Un thé glacé pour moi, merci ! [PV Ayame]

La jeune (plus si jeune) femme qu'était Eva avait décidé de sortir un peu de ses bureaux dans l'espoir de trouver un peu le calme d'une sortie. Bien contente de pouvoir s'aérer un peu, elle se demanda alors où elle pouvait bien partir pour se changer les idées.

Treize ans qu'elle était là ! Elle connaissait tout par coeur. Elle eut un léger soupir, se disant pour elle-même

"Eh bien Eva, tu te fais vieille ! Toutes ces années déjà !"

Elle regarda le ciel, un instant, nostalgique, remettant par la même occasion son sac à main en place, sous son bras, elle eut une idée fulgurante, qui lui décrocha une exclamation et un grand sourire

"Mais bien sur ! La terrasse panoramique !"

Le sourire aux lèvres, le sac sous le bras, elle commença à courir gaiement vers la terasse panoramique de Sannom.

...

Enfin arrivée. La jeune femme se dépécha de monter les marches, joyeuse, jusqu'à arriver au sommet. Une fois en haut, elle regarda un peu autour d'elle, puis s'aventura entre les tables pour s'en trouver une sympa, bien à la lumière, et en vue de la ville.

"Pfiuh ! Je suis extenuée ! Ils n'ont pas idée de faire des bâtiments si hauts !"

Elle posa son sac sur la table, et se tourna vers le serveur

"Un thé glacé, je vous prie."

Il la laissa quelques instants, puis lui apporta sa boisson.

"Ah, fort bien. Merci."

Elle posa son sac au sol, sortit un calpin, un crayon, et, après avoir bu une gorgée de son thé glacé, elle commença à croquer un vêtement.
Un magnifique vêtement, excentrique et original...

Ayame n'arrivait plus. Il n'arrivait plus à crer ses propres formules, ni à immaginer des vêtements- bien qu'il en aie sans doute créer plus de 100 modèles, beaucoup plus même.C'est ce qu'on appele une panne d'inspiration totale. Ca ne lui était jamais arrivé et il était déçu de lui. C'était rare mais c'était bel et bien le cas. Il avait donc décidé de prendre un bon bol d'air frais, et quel endroit idéal pour cela était la Terasse ! Mais, arrivé, la haut, Aya n'était pas content. Faute d'idée pour grimper les marches plus vite et sans se fatiguer, ne voulant pas utiliser une formule classique, le jeune homme était monté à pied. Riko n'avait cessé de dire que c'était bon pour sa santé, il n'aimait pas faire de tels efforts- soit dit en passant, il restait très fin mais l'on voyait qu'il ne faisait pas beaucoup d'exercice : il n'avais pas une masse musculaire merveilleusement dévelopée. Il avait mis un haut léopard à manche longue - il faut être courageux pour mettre ce genre de vêtements, ou alors totalement fou si l'on a peur du ridicule- et un pantalon, tout aussi moulant que son haut, noir avec des inscriptions blanches qui ne signifiaient rien, à bien regarder xD C'était lui qui avait créer ces vêtements, bien sûr. Et, comme à son habitude, Riko était autour de son cou.
Donc, il était monté par la voie normale, et la plus longue - en même temps, il avait fait plusieurs pause pendant lequelle il s'était un peu disputé avec son serpent et lui avait dit qu'il n'avais qu'à monter seul s'il le voulait absolument, avant de se faire répliquer que les serpent ne pouvait pas, techniquement, grimper des escaliers. Le pire, c'était que Riko avait raison. C'était pourquoi ils ne se parlaient plus. Pour l'instant. Ayamé finirait par oublier ce petit accrochage et retourner de lui même vers son familier. Cela ce passait toujours de cette façon, et ça n'avais pas varié une seule fois. Mais ce n'était pas le plus important. Ayamé réspirait l'air frais pour voir si ça l'inspirerais - il avait pris un carnet et un crayon avec lui, dans une poche, au cas où - sans succés. Il regarda alors autour de lui.
Sa surprise fut grand de ne voir qu'une jeune fille.. Non, une jeune femme. Elle ne portait pas d'alliance, c'était donc une demoiselle. Ayamé regardait toujours ce détail pour ne pas se tromper sur l'identité de la personne avec qui il parlait. Comme elle semblait seule, d'ailleurs, il se décida à lui adresser la parole, au risque de la déranger. Riko trouvait cette habitude étrange, car Aya parlait toujours aux gens qu'il ne connaissait pas, même si ceux-ci ne lui répondait pas ou mal. Souriant donc, oubliant momentanément ses soucis, il se pencha vers la jeune fille, jetant un regard furtif à son vêtement, sans s'y attarder. De nombreux artistes n'aimaient pas qu'on regarde leur travail en cours ou, plus simplement, qu'on les regarde travailler. Ce fait ne dérangeait pas du tout Ayamé. Mais il se contenta pour le moment d'adresser la parole à l'inconnue, cherchant à plonger ses yeux jaunes les siens.

