~ Première goutte de pluie ... ~

[H.J : Dac o dac !]

Leïla ne vit pas la tête d'Arya quand elle posa sa question, et approuva par un signe de tête quand elle lui dit sa réponse.

- Tu pourras appliquer un contre-sort quand tu sortiras, non ? Je ne pense pas que le sort soit encore très fort, et puis il finira bien par se dissiper. Mais tente le contre-sort.

Puis Arya réussi à convaincre le garde, et elle put aller aux toilettes. Quand elle revint, elle avait créée le clone, et maintenant, c'était à Leïla d'y allé.

Pendant que j'y suis, personne d'autre ne veut aller aux toilettes ?
- Euh... si, moi s'il vous plait !

Leïla fit un sourire gênée, et le garde lui demanda de la suivre.

- Euh, oui j'veux bien mais en fait, I've got a problem... j'ai ressue un sort qui m'enlève la vue, en fait...

Le vampire grogna, et se retourna. Leïla n'était pas sortie de la calle.

- Eh ben, donne moi la main j'vais te guider !

Le garde pris la main de la jeune fille qui frissonna, mais elle ne se lassa pas démonter pour autant. Elle le suivi, mais toutes les 5 minutes, elle criait de peur. Ou elle s'arrêtait. On elle serait encore plus fort la main de vampire. Du coup, celui-ci s'énerva.

- Grrr... très bien, j'vais t'l'enlever, ce sort ! Tu y verras plus clair !
- Oh merciiiiii.... !!

Et paf, il claqua des doigts, et Leïla retrouva la vue. Franchement, ça faisait du bien.
Arrivé aux toilettes, la jeune vendeuse ouvrit la porte en fonça dedans pour la refermer aussitôt, car elle avait peur que le vampire voit le clone. Celui-ci était bien là, en train d'attendre. Leïla attendit un petit peu, puis, en se cachant derrière la porte, elle fit sortir le clone, qui suivit le garde... Pour l'instant, tout se passait comme prévu.

La jeune femme resta attendit un petit peu, puis elle entrouvrit la porte, et vérifia que la voie était libre. Elle la referma aussitôt, car le vampire qui était resté vérifié que les autres filles de sortait pas pendant que Leïla était aux toilettes passait juste devant. Elle pria pour qu'il ne l’ait pas vu, et sa prière fut exaucée. Elle attendit encore, et après avoir vérifié, sortit.

Maintenant, il fallait qu'elle se repère. Par où était Sannom ? Elle marcha un petit, à la recherche d'un indice. Et puis il fallait qu'elle se dépêche aussi !! Mais elle n'eut pas à allé bien loin, parce qu'elle se rendit vite compte qu'elle était dans... un port.

Alors, elle commença à courir, à la recherche de quelqu'un, cette fois, qui pourrait lui dire quand le port de quelle ville elle se trouvait. Au bout de quelques minutes, elle trouva un pêcheur, en train de ramassé ses filets.

- Excusez-moi, on est où ?

Il fut assez étonné de la voir débarqué comme ça, essoufflé, et puis... pas habiller pour faire de la pêche.

- Bonjour, ça existe, m'admoizelle.
- Oui, oui, bonjour, mais je suis pressé, alors on est où s'il vous plait !
- Ben, ici, on est à Lasnizour.
- QUOI ?! Bon, merci.

Et c'était répartit pour un tour, Leïla se remit à courir. Lasnizour, si c'était bien là où elle se trouvait, était à 20 kilomètres de Sannom. Même en courant, il faudrait bien plus de deux heures à l'ex-nashovienne pour arriver là-bas... et ce serait trop tard. Il fallait tester la téléportation.
Même si elle savait qu'elle n'arrivait pas à Sannom directement, elle pouvait peut-être gagner quelques kilomètres. Elle s'arrêta de courir quelques instants, et se concentra. Elle essaye d'imaginer la route qui menait à Sannom, même si elle n'y était passée qu'une seule fois. Quand tout un coup...

