rentrée et achats [pv: Gabriel Scott]

- Eh ! Tu pourrais pas faire gaffe au lieu de courrir comme un dératé ? !

L'homme ne se retourna pas et continua sa course dans la plus totale indifférence. Toute personne de constitution normale aurait été capable de se rééquilibrer après avoir été poussée de telle façon. Cependant, Jimmy avait été projeté à terre sans ménagement et c'est avec une rage visible qu'il se releva en se massant les fesses de ses mains égratinées. Il aurait bien aimé le poursuivre pour avoir une explication mais il s'avoua avec peine qu'il allait trop vite. De plus, il avait déjà bien trop à faire avec ses paquets éparpillés. Il était parvenu à échapper au chaperonage de sa soeur aînée qui ne se privait pas pour commenter sans la moindre discrétion chacun de ses choix. Finalement, le jeune garçon l'avait planté devant une confiserie, la laissant dans l'émerveillement de la vitrine. Il sortit une liste de son jean "grunge" et fut heureux de constater qu'il ne lui restait plus à se munir que deux bouquins. Il fit cliqueter sa bourse de ryzs et jugea qu'elle était encore bien bombée, il reviendrait surement à la confiserie où sa soeur avait échoué.

Il reprit donc sa route, armé de ses sacs en tout genre, jalousant les autres passants qui les faisait léviter devant eux. Peut importe, bientôt il serait capable d'en faire autant... Il continua dans la rue, ignorant où se trouvaient les librairies puis finit par revenir sur ses pas et birfuqua à gauche pour reprendre la rue principale. Après quelques mètres, il y trouva une enseigne qu'il jugea prometteuse mais en s'avançant, il constata que ce n'était peut être pas exactement ce qu'il lui fallait. Jimmy en avait pleins les baskets de ses courses à la noix et souhaitait en finir au plus vite. Après tout, rien ne lui disait que les éditions qu'il recherchait n'étaient pas anciennes. Quoiqu'il en soit, on réussirait sans doute à le renseigner vers une librairie à proprement parler. Le jeune garçon poussa la porte, faisant sonner une petite cloche cristalline. En s'avançant dans la pièce, il fut saisit par une odeur étrange mais qu'il trouva tout de suite très agréable. Ca sentait le papier et le cuir avec une petite note de moisie et de poussière. Jimmy fut immédiatement intrigué par un énorme grimmoire ouvert sur une enluminure un peu terrifiante et donc d'autant plus intéressante. S'en approchant, il en profita pour déposer ses sacs qui commençaient à lui scier les mains.

Vu le ridicule du surnom, le garçon se sentit défaillir et s'empressa de corriger le tir :

- Moi c'est Jimmy m'sieur.

Il croisa les bras et posa fiérement dans une attitude qu'il considérait comme très mature tout en souriant à demi, heureux d'avoir trouvé au moins l'un de ses deux bouquins. Avec le recul il se dit qu'il aurait directement du se diriger vers une librairie plutôt que vers cette boutique mais au moins le vendeur était marrant, c'était une compensation. Tandis que Gabriel promenait ses doigts sur l'étagère, le jeune garçon détourna le regard vers la rue et haussa les surcils avec étonnement n'écoutant du coup qu'à moitié ce que disait le vendeur et prenant le livre machinalement. Ce devait être son côté nashaovien, difficile d'enregistrer plusieurs informations à la fois. Malgré tout, il assimila la dernière phrase.

- Heu...non j'crois pas j'suis en première année alors...

Mais ce n'était pas là qu'il voulait en venir.

- Dîtes, pourquoi est ce qu'il n'y a presque plus personne dans la rue ?

Quelques minutes avant elle était encore pleine de passants et voilà qu'on en voyait plus que deux ou trois avec des regards soucieux, marchant rapidement. Il fut exaspéré par sa propre bétise ! Pourquoi le vendeur en saurait-il plus que lui à ce sujet ? Néanmoins il lui semblait que la chose était inhabituelle d'après ce qu'il avait cru remarquer, les magasins ne fermeraient que dans deux heures... Il planta ses yeux turquoises et interrogateurs dans ceux de Gabriel comme s'ils renfermaient la réponse bien profondément.