" Bien le bonjour, jolie damoiselle. Seriez-vous gênée si jamais il me prendrait l'envie de vous rejoindre à votre table ? "

[ Je fête mon 100éme message =)]

[Wouuuuuuuhouhou \\o/ Clap clap !]

La jeune femme qu'était Evangeline ne s'apperçut pas immédiatement de la présence du jeune homme qui regardait ses travaux par-dessus son épaule. Elle s'en rendit compte lorsque Ayamé prit la parole, flattant par la même occasion la jolie femme.

Evangeline eut un léger sursaut enjoué, et se retourna légèrement vers le charmant jeune homme qui se présentait alors à elle. Haussant les sourcils, elle répondit avec amusement

"Jolie damoiselle ? Moi ? Je me fais un peu vieille"

Elle eut un léger rire et ajouta, répondant à la question du jeune adulte, d'une voix à la fois douce, calme et joyeuse

"Non, non, faites donc, je vous en prie...Je commençais justement à me sentir seule"

Elle sourit, prit son verre et une gorgée de son contenu, avant de le reposer sur la table. Elle ferma délicatement son carnet de croquis, et le poussa légèrement sur le côté de la table, son crayon par dessus.

Ensuite, elle reposa ses yeux noisette sur le jeune homme, et, haussant un sourcil amusé, elle demanda, tout simplement

"A qui ais-je affaire ?"

(Navrée ce n'est pas bien long =___=)

Bien, la jeune fille semblait sociable. Ce fut un soulagement pour Riko. Pourquoi pas pour Aya ? Parce qu'il s'en fichait. Même si ç'aurait été une personne detstable qui lui aurait dit, d'une façon pas très gentille, de partir, il se serais un peu moqué de lui et serais parti, tout simplement. Il n'imaginait pas les conséquences que ses actes irréfléchis entraînaient. Souvent, Riko s'arrangeait pour tout régler, dans l'ombre, à l'aide du familier de la personne qui avait eut une petite -ou grande - dispute avec Ayamé.. Ou alors il laissait couler l'affaire, quand il n'y avait aucun risque pour son humain.. Oui, vivre avec Aya n'était pas de tout repos. C'était l'épreuve que subissait Riko depuis un bon nombre d'années. Parfois, on se demandait comment il faisait pour survivre. Leurs caractères étaient, après tout, diamétralement oposé. Ouvrant un oeil et sortant sa langue pour capter les odeurs, il put se rendre compte que l'inconnue était tout à fait apte à devenir l'amie d'Ayamé, par son sourire. Il referma ses yeux et tenta de se rendormir. Avec Aya, il n'y arrivait que rarement. Et sachant que le jeune homme aurait besoin de conseil pour l'amménagement de sa boutique- dès qu'il trouverais un local- , Riko sentait qu'il risquait de passer des nuits blanches..
Mais revennons à l'instant présent. Ayamé fut heureux d'entendre le rire d'Evangeline et, surtout, de la voir d'accord pour qu'il reste auprés d'elle. Cela lui ferais une nouvelle amie, ce qui était toujours agréable. Il prit alors le temps de lui répondre avec de belle phrase, comme d'habitude, venues d'un autre siècle. Mais il attacha un soin tout particulier à sa présentation. Il ne la négligeait jamais. Ou très rarement.

" Vous être ressplendissante, charmante damoiselle. J'ignore votre âge - et je sais bien que ce n'est pas une chose à demander à une femme - mais vous m'apparaîssait bien jeune. Tout ceci mis à part, je me nomme Ayamé Sakuragi, artiste en attente d'une muse et futur propriétaire de sa propre boutique, ravi de faire votre connaissance. Mais, à ce propos, j'aimerais assez connaître votre nom, gente damoiselle.. "