Plop !

Pu de Leïla x). Celle-ci se réintégra sans encombre, au milieu d'une belle route bien pommée. Au début, elle paniqua. Si elle n'était pas arriver sur la bonne route ?! Aussi bien elle était à l'opposé de Sannom, pire qu'avant ! Mais une carriole la ramena à la réalité. Les chevaux qui la tirèrent faillirent la renverser, et le bonhomme qui conduisait le véhicule s'empressa de crier sur la jeune impertinente, selon lui.

- Non, mais ça va pas ?! Vous voulez vous faire tuez ?! Au milieu de la route, tranquillement ! D'nos jours, les jeunes, c'est plus c'que c'était...
- Je suis vraiment vraiment désolée monsieur, mais, euh, vous allez où ? Parce qu'en fait, je voudrais allez à Sannom, et je suis pressé, parce que c'est vraiment très grave...
- Eh, ben, t'as d'la chance, ma tite dame ! Parce que c'est là qu'j'y vais... allez monte !

Leïla, un grand sourire aux lèvres, monta à côté du monsieur, qui ne devait pas être bien méchant. Elle ne se rendait pas compte combien l'heure était grave, et elle ne savait pas que les vampires étaient sûrement déjà arrivés...

Edit Arya : Exact ^^ Et puis si tu veux ils pourront venir... Faudra m'envoyer un MP. ]

Alia était entré dans une colère noire lorsqu'il s'était rendu compte qu'il manquait une de ses trois prisonnières, lorsqu'il était revenu de son attaque massive de Sannom. Il avait puni purement et simplement le garde de faction, qui ne risquait plus de faire la moindre erreur désormais. Mais cette erreur n'avait heureusement pas été comprometante. En effet, même si une des prisonnières avait pû s'échapper et prévenir la capitale de l'invasion vampirique, Alia et ses aliés avait tout de même réussi à prendre le contrôle de la ville. Ils avaient tués une grande majorité de personnes haut-placées, il n'en restait qu'une minuscule poignée toujours en cavale. Bref, tout c'était très bien passé.

Malgré tout, Alia aimait la perfection, et il restait quelques petits problèmes à résoudre.
C'est pourquoi il avait quitté Sannom aujourd'hui pour se rendre à leur quartier général de départ, où il retenait prisonnières deux habitantes de la capitale désormais sous son commandement. Le chef des vampires avait ordonné, lorsqu'il avait appris que la cheffe des Magassionelles avait berné un de ses gardes en créant une illusion, de séparer les deux prisonnières. Elles reposaient toutes les deux dans une cellule individuelle, d'un bout à l'autre du long couloir des cachots, situé dans les sous-sols. Cette fois, des gardes se trouvaient postés à l'entrée du couloir et devant les deux cellules, armés jusqu'aux dents. Ils étaient sur le qui-vive 24h/24, car ils savaient que leur chef ne tolérerait plus une seule erreur. Les gardes saluèrent leur chef d'un garde-à-vous lorsque ce dernier passa devant eux, accompagné de deux autres vampires, sa longue cape noire et rouge traînant sur le sol obscur. Alia passa devant la cellule de la cheffe des Magassionels, qui était leur " hôte é la plus importante, en saluant les gardes de faction, pour continuer sa route jusqu'au bout du couloir, quelques mètres plus loin. Les deux gardes postés devant la lourde porte cadenassée se mirent aussitôt au garde-à-vous. Alia eut un sourire impénétrable.

- Messieurs, laissez-moi donc entrer. Je dois parler à la demoiselle.

Un des deux gardes déglutit pour on ne savait quelle raison, sembla prendre son courage à deux mains et balbutia :

- Désolé chef, mais ... les règles ... Je ... Si je dis Anaresta ah ?

Le sourire du chef des vampires s'élargit.

- Je réponds Erasnama Kel Opade. Je vous félicite de respecter les consignes de sécurité, garde.

