Il avait froid. Malgré son épaisse cape de fourrure, il avait froid. Un froid glacial, mordant, insidieux, qui profitait de la moindre ouverture pour se répandre. Encore heureux qu'il n'y ai pas de vent ! Il leva la tête : comme il s'en doutait, le ciel était complètement dégagé, d'un bleu foncé teinté d'orange et rouge. Quelques étoiles commençaient à apparaître à l'est, n'ayant pas à lutter contre les lumières habituelles de la ville. Aujourd'hui, beaucoup étaient éteintes. A peine voyait-on un rai de lumière s'échapper sous quelques portes. Une, pourtant, se détachait du lot. Même si la porte était fermée à cause du froid, les rideaux de la fenêtre donnant sur la rue était attachés, révélant une ambiance chaleureuse attirant les gens comme les flammes attirent les papillons.
Orion frissonna, resserra les pans de sa cape et se remit en route. Pourquoi s'était-il arrêté ? Pour regarder les couleurs du ciel... Tiens, il faisait complètement nuit, maintenant. Il s'était encore laissé attraper par ce bleu qu'il n'avait pas vu souvent... Il sourit, amusé de lui-même, et ouvrit légèrement la porte de l'auberge. La chaleur le frappa de plein fouet, et il se hâta d'entrer pour ne pas laisser le froid extérieur pénétrer dans la salle. Un instant il resta sur le seuil et promena son regard sur les gens assis de part et d'autre. Un sourire en passant à un homme complètement ivre et il se rapprocha du comptoir pour passer commande et s'asseoir sur une chaise haute. Il chercha une table libre mais elles étaient toutes bondées, normal vu le froid. Avec un léger soupir, il se retourna vers le barman et commanda un soda pour passer le temps. La porte s'ouvrit et se referma plusieurs fois, à chaque fois le Meraga regardait qui entrait. Son repas arriva enfin, et il fut surpris de voir la dose qu'il avait reçue. Il n'avait pourtant pas commandé grand-chose ! Louche... Il goûta le plat et recracha aussitôt discrètement. Drogué ! Merde !
Il se redressa rapidement et jeta une nouvelle fois un regard circulaire sur la salle. Puis il fixa l'entrée des cuisines et surveillant qui sortait ou entrait... Personne ne lui semblait suspect. En jurant, il laissa l'assiette en plan malgré son estomac et se dirigea d'un air tranquille vers les escaliers et la chambre qu'il avait loué. Intérieurement, il bouillait. Comment la personne qu'il cherchait pouvait avoir assez de cran pour... s'attaquer directement à lui ? Comment pouvait-il savoir qu'il était suivi ? Comment pouvait-il savoir qui le suivait ? Orion jura une nouvelle fois et se retourna. Personne. En rentrant, il aurait deux mots à dire à son chef ! L'envoyer attraper un Ryzeur d'or qui gênait les vampires en lui assurant qu'il était inoffensif ! Si le gars était inoffensif, il avait deux canines plus longues que la moyenne et était né à Océania.
Un doute s'insinua dans son esprit. Ou alors... Ou alors c'était quelqu'un d'autre... Quelqu'un qui le connaissait, forcément. Un Chasseur de Prime ? Un Magassionnel ? Un autre Meraga ? Il fronça les sourcils. La situation ne lui paraissait plus aussi simple, maintenant. Mais de toute façon il ne pouvait plus reculer. Et en se mettant dans une chambre, il était sur de savoir à qui il avait affaire. Si personne ne venait, il pouvait se lancer à la chasse au Ryzeur d'or. Si quelqu'un venait... La fenêtre était ouverte. Pas fou. Il s'assit sur son lit en essayant d'éliminer des probabilités incongrues des autres. Pas simple.
Soudain, la porte s'ouvrit. Orion, qui s'était allongé, se redressa brusquement et mit une main sur la garde de son poignard. Si ce n'était pas une menace, inutile de faire peur à l'intrus(e)...
[Hj : Qui a de l'imagination à revendre ? ^^ ]
Orion frissonna, resserra les pans de sa cape et se remit en route. Pourquoi s'était-il arrêté ? Pour regarder les couleurs du ciel... Tiens, il faisait complètement nuit, maintenant. Il s'était encore laissé attraper par ce bleu qu'il n'avait pas vu souvent... Il sourit, amusé de lui-même, et ouvrit légèrement la porte de l'auberge. La chaleur le frappa de plein fouet, et il se hâta d'entrer pour ne pas laisser le froid extérieur pénétrer dans la salle. Un instant il resta sur le seuil et promena son regard sur les gens assis de part et d'autre. Un sourire en passant à un homme complètement ivre et il se rapprocha du comptoir pour passer commande et s'asseoir sur une chaise haute. Il chercha une table libre mais elles étaient toutes bondées, normal vu le froid. Avec un léger soupir, il se retourna vers le barman et commanda un soda pour passer le temps. La porte s'ouvrit et se referma plusieurs fois, à chaque fois le Meraga regardait qui entrait. Son repas arriva enfin, et il fut surpris de voir la dose qu'il avait reçue. Il n'avait pourtant pas commandé grand-chose ! Louche... Il goûta le plat et recracha aussitôt discrètement. Drogué ! Merde !
Il se redressa rapidement et jeta une nouvelle fois un regard circulaire sur la salle. Puis il fixa l'entrée des cuisines et surveillant qui sortait ou entrait... Personne ne lui semblait suspect. En jurant, il laissa l'assiette en plan malgré son estomac et se dirigea d'un air tranquille vers les escaliers et la chambre qu'il avait loué. Intérieurement, il bouillait. Comment la personne qu'il cherchait pouvait avoir assez de cran pour... s'attaquer directement à lui ? Comment pouvait-il savoir qu'il était suivi ? Comment pouvait-il savoir qui le suivait ? Orion jura une nouvelle fois et se retourna. Personne. En rentrant, il aurait deux mots à dire à son chef ! L'envoyer attraper un Ryzeur d'or qui gênait les vampires en lui assurant qu'il était inoffensif ! Si le gars était inoffensif, il avait deux canines plus longues que la moyenne et était né à Océania.
Un doute s'insinua dans son esprit. Ou alors... Ou alors c'était quelqu'un d'autre... Quelqu'un qui le connaissait, forcément. Un Chasseur de Prime ? Un Magassionnel ? Un autre Meraga ? Il fronça les sourcils. La situation ne lui paraissait plus aussi simple, maintenant. Mais de toute façon il ne pouvait plus reculer. Et en se mettant dans une chambre, il était sur de savoir à qui il avait affaire. Si personne ne venait, il pouvait se lancer à la chasse au Ryzeur d'or. Si quelqu'un venait... La fenêtre était ouverte. Pas fou. Il s'assit sur son lit en essayant d'éliminer des probabilités incongrues des autres. Pas simple.
Soudain, la porte s'ouvrit. Orion, qui s'était allongé, se redressa brusquement et mit une main sur la garde de son poignard. Si ce n'était pas une menace, inutile de faire peur à l'intrus(e)...
[Hj : Qui a de l'imagination à revendre ? ^^ ]