[hj : c'est monstrueusement court ! Désolé, j'ai essayé de relancer un peu l'intrigue.]

Jimmy se braqua dans la seconde. Des vampires ? Ici ? Qu'est ce que ça signifiait ? Si les gens partaient cela devait vouloir signifier qu'il ne s'agissait pas d'une seule personne isolée. Ils devaient être nombreux. Si ces pensées étonnament précises et ciblées sur la réalité étaient inconnues de Gabriel, la tension qu'il ressentait devait être parfaitement visible. Il ne faut pas oublier que Jimmy pouvait faire tout ce qu'il voulait pour paraître avoir quinze ans et désintéressé, la vérité c'est qu'il en avait onze et qu'il n'était pas du tout rassuré.

- Regardez, je crois que l'un d'entre eux nous regarde à travers la vitrine.

Le jeune garçon fit un pas en arrière. Non. Pour retranscrire précisément les faits et de façon à ce que la scène apparaisse clairement à chacun, il serait plus judicieux d'utiliser le verbe "bondir". Jimmy donc, bondit en arrière, se plaçant stratégiquement en retrait du vendeur qu'il choisit définitivement de classer dans la rubrique "fou" dans le sens dangeureux du terme. Heureusement la silhouette sombre sembla se désintéressé de leur sort et poursuivit son chemin dans la rue. Laissant Jimmy stupéfié et se demandant s'il n'avait pas été jugé digne de faire un repas...

- NON MAIS VOUS ETES MALADE !

Son visage sidéré n'exprimait pas la colère mais pas mal de sentiments contradictoire. Il était limite admiratif et pourtant méprisant, effrayé et terriblement excité, désarçonné et heureux par cette expérience. Avec beaucoup plus de calme et en se rapprochant de la vitrine pour tenter de l'apercevoir à nouveau il reprit :

- Qu'est ce que vous auriez fait s'il était entré ?

Finalement il doutait que la réponse est pu le rassuré et il se concentra sur ce qui l'intriguait.

- Pourquoi êtes-vous si détaché ?

Gabriel avait beau l'air d'être un dragueur invétéré vivant dans un monde d'utopie, il ne pouvait pas ignorer la dangerosité de ces créatures et bien qu'il devait reconnaître la possibilité d'une certaine attirance du à la fascination qu'ils excersaient. Cette analyse, s'il l'avait exposé aurait certainement surpris le jeune homme vu son jeune âge mais il choisit de la garder pour lui ne sachant pas s'il pouvait tout à fait lui faire confiance malgré le fait qu'ils se connaissaient à peine.

La bouche entrouverte, un sourcil levé et un air ahuris résumait assez bien le visage de Jimmy en cet instant. Gabriel lui avait répondu avec tellement de simplicité et de naturelle qu'il ne savait pas très bien lequel des deux en cet instant était le plus ridiculement naïfs. Il commençait même à se demander s'il devait vraiment le prendre au sérieux quand il parla de faire barrière de son corps. Cependant, il devait reconnaître qu'il n'avait pas tout à fait tord et le garçon commença à se sentir honteux quand il prit conscience des raisons de sa frayeur et de sa colère. Il avait jugé les vampires sur des rumeurs et leur apparent manque d'humanité sans remettre un instant son jugement en cause. Lui qui souffrait si souvent des a-priori qu'on pouvait lui porter. Il pensait être un peu plus intelligent que cela. Il pensait qu'il était capable d'un peu plus de discernement et se sentait un peu coupable. Tout à coups, il reprit pied avec la réalité qu'il avait quitté un instant pour se perdre dans les tréfonds de sa pensée.

**Pourquoi est ce que je ne pouvais pas avoir tout simplement des cheveux sales noirs et collants ? Lilith, je te maudie...**

D'un autre côté, vu le nombre de fois où il avait maudit sa grande soeur, il n'espérait plus en être débarrassé par une intervention surnaturelle. Le petit garçon poussa un profond soupir de désespoir puis, la machoire crispé et un air d'exaspération extrème, se mit hors d'atteinte de la main du vendeur.

