Il y a des choses dont on aimerait mieux ne pas se souvenir, et des rêves qui s'apparentent aux cauchemars. La pièce est plongée dans la pénombre. Un jour sale, projeté par les fenêtres de l'entresol, flotte sur la poussière en suspension qui ondulent entre les piliers de ciment brut. Au fond, les bris de miroir le reflètent d'un éclat involontaire dans ce lieu où même la lumière se fait silencieuse, comme réticente. Sous ses pieds s'étirent un escalier dont elle atteint le pas. Devant elle, se trouve une chaise. Sur cette chaise, est assis un homme.
Liven a vingt-quatre ans. Sur ses traits de jeune homme se dispute la beauté insolente de sa jeunesse et la maturité naissante de sa vingtaine. Un peu maigre, les yeux cernés, la posture fatiguée, il a cet éclat dangereusement bleu dans le regard. Ses mains sont ligotées et malgré les ravages de ses nuits blanches à se torturer jusqu'à la lie de ses actions passées, il lui reste suffisamment d’aplomb pour relever la tête en signe de défi.
- Tu mêles tes fantasmes au mauvais goût ?
Elle avait voulu voir ce qu'était la magie noire.
Il lui suffisait pourtant de le voir, lui.
Liven a vingt-quatre ans. Sur ses traits de jeune homme se dispute la beauté insolente de sa jeunesse et la maturité naissante de sa vingtaine. Un peu maigre, les yeux cernés, la posture fatiguée, il a cet éclat dangereusement bleu dans le regard. Ses mains sont ligotées et malgré les ravages de ses nuits blanches à se torturer jusqu'à la lie de ses actions passées, il lui reste suffisamment d’aplomb pour relever la tête en signe de défi.
- Tu mêles tes fantasmes au mauvais goût ?
Elle avait voulu voir ce qu'était la magie noire.
Il lui suffisait pourtant de le voir, lui.