On était en fin d'aprés-midi, un jour comme les autres.
Le quartier commercial de la ville avait perdu de son effervescence du début d'aprés-midi, mais il restait beaucoup de gens qui déambulaient ici et là, de boutiques en boutiques. Il y avait beaucoup d'adultes, seuls ou à deux, en couple, mais également des enfants survoltés les mains pleines de bonbons, avec leurs parents, et aussi beaucoup d'Académiciens, beaucoup de Nashaoviens surtout. On n'avait pas trop l'habitude des Dalaviriens dans ce quartier, mais ce n'était pas rare non plus.
Et aujourd'hui justement, on pouvait croiser une jeune Dalavirienne dans cette rue bordée de boutiques aux constructions du style purement Gamaëlien.
Une jeune fille, de taille moyenne, avec de longs cheveux sombres et ondulés, se promenait avec un air rêveur, aux côtés d'un imposant Léopard des neiges à la démarche gracieuse et aux yeux verrons. Les gens qui passaient tout près les remarquaient : il n'était pas trop de coutume de voir un Familier si imposant aux côtés d'une petite fille frêle. Mais là encore, ce n'était pas non plus une rareté, alors ils passaient leur chemin en se consacrant à leurs achats.
Ama n'avait pas l'habitude de traîner ici.
C'était même la premiére fois qu'elle venait faire des achats. D'habitude, elle se baladait un peu partout dans la ville, mais elle ne s'était encore jamais aventurées dans ce quartier. Elle regardait des groupes d'amis parlant à tue-tête et allant de boutiques en boutiques en riant sans cesse, de ses yeux violets, sans les comprendrent vraiment. Elle avait oublié ce que c'était, rire en toute innoçence au milieu d'un groupe d'amis. Pas qu'elle est oubliée de rire, loin de là, mais sa vie était un peu plus obscure depuis l'accident de ses parents et le coma de Sora. Ses études à Gamaélia lui avaient cependant redonné le sourire.
Ama s'était laissée tenter.
Elle se prenait à regarder les vitrines avec des yeux émerveillés, entrant même dans ces boutiques et observer les étalages. Elle avait fait l'acquisition d'un chapeau rigolo et d'une nouvelle robe, vu qu'elle avait pris quand même deux ou trois petits centimétres depuis l'an dernier. Elle dégustait maintenant une glace à l'italienne, purement terrienne, à la vanille et à la fraise. Cette petite douceur provenant de sa Terre natale lui redonnait le sourire, l'espoir. Elle n'aurait sû dire pourquoi.
Makim, heureux lui aussi, trottinait à côté de sa petite humaine. Les sensations d'Ama, il les ressentaient comme si elles étaient siennes. Il se sentait alors tout guilleret, aujourd'hui, observant d'un air curieux le ciel embrasé d'une intense couleur rouge. Lui non plus, n'aurait sû dire pourquoi il se sentait d'humeur joyeuse.
Le Léopard des neiges n'eut pas le temps de prévenir cette tête-en-l'air d'Ama.
Le temps qu'il tourna la tête et qu'il commençe à formuler sa pensée, la jeune fille avait déjà percuté de plein fouet un passant qu'elle n'avait pas vu, trop occuppée à observer à son tour le ciel embrasé par le soleil couchant. Elle eut le réflexe de faire tenir debout sa glace, mais il y en avait un peu qui était tout de même tombé sur la personne percutée.
Makim leva bien haut les yeux, en soupirant mentalement. Ama ignora l'air légérement exaspéré du Familier et s'empressa de s'exuser.
- Pardon, pardon, exusez-moi, je ne faisais pas attention !
Le quartier commercial de la ville avait perdu de son effervescence du début d'aprés-midi, mais il restait beaucoup de gens qui déambulaient ici et là, de boutiques en boutiques. Il y avait beaucoup d'adultes, seuls ou à deux, en couple, mais également des enfants survoltés les mains pleines de bonbons, avec leurs parents, et aussi beaucoup d'Académiciens, beaucoup de Nashaoviens surtout. On n'avait pas trop l'habitude des Dalaviriens dans ce quartier, mais ce n'était pas rare non plus.
Et aujourd'hui justement, on pouvait croiser une jeune Dalavirienne dans cette rue bordée de boutiques aux constructions du style purement Gamaëlien.
Une jeune fille, de taille moyenne, avec de longs cheveux sombres et ondulés, se promenait avec un air rêveur, aux côtés d'un imposant Léopard des neiges à la démarche gracieuse et aux yeux verrons. Les gens qui passaient tout près les remarquaient : il n'était pas trop de coutume de voir un Familier si imposant aux côtés d'une petite fille frêle. Mais là encore, ce n'était pas non plus une rareté, alors ils passaient leur chemin en se consacrant à leurs achats.
Ama n'avait pas l'habitude de traîner ici.
C'était même la premiére fois qu'elle venait faire des achats. D'habitude, elle se baladait un peu partout dans la ville, mais elle ne s'était encore jamais aventurées dans ce quartier. Elle regardait des groupes d'amis parlant à tue-tête et allant de boutiques en boutiques en riant sans cesse, de ses yeux violets, sans les comprendrent vraiment. Elle avait oublié ce que c'était, rire en toute innoçence au milieu d'un groupe d'amis. Pas qu'elle est oubliée de rire, loin de là, mais sa vie était un peu plus obscure depuis l'accident de ses parents et le coma de Sora. Ses études à Gamaélia lui avaient cependant redonné le sourire.
Ama s'était laissée tenter.
Elle se prenait à regarder les vitrines avec des yeux émerveillés, entrant même dans ces boutiques et observer les étalages. Elle avait fait l'acquisition d'un chapeau rigolo et d'une nouvelle robe, vu qu'elle avait pris quand même deux ou trois petits centimétres depuis l'an dernier. Elle dégustait maintenant une glace à l'italienne, purement terrienne, à la vanille et à la fraise. Cette petite douceur provenant de sa Terre natale lui redonnait le sourire, l'espoir. Elle n'aurait sû dire pourquoi.
Makim, heureux lui aussi, trottinait à côté de sa petite humaine. Les sensations d'Ama, il les ressentaient comme si elles étaient siennes. Il se sentait alors tout guilleret, aujourd'hui, observant d'un air curieux le ciel embrasé d'une intense couleur rouge. Lui non plus, n'aurait sû dire pourquoi il se sentait d'humeur joyeuse.
Le Léopard des neiges n'eut pas le temps de prévenir cette tête-en-l'air d'Ama.
Le temps qu'il tourna la tête et qu'il commençe à formuler sa pensée, la jeune fille avait déjà percuté de plein fouet un passant qu'elle n'avait pas vu, trop occuppée à observer à son tour le ciel embrasé par le soleil couchant. Elle eut le réflexe de faire tenir debout sa glace, mais il y en avait un peu qui était tout de même tombé sur la personne percutée.
Makim leva bien haut les yeux, en soupirant mentalement. Ama ignora l'air légérement exaspéré du Familier et s'empressa de s'exuser.
- Pardon, pardon, exusez-moi, je ne faisais pas attention !