- Heu...désolé. Merci pour le compliment mais j'aime pas trop qu'on me touche les tifs.

Bien sûr, il allait trouvé ça étrange que deux secondes plus tôt il ne semblait pas y prêter attention et que maintenant cela l'agace mais Jimmy ne tolérait qu'à quelques personnes et encore, lorsqu'il en avait envie, le droit de jouer dans sa chevelure. Même Lilith devait parfois faire preuve de trésors de persuasion ou alors s'assurer qu'il ne s'était pas levé du pied gauche.

- Vous savez je m'excuse pour tout à l'heure. En fait je suis assez d'accord avec ce que vous avez dit m'sieur. On ne devrait pas juger les gens simplement par ce qu'on entend ou parce qu'ils ne sont pas sympathiques.

Ainsi, faute de preuve, Jimmy avait choisi d'accorder aux vampires le bénéfice du doute. Soudain, un bruit étrange en provenance de son estomac lui indiqua une profonde envie de brochettes de viande façon gamaëlienne et d'une part de gâteau au chocolat.

- Y'a des resto sympas dans l'coin ?

Jimmy considérait après sa nouvelle résolution que leur discussion était close. Cependant, il se rendit compte que cette résolution ne lui enlevait pas la peur de croiser l'un des immortels. Après tout ce n'était qu'un petit garçon encore incapable de maîtriser son don donc il avait des raisons de s'inquiéter. En fait...

- Parce que comme il n'y a personnes dans les rues, vous risquez pas de perdre des clients et vu que j'ai failli perdre la vie dans votre boutique c'est la moindre des choses que vous m'invitiez à manger un truc.

Nous avons oublié de préciser que mis à part les ryzs pour ses livres et une ou deux bricoles, Jimmy était fauché.

[désolé pour ce long retard ]

[HJ : Jimmy tu es trop fort, te faire inviter au resto comme ça ^^. Pas grave pour l'attente.]

Gabriel qui affichait un grand sourire style "nashaovien en puissance" fut surpris et un peu blessé de voir la belle chevelure ambulante se reculer avec mécontentement, était-ce pour le punir? Oui il n'y avait pas d'autre possibilité, elle (la belle chevelure ambulante) le punissait pour ces nombreux pêchés, mais pourquoi donc une punition si violente et si dure? Gabriel avait il fumé? Non mais il avait une "passion" pour les belles chevelures, passion qu'il essayait de freiner mais quelques fois et même souvent c'était plus fort que lui.

Mais revenons à nos moutons, perdu dans ces pensées il entendit à peine le propriétaire de la chevelure sacrée lui dire qu'il n'aimait pas qu'on lui touche les cheveux, à vrai dire il n'entendit que les remerciements pour les compliments qu'il avait fait au propriétaire de la douce chevelure quelques minutes plus tôt. Puis il écouta attentivement le propriétaire à la brillante chevelure sans le couper, en pensant :

*Bien sûr que j'ai raison, après tout qui d'autre que moi peut prétendre au trophée de la personne la plus belle de Gamaëlia?*

Quel rapport me direz vous? Et bien aucun mais en ce moment Gabriel avait le cerveau embrumé pour une tonne de choses. Tout d'abord, par les préparatifs de son anniversaire, puis par un projet de travail et enfin toujours au sujet de son anniversaire mais plus particulièrement au sujet des invités, parce que cela faisait plusieurs jours voir semaine qu'il n'avait vu ni Liven, ni Kai, deux personnes qu'il appréciait particulièrement.

Gabriel continuait donc à écouter le propriétaire de la lumineuse chevelure en affichant un air étonné.

