Oz Roland Dim 27 Sep 2009 - 0:22
« De la glace empêche ton coeur,
D'inspirer le bonheur.
Tu dérives, soufflé par erreur,
Dans l'impasse de la peur. » Najoua Belyzel ✖ Nom : Roland.
« Mais çà, c’est le nom de mon paternel, alors moins on le prononcera mieux ce sera. »
✖ Prénom : Oswald.
« Si je te dis appelle-moi comme çà et je te fous mon poing dans la gueule, t’as saisis l’idée ? Ouais, tout juste. Bref, je m’appelle Oz. Oz, pigé ? Deux foutues lettres, c’est pas bien compliqué. »
✖ Date de naissance : 31 décembre.
« Et bien entendu, il faut attendre le tout dernier jour de l’année pour s’voir officiellement plus âgé. Quelle chance, mais quelle chance moi je vous dis… »
✖ Âge : 17 ans.
« Pensez plutôt à l‘alcool à volonté. »
✖ Sexe : Masculin.
« Cà se voit, non ? …Le premier qui dit non, il s’en ramasse une. »
✖ Métier : Glandeur appliqué.
« Ou comment vivre sa vie en tapant dans la fortune du paternel. Comprenez-moi, faut bien qu‘il serve à quelque chose, celui-là… »
«
Je ne suis pas mignon, je suis canon. »
«
Si çà te fait plaisir de le croire… »
Certes, ce cher Oswald -que nous appellerons Oz pour éviter les représailles- n‘a rien à envier à personne au niveau physique. De là à le qualifier de pur canon de la beauté, j‘imagine que çà dépend des goûts. M‘enfin bon, laissons cet adorable crétin à ses délires narcissiques, si çà peut lui fait plaisir, et passons aux choses sérieuses.
Tout d‘abord, et parce qu‘il faut bien commencer une description quelque part, touchons quelques mots sur la taille du jeune homme. S‘il n‘est certes pas petit avec son mètre 74 et 1 millimètres (il préfère dire 1m75, 76, histoire de se rapprocher du mètre 80 mine de rien), il se fait néanmoins souvent dépasser par d‘autres personnes, généralement des garçons mais parfois aussi par quelques filles bien trop grandes pour leur bien -ou pour le sien. Cela devrait lui suffire, mais bien entendu, il n’est pas entièrement satisfait. Rien que l‘idée de se retrouver face à une personne plus grande que lui, et qui puisse donc le regarder de haut, l‘irrite profondément. Evidemment. C‘est donc le point sensible de la physionomie de monsieur, le seul qui risquerait de l‘agacer si l’on lui fait la moindre remarque. Parce que sinon, hors mis cela, le reste de son physique lui convient tout à fait. Oz est d‘un naturel très fin, il n‘a jamais eu de problèmes à ce niveau là. Svelte et mince, sans jamais paraître frêle ou fragile non plus (encore une idée qui l‘aurait agacé, tiens), il possède des membres fins qu‘il aurait peut-être préféré voir plus musclés, mais qui lui conviennent cependant. Des doigts de pianiste, aussi, bien qu‘il ne sache pas jouer du moindre instrument. Léger, il sait néanmoins faire preuve de force lorsqu‘il est suffisamment remonté et qu‘il distribue des coups aussi souvent qu‘il respire. Plutôt rapide mais surtout endurant, il est aussi habile et adroit généralement, ayant eu l‘habitude étant plus jeune de passer son temps à courir à droite et à gauche, dans les rues et sur les toits, pour se battre, faire les quatre-cent-coups et éviter de se faire tabasser par plus fort que lui. Il sait se battre, aussi, même s‘il serait évidemment loin de faire le poids face à des professionnels comme certains Chasseurs de Primes, par exemple. Néanmoins, il sait bien se défendre, et c‘est sûr que cela s’avère très pratique lorsque l‘on est incapable d‘utiliser la magie correctement (ou dans son cas, de faire exploser une vitre alors que l‘on vise un banc). M’enfin, passons.
