Je m'avançai parmis les plantes gelées, les fontaines...gelées et les bancs...gelés. Le jardin semblait avoir été pris en plein été dans la glace. Tout était recouvert de givre et les couleurs s'en trouvaient atténuée. Il faisait doux. En tout cas, moins froid que ces derniers jours. J'avais même pris le risque de mettre une jupe plissée marron sur des collants. J'avais froid bien sûr, mais je n'avais pas envie de remonter me changer.
Bizarrement pour une Nashaovienne, j'avais envie d'être un petit peu seule, sans l'agitation de l'Académie où la joie débordante de mes amies. Non, j'avais juste envie de calme et de ma balader ou en tout cas, de voir d'autre personne. Quiconque m'aurais vu en cet instant aurait juré que j'avais l'air triste, mais il n'en était rien ! C'est parfois l'image que les gens avaient de moi quand ils ne voyaient pas mon visage rayonner.
Revennant à de basses et matérielles préocupations, je su constater que malgré l'hiver très rigoureux, la vie n'avait pas totalement abandonnée les lieux. En effet, pas très loin, un oiseau s'était mis à chanter. Mais son chant semblait si lointain, si englobé dans le silence, si étouffé par les flocons formant un tapis uniforme au sol, qu'il mourut bientôt. Pourtant il était très tôt. Tous les oiseaux devraient être en train de chanter leur réveil ? C'était étrange. J'avais en effet préféré sortir tôt pour que mon absence ne parraîsse pas bizard et pour être sûr de ne pas être dérangée. Je du mettre une main devant mes yeux car le soleil venait de sortir des crénaux de l'Académie qui me le dissimulaient depuis un petit moment. Tournant les talons, je repris le trajet dans le sens inverse.
Bizarrement pour une Nashaovienne, j'avais envie d'être un petit peu seule, sans l'agitation de l'Académie où la joie débordante de mes amies. Non, j'avais juste envie de calme et de ma balader ou en tout cas, de voir d'autre personne. Quiconque m'aurais vu en cet instant aurait juré que j'avais l'air triste, mais il n'en était rien ! C'est parfois l'image que les gens avaient de moi quand ils ne voyaient pas mon visage rayonner.
Revennant à de basses et matérielles préocupations, je su constater que malgré l'hiver très rigoureux, la vie n'avait pas totalement abandonnée les lieux. En effet, pas très loin, un oiseau s'était mis à chanter. Mais son chant semblait si lointain, si englobé dans le silence, si étouffé par les flocons formant un tapis uniforme au sol, qu'il mourut bientôt. Pourtant il était très tôt. Tous les oiseaux devraient être en train de chanter leur réveil ? C'était étrange. J'avais en effet préféré sortir tôt pour que mon absence ne parraîsse pas bizard et pour être sûr de ne pas être dérangée. Je du mettre une main devant mes yeux car le soleil venait de sortir des crénaux de l'Académie qui me le dissimulaient depuis un petit moment. Tournant les talons, je repris le trajet dans le sens inverse.