Le garde sembla se détendre et un sourire se dessina sur son visage blâfard.
Il seretourna alors et tapota l'imposant cadenas posé sur la clanche de la porte de la cellule, plusieurs fois, dans un rythme régulier, et marmonnant entre ses dents. Soudain, le cadenas s'ouvrit, en laissant découvrir un autre du même genre, plus petit, et ce fut cette fois au deuxième garde de marmonner des incantations du bout de sa lance. Finallement, les cadenas s'ouvrirent, et la lourde porte s'ouvrit, laissant découvrir une petite pièce obscure et pussièreuse. Alia remercia les gardes, rajusta sa cape et pénétra dans la cellule, seul. Les gardes refermèrent la porte et se postèrent derrière, à l'affût du moindre bruit suspect. Alia fit quelques pas sur la paille étalée sur le sol, et un sourire narquois affiché sur son visage pâle comme la mort, il s'arrêta et lança :

- Je vous souhaite bien le bonjour, mademoiselle.

La fillette assise dans un coin encore plus sombre de la pièce leva des yeux meurtriers vers lui. Le sourire du chef des vampires s'élargit encore plus. Il laissa un instant de silence pesant passer, puis il reprit la parole :

- Je viens vous annonçer une bien bonne nouvelle. Vous allez sortir d'ici.

Face au regard noir et à la voix sèche de la fillette, Alia esquissa un sourire sur son visage pâle comme la mort. Ama ne l'impressionnait guère, mais il aimait sa hargne. Elle ne serait peut-être pas complétement inutile, en fin de compte. Le vampire rajusta sa lourde cape noire sur ses épaules en continuant de fixer la jeune fille de ses prunelles rouges sang. Il lui répondit donc de sa voix tranquille, gardant ce léger sourire qui ne démentait en rien le sérieux de ses propos et de son expression.

- Ce que je voux veux ? Oh, en vérité, pas grand chose. Je vais vous faire sortir d'ici, comme je le disais.

Le chef des vampires marqua une pause, laissant un court instant de silence s'installer puis il reprit d'une voix plus sérieuse encore, sans sourciller une seule fois, gardant le regard résolument et dangereusement fixe.

- Je vais néanmoins vous demander quelque chose en contrepartie.

Ignorant superbement l'expression malveillante de la fillette, Alia continua :

- Vous allez rejoindre Sannom, la ville, l'Académie, comme si de rien n'était. D'après ce que je sais, vous n'avez pas beaucoup d'amis, votre retour passera sûrement inaperçu. Du moins, j'ose espérer que vous fairez en sorte qu'il le soit. Voyez-vous, je ne manque pas d'espions. Quelques personnes fort dérengeantes ont néanmoins échappés aux mains habiles de mes hommes. Il serait préférable de les arrêter au plus vite, et pour cela, j'ai besoin de nombreuses personnes sur le coup ...

Nouveau silence.

- En définitive, ce que j'attends de vous, mademoiselle, c'est que vous me serviez de sorte d'agent infiltreur dans l'Académie. Vous ouvirez l'oeil, vous enquêterez pour mon compte. Sans vous faire prendre et sans en parler à qui que ce soit, bien entendu.

Alia ignora les cris ulcérés de la jeune fille. Il continua de sourire, son regard se fit dur comme la glace, son murmure tranchant comme une lame.

- Bien entendu, vous pouvez refuser. Néanmoins ...

Le sourire d'Alia s'élargit.

- Je pourrais me mettre très en colère suite à votre réponse négative, et quand je cède à la colère, il m'arrive d'ôter accidentellement la vie à plusieurs personnes qui n'ont rien demandé. Sachez que j'ai Sannom et son Académie sous mon contrôle. Je pourrai concentrer ma colère sur un endroit, et épargner les autres, juste parce que je suis magnanime. Mais des personnes mourront. Des innocents. Bref, la question est ...

Regard de glace.

- ... Combien d'innocents laisserez-vous mourir pour une faute que vous aurez commise ?

Sentence. Menace. Elle ne refuserait pas.
Sourire.