*Des restos sympas?? Pourquoi faire? *

Il eut très vite une réponse à sa question mais était-ce bien sérieux d'accompagner un jeune homme qu'il connaissait à peine et surtout laisser sa boutique fermée alors qu'il n'avait presque pas vendu de livres cette semaine? Certes on pouvait dire qu'il roulait littéralement sur l'or mais quand même un ryz restait un ryz. Après avoir réfléchis quelques instants et aux vu des bruits qui s'échappaient du ventre du jeune homme il se dit qu'après tout ce n'était pas bien grave de laisser la boutique fermée quelques temps et puis on ne savait jamais si le propriétaire à la séduisante chevelure venait à rencontrer à nouveau un vampire, qu'allait il faire? Enfin Gabriel lui aussi commençait à avoir faim. Il lui adressa un petit sourire.

"Bien, comme vous m'avez l'air bien choqué par cette violente attaque de vampire il serait effectivement judicieux que je vous invite à déjeuner. Permettez-moi de prendre ma veste et mon hermine avant de partir."

Gabriel se dirigea vers le fond de la boutique où était accroché sa veste, il l'a mise, la ferma et appela Jade qui se fourra dans la veste si bien qu'on aurait dit que Gabriel venait de prendre quelques kilos au niveau du ventre. Enfin il se dirigea à nouveau vers le propriétaire à la scintillante chevelure.

"Si vous êtes prêt nous pouvons y aller mais par contre je ne sais pas trop où, nombreux sont les restaurants fermés et celui où j'ai l'habitude d'aller, est malheureusement dans ce cas là. Mais ne perdons pas espoir, il y en a une ribambelle un peu plus bas dans la rue. "

[hj : ]

Jimmy afficha un sourire angélique tout en se félicitant mentalement de son demi-mensonge. Sa culpabilité ne commencerait surement à le tracasser que lorsqu'il aurait le ventre plein et il faisait entirèrement confiance à Gabriel pour trouver un endroit où se restaurer. Après tout, le sympathique vendeur lui semblait jeune et excentrique, deux caractéristiques indispensables à toute personne se disant profiter de la vie et faire la fête. De plus, il devait connaître la ville bien mieux que le jeune Nashaovien et ce dernier pensait sérieusement être moins exposé aux mauvaises rencontres avec un adulte même aussi étrange que celui-ci. Lorsqu'il revint du fond de la boutique, Jimmy vit clairement la veste mais cherchait encore l'hermine en question quand il vit quelque chose bouger à hauteur de son abdommen.

**Ce doit être son familier.**

Jimmy avait une curiosité naturelle et tout a fait justifiée envers les familiers par le fait qu'il n'avait pas encore rencontré le sien. La plupart des "contacts" se produisant à l'adolescence, il savait que ce moment se déroulerait durant ses études à l'Académie et la forme que prendrait son familier était un mystère qui l'intéressait grandement. Il espérait que l'animal qui deviendrait son familier serait un lion, un tigre, un loup, un ours, un cerf, un cheval, un aigle, un faucon, un boa... quelque chose de gros et d'impressionnant. Quelque chose qui ne lui ressemblait pas vraiment en réalité, mais il avait déjà vu des familiers compensés les défauts ou les faiblesses de leurs humains ou encore être leur parfait opposé sans pour autant que cela pose problème dans leur relation. Tout à coups, il fut curieux de savoir quelle relation Gabriel et son hermine pouvait entretenir et son imagination ne suffisant pas, il dut en avoir le coeur net.

- Elle s'appelle comment votre hermine ?

Ses paquets sous le bras il se tenait près de la porte de la boutique d'un air intéressé qui contredisait ses pensées, une moue lassée sur le visage.

[HJ : Scuse c'est un peu court.]

[ "avec une photo de la tête de Liven" ptdr !]

Jimmy aurait du savoir à quoi s'attendre et pourtant il fut rempli d'un intense désespoir lorsque Gabriel lui conta à quel point il avait trouvé la jeune femme de vingt ans son aînée merveilleuse et incompablement belle dans sa jeunesse. C'était un mystère qu'il devrait éclaircir un jour où l'autre chez les adultes. Il suffisait d'une jolie fille et ils devenaient tous fous, n'importe quoi... Les seules filles qui l'avaient impressionné étaient sa soeur lorsqu'elle avait été acceptée à l'Académie, sa meilleure amie quand elle avait escaladé un arbre d'une dizaine de mètre et sa mère sur la photo de son mariage. Avec toute la maturité qu'il possédait, certaines choses viendraient avec le temps. Il aurait préféré ne pas s'attarder davantage sur la question mais Gabriel arrivait à la fin de son explication capilotractée et venait de le questionner.