Oz a la peau lisse et claire, un visage fin aux traits bien dessinés. La plupart du temps y est affiché un masque hautain, méprisant du naturel, mais il n‘est pas rare de voir ses sourcils se froncer d‘agacement et de l‘irritation prendre possession de son visage. Oui, pour passer d‘une expression frustrée, agacée, narquoise ou blasée à une autre, il n‘y a qu‘un pas facile à franchir chez ce cher Oswald. On l‘énerve si souvent, il faut dire. Il possède des yeux à l‘iris de jade, d‘un vert plutôt clair, et des cheveux de jais, souples et indomptables, retombant en mèches folles et noires tout autour de son visage, sur son front et dans une partie de sa nuque. Il aime donner une impression de nonchalance, tout en accordant de l‘importance à son apparence, physique ou vestimentaire. Il porte souvent des tenues simples, aux couleurs basiques comme du noir et du blanc, des chemises, des pantalons ou des pulls d’une sobriété élégante mais néanmoins seyante. La seule fantaisie qu‘il s‘accorde est au niveau des accessoires. En effet, il aime enfiler des bracelets à ses poignets, un ou deux anneaux à ses doigts, quelques autres à ses oreilles, tout cela sans que çà le féminise forcément. Cela lui donne juste un style, voyez-vous, ma foi plutôt agréable. Mais si toutes les belles gueules devaient avoir un caractère de petit ange charmant, où irait le monde, hein ?
«
Tu ne pourrais pas être un peu plus gentil et aimable ? »
«
… Et quel intérêt j‘y aurais ? »
Le caractère de ce cher et adorable Oswald ? A la fois très simple à comprendre mais néanmoins difficile à expliquer, nous allons tout de même tenter de dégager les idées principales et d’analyser tout çà. Fier comme jamais, imbu de lui-même, capricieux, gosse de riche, impulsif, égoïste, réactif, facile à énerver… Oz, quoi.
Tout d‘abord, le jeune homme est une personne à la fierté démesurée. Fierté mal placée ou fierté justifiée, peu importe, cela restant un élément primordial de la psychologie d’Oz. Elément qui pourrait le mener à sa perte un jour, avec son entêtement surtout. Car si jamais on lui braquait un flingue entre les deux yeux et qu’on lui ordonnait de se mettre à genoux pour avoir la vie sauve, il se contenterait de cracher à la figure de l’insolent. Se prosterner ? Se plier aux exigences des autres ? Se courber face à l’autorité ? Au grand jamais. Jamais. Se retrouver contraint d’obéir, de céder face au chantage, même aussi infime soit-il, reste une épreuve particulièrement frustrante et irritante pour le garçon. Un rien peut bafouer sa fierté, un rien peu le faire sortir de ses gonds et le frustrer au plus haut point. L’appeler par son véritable prénom, déjà, de un. Il veut qu’on l’appelle Oz, un point c’est tout. Il se présente bien souvent avec ce simple diminutif, d’ailleurs, Oswald étant un prénom qui l’avait toujours irrité, à partir du moment où il avait apprit que c’était son paternel qui l’avait choisi. Qu’on l’interpelle à l’aide de son nom de famille l’agace un peu moins, mais un tantinet seulement, ce « Roland » restant le lien indestructible qui l’unie encore à cette famille qu’il déteste. Et les surnoms à la con, surtout signés Vasco Fair, sont proscrits, bien évidemment. Fier, donc. Facile à vexer et à irriter, malheureusement, surtout depuis son emménagement à Sannom, également.
Entêté et obstiné, Oz est toujours persuadé d’avoir raison et que les autres ont tords. Même s’il se rend compte qu’il est dans l’erreur, il ne démordra pas de ses propos, étant trop fier pour cela. Il essaye toujours de détourner les choses pour qu’elles soient favorables à sa personne, à son égo -je dis bien essaye. Ego tout aussi important que sa fierté, d’ailleurs, les deux étant intiment liés ici. Oui, Oz est une personne égoïste. Que dis-je, égocentrique. L’idée que le monde puisse tourner autour de lui, que sa fière petite personne puisse en être le centre, ne lui paraîtrait que des plus normales. Très tôt, le garçon s’était rendu compte qu’il ne gagnait rien à privilégier l’intérêt des autres au détriment du sien, aussi s’était-il bien vite fait à l’idée de se montrer égoïste. Sa propre personne était importante, bien plus que les autres à ses yeux, et tout cela était très bien comme çà. Et puis, il était bien plus satisfaisant de se jeter des fleurs que de se sous-estimer constamment. La modestie ? A la porte. Bienvenue à la divine arrogance ! En effet, en plus d’être égoïste, égocentrique et à la limite du narcissisme, Oz ajouta l’arrogance à sa panoplie de défauts choyés, la belle et fière arrogance, qui allait de pair avec son air hautain et méprisant habituel. Oui, pour mépriser les autres, il était fort. Il l’est encore aujourd’hui, d’ailleurs, bien qu’il passe désormais plus de temps à s’énerver et à tenter de conserver sa fierté en bon état qu’autre chose. Dédaigneux envers les autres, indifférent à leur misère et à leurs petits tracas, il est aussi imbu de lui-même, et il peut même paraître parfois plutôt étonnant de le voir se donner la peine d’adresser la parole à certains. Mais ce qu’il faut préciser également, c’est qu’Oz est impulsif. Très réactif. Il lui est donc dans la plupart des cas très difficile de rester silencieux lorsqu’on l’attaque d’une façon ou d’une autre, que ce soit en l’appelant par son vrai prénom ou en racontant des choses qui l’horripilent au plus haut point. M’enfin, là encore, c’est un aspect de sa personnalité qui fait qu’il est ce qu’il est, aussi simplement que cela.