- Alors ?

[Hj : A mon tour x) ]

La porte s'ouvrit brusquement, et le vampire de garde rigola en voyant la mine furieuse de son collègue.

- Je t'avais dit !
- C'est bon ! Ils l'ont emmenée où ?
- Euh... On est quel jour ?
- Jeudi !
- Avec Raln.

Le vampire de garde grimaça.

- Elle a dû se prendre une raclée...
- T'as toujours pas digéré de ne pas l'avoir battu au dernier tournoi ?
- Tal'rak ! (La ferme ! )

L'autre rigola et se dirigea vers un autre bâtiment. Contrairement aux cellules qu'il venait de quitter, celui-ci était en bon état et assez bien éclairé par les rayons du soleil à travers les fenêtres. Il passa devant plusieurs portes et s'arrêta devant une semblable à toutes les autres, sans hésiter. Il frappa deux fois, attendit un peu et entra.

- Raln, je viens prendre l'humaine.
- 'Tends...

Le nommé Raln était entièrement concentrée sur une partie d'échec qu'il disputait avec une humaine blonde, âgée d'une vingtaine d'année. Elle avait l'air fatiguée et assez mal en point, ce qui ne l'empêchait pas de se concentrer également sur la partie. Le vampire bougea une pièce lentement, en réfléchissant bien. Arya sourit, et bougea une pièce à son tour.

Pat ! Tu n'as pas gagné cette fois, Raln !
- Raaaaaah... T'es bien la seule humaine contre laquelle j'ai fait si peu de victoires et autant de pat !
- C'est bon, t'as fini ?
- Ouais ouais, c'est bon. Pourquoi tu veux la prendre ?

Arya regardait chacun des vampires quand ils prenaient la parole. Elle connaissait Raln depuis presque un mois maintenant, et il était de loin le vampire le plus sympathique qu'elle avait pu trouver. Pourtant, ce n'était pas un ange. Cela voulait tout dire des autres vampires... Surtout de ceux qui la gardaient la nuit.

- Alia la demande. Je crois que ton séjour parmi nous est fini, ma jolie !

Arya pâlit d'un coup. Alia voulait la voir ? Cela ne présageait rien de bon. La seule et dernière fois qu'elle l'avait vu, c'était quand celui-ci lui avait annoncé les résultats de l'invasion avec un grand sourire, et le fait qu'elle allait être séparée d'Amanuella et Leïla. Elle ne savait pas ce qu'il en était advenues depuis, mais en menant discrètement sa petite enquête parmi son entourage vampirique, elle avait cru comprendre qu'il ne leur était rien arrivé de fâcheux, heureusement.

Elle était donc tentée de ne pas suivre le vampire, mais ce n'était certainement pas une bonne idée... Machinalement, elle passa une main sur la cicatrice qui ornait la base de son cou. Non, c'était une très mauvaise idée : elle avait déjà testé. Elle se leva donc doucement et se dirigea vers le vampire.

- Eh, Arya, demande à Alia de m'en laisser un peu quand il en aura fini avec toi ! Tu peux bien faire ça pour moi, non ?

La jeune fille ne répondit pas. Elle n'était pas du tout rassurée, et préférait ne pas répondre pour ne pas laisser transparaître les tremblements qui allaient immanquablement secouer sa voix. Elle se contenta de sourire faiblement à Raln et de se faire entrainer par son accompagnateur jusqu'à un nouveau bâtiment miteux. La porte grinça atrocement quand le vampire l'ouvrit, puis ils empruntèrent un passage souterrain creusé récemment, d'après l'aspect des murs du tunnel. Un frisson parcourut son dos quand ils débouchèrent à l'air libre. Il faisait étrangement froid, après toutes les salles chauffées où elle était d'habitude emmenée. De plus, elle n'avait sur elle qu'un T-shirt, un pull à moitié déchiré et un jean assez sale.

Un sourire sadique du vampire plus tard, elle fut propulsée dans une salle à la température supportable qu'un peu trop