- Hein ?

Un sourcil levé, il tourna un peu son visage vers son compagnon l'air de remettre une fois encore sa santé mentale en cause.

- Ben non.

La sincérité avec laquelle il le dit, et le ton presque outré aurait fait éclaté de rire n'importe qui. En plus sa question était ambigüe est ce qu'il parlait d'une fille comme lui il en avait connu ou de son familier. Est ce que rencontrer son familier c'était comme tomber amoureux ? Il trouva cette idée absurde. Le mieux c'était de lui en faire part.

- Enfin... Je ne comprends pas bien. Est ce que rencontrer son familier c'est comme tomber amoureux ?

On voyait clairement qu'il était sidéré et qu'il attendait une répone négative pour le rassurer.

[HJ : Je savais que ça te plairais le porte clé XD/Je voudrais finir se sujet si ça ne te gène pas, que lorsqu'on rentre dans le restaurant ce soit la fin.]

Ils avançaient lentement et les poils de l'hermine de Gabriel commencèrent à le gratouiller, finalement ce n'était peut etre pas une bonne idée de l'emmener, il fit une petite grimage qu'il essayait de camoufler à Jimmy pour ne pas qu'il croit qu'il était la cause de cette grimace. Il se tourna donc vers lui, toujours en avançant dans les rues presque désertes, avec une expression étrange sur le visage puis il se mit à rire. La première réponse de Jimmy le faisait rire, il lui avait répondus comme si c'était évident mais après tout il n'y avait pas d'age pour tomber amoureux.
Il écouta ensuite ce que disait Jimmy avant de lui répondre en réflechissant en meme temps car oui! il pouvait faire les deux.

"Est-ce que rencontrer son familier c'est comme tomber amoureux? Hum... Bonne question, je crois qu'il faudra poser cette question à l'un de tes professeurs."

Il continua à réfléchir un instant, ce n'était pas comme tomber amoureux mais en meme temps il y avait un certain lien qui se tissait, un lien fort que Gabriel ne pouvait pas expliquer. En tout cas il était sur que lorsqu'on tombait amoureux, cela ne nous gratouillais pas. Il prit la première rue à droite, ils n'étaient plus très loin du restaurant et heureusement car plus il pensait au gratouillage que lui provoquais son familier, plus cela devenait insupportable.

"Nous ne sommes plus très loin du restaurant maintenant. Pour mieux répondre à ta question, je ne dirais pas que rencontrer son familier c'est comme tomber amoureux. En fait je dirais que notre familier est un peu une partie de nous meme, un lien très fort nous unis..."

Il tapota sur la tete de Jade gentiment.

"... meme si parfois le familier en question est un peu exaspérant."

Jade leva son petit museau et lança un regard noir à Gabriel.

*Quoi? Tu parles de moi là?? Hein? Hein?*

Gabriel enfonça gentiment son museau dans le blouson avant de dire à Jimmy pour le rassurer.

"Tu comprendras lorsque tu le trouveras. Mais le plus intéressant c'est lorsque tu rencontreras ton Liven . Oui là tu comprendras beaucoup mieux la différence."

Ce n'était peu etre pas clair pour Jimmy mais c'était limpide pour Gabriel quoi qu'il en soit ils venaient d'arriver devant un charmant petit restaurant fait de briques rouges, avec une petite enseigne où était écrit "Gamapote". Gabriel sortis l'hermine de sa veste et afficha un sourire de satisfaction.

"Voilà nous sommes arrivés, je te l'accorde le nom du restaurant n'est pas très spirituel mais on y mange très bien."

Il poussa la porte en invitant Jimmy à rentrer en premier.

[EDIT Liv' : OK, le sujet est officiellement clos.]