Oz est également quelqu’un de capricieux. D’autoritaire, également, n’hésitant pas à donner des ordres alors qu’il n’en a aucunement le droit, usant de l’impératif comme il respire. Egoïste, il est aussi capable de faire de véritables caprices, parfois, son côté de gosse de riche pourri-gâté ou presque, qu’il était pendant son enfance, ressortant alors. Mais généralement, Oz essaye d’occulter toutes les habitudes, ou du moins certaines, qu’il avait pris durant cette période pour les remplacer par d‘autres, se sachant égoïste et ravi de traîner le nom de son paternel dans la boue, s’appropriant un langage vulgaire et familier qu’on lui avait toujours interdit, buvant à s’en rendre ivre comme jamais il n’avait pu le faire, vivant pour lui et seulement pour lui, ses actions néanmoins dictées en grande partie par la rancune et le ressentiment. Le garçon conserve cependant un goût prononcé pour la lecture, notamment, surtout les grands classiques terriens (mais non, il ne connaît pas le Magicien d‘Oz, je parle là d‘un autre genre de classiques), qu’il avait prit l’habitude de lire et de relire étant gosse. Mais ce loisir n’étant qu’un détail, et de surcroît souvent effacé au profit de la bagarre et des insultes, il n’est donc guère connu de tous. Néanmoins, l’ex-dalavirien reste un enfant de famille aisée, cultivé donc, et qui a en conséquent reçu une éducation certaine. Education que monsieur a choisi de bafouer et de rejeter, mais cela, çà ne regarde que lui.
Oui, Oz est un insupportable petit gosse de riche autoritaire, fier, imbu de lui-même et dédaigneux, ne vivant que pour lui et pour lui seul, se désintéressant ou détestant les autres; mais ne s’abaissant jamais à aimer comme les faibles aiment, privilégiant le simple plaisir personnel à l’attachement et la dépendance. Aimer ? Il ne faut pas rêver. Il crache sur les sentiments, méprise les autres et leur foutu bonheur d’amour de faibles, refuse de s’abaisser au niveau du commun des mortels. Ce qui ne l’a pas empêché de sortir avec quelques filles, tout de même, et ceci depuis sa jeune adolescence, que ce soit pour quelques jours ou une simple nuit, mais sans jamais s’attacher néanmoins. Il fallait tout de même profiter de la vie, comprenez. Mais avant toutes choses, Oz agit comme il en a envie, ne se fait dicter sa loi par personne d’autre que lui-même, prend un plaisir maladif à emprunter les chemins détestés et mal vus des autres, trouve son contentement en se faisant détester de ceux-ci, passe plus de temps à frapper et insulter que saluer, rejette toute forme d’affection et déteste qu’on vienne lui taper sur le système de manière tordue, tout comme il n’aime pas particulièrement voir une situation lui échapper des mains ou se retrouver au pied du mur. Qu’on lui foute la paix, à lui et sa foutue manière de vivre, qu’on le laisse faire ce qu’il veut, qu‘on arrête de vouloir le changer. Qu’on le laisse vivre, qu’on le laisse crever, et ceci comme il en a envie ou qu‘il pense en avoir envie, point barre. Avancer, toujours, écraser délibérément les fleurs disposées sur le chemin que tout le monde contourne, avancer, avancer, avancer, ignorer les foutus remords à la con, avancer, foncer, détester, se faire détester, repousser toujours plus loin les limites de la déraison, cracher sur la banale normalité, ne jamais reculer, avancer, ne jamais se faire pousser ou arrêter, s’égratigner au passage, se faire mal, continuer obstinément, avancer et attendre, attendre cette fin indistincte et inévitable que l’on ne désirait pas forcément. Vivre, tout simplement. A sa façon.
« De l'Amour te manque par défaut,
Mais si l'on t'en donne trop,
Comme toujours tu tournes le dos
Sans même glisser un mot. » Najoua Belyzel
Dernière édition par Oswald Roland le Sam 9 Jan 2010 - 0:29, édité 2 fois