brusquement de mes pensées :

- Pas servir à grand chose ? !

Je criai presque incapable de retenir et mon ébahissement et ma colère.

- J'espère que tu auras le tien le plus tard possible ! Juste pour te rendre comptes après de tout ce que tu auras perdu.

Je m'étais levée et lui faisait face avec dans les yeux une expression de défi, j'étais hors de moi mais avec toutes les peines du monde, je repris mon calme et lançai d'une voix cinglante et tremblante d'une colère contenue :

- Voilà peut être pourquoi ton familier ne t'est pas encore apparut, tu ne veux tout simplement pas de lui. De toute façon, tu ne vis pas sans en avoir un, il paraît que même quand il ne t'es pas apparut, il existe quand même en toi. La différence c'est que moi je peux parler à Shonan et partager des choses avec Shonan et que toi non.

Vers la fin de mon discours, ma colère s'était atténuée et je mettais de nouveau murée dans mes pensées, tout en mettant rassie devant l'Amaësien. Je regrettais de mettre ainsi emportée et j'ouvris la bouche pour m'en excuser auprés de Jin, puis je me ravisait, trop fière pour avouer que j'avais eu tord. Après tout, pouvais-je vraiment lui en tenir rigueur ? Il ne savait rien de cette relation et donc ne pouvait se languir de la partager avec son propre familier. Je devais me montrer plus indulgente à son propos. Sérieux et trahissant mon intense réflexion, mon visage se transforma soudain et devint plus tranquille surtout depuis que mon éternel sourire y était réapparut. Abandonnant mon orgueil je lui dis alors :

- Excuse moi, ça fait un choc d'entendre ça. "vivre sans en avoir un"... C'est comme si tu disais que tu pouvais vivre sans une partie de toi même. Pardon, je n'aurais pas du me comporter de la sorte.

Ma mère m'aurait tué si elle avait été spectatrice de la scène, avocate de formation, elle aurait trouver ma plaidoirie insignifiante et aurait considérée mes excuses comme hors de propos. Je la chassai de mes pensées pour lever sur Jin un regard ou se mêlait la curiosité, l'indulgance, la peine et la sympathie.

[ hj : t'inquiète, c'est moi qui suis tâche ! ]

Jin vit Justina se lever, et le regarder droit dans les yeux. L'Amaësien ne bougea pas, et se contenta de soutenir le regard de la nashaovienne. Jin resta calme posé... A l'évidence, il avait dit quelque chose qui ne fallait pas... Après que la nashaovienne se soit rassise, il haussa un sourcil. Puis, elle commença à s'excuser.

- Excuse moi, ça fait un choc d'entendre ça. "vivre sans en avoir un"... C'est comme si tu disais que tu pouvais vivre sans une partie de toi même. Pardon, je n'aurais pas du me comporter de la sorte.

- C'est moi qui doit m'excuser, je ne pensais pas que ce que j'allais dire avait autant de valeur pour toi. Tu disais que tu voulais que j'ai mon familier le plus tard possible ( Oulà ! C'est français ça ? ). Cela sera sûrement vrai. Mais ce n'est pas le faite que je ne veux pas de lui. Comme je l'ai dit tout à l'heure, j'aimerais avoir un familier. Mais je ne vois pas pourquoi j'en aurais un. Si il reste au fond de moi, c'est mieux. Parce que si je lui confie des secrets, et qu'il se fait enlever... Ou pire, torturer, je ne me le pardonnerais jamais. Evidemment, je me prive de tout les bien fait de leur présence. Mais je ne risque rien.


Jin fit une pause, respira, et recommença.

Même si sa m'étonnerait que l'on veuille porter atteinte à ma vie !


Jin sourit, puis commença à mettre son sac sur son dos... Il avait d'autres choses à faire.

Excuse moi, je dois partir. Merci d'avoir discuté avec moi, j'ai trouver ça sympa.

Puis il prit la direction de la porte. Entra dans le couloir, et s'en allat.

Je restai coite devant le discours et la réaction de l'Amaësien. Lui tenait-il rigueur de ma propre réaction ? Mais je lui dit tout de même avec fougue quand il parla d'une possible faiblesse de son familier :

- Jamais ton familier ne te trahira, c'est tout bonnement impossible.

Toute ma foi et ma force de conviction accompagnait ses paroles. Mais le garçon sortit de la salle. Etrangement je me sentais soudain abattue et triste. "Il m'en voudra certainement pour toujours de lui avoir parlé comme ça" songeais-je ave amertume. Mais ce n'était pas tout, j'aurais aimé qu'il reste et que l'on continu à discuter. Je me levai avec vigueur pour chasser ces étranges pensées et reportait toute mon attention à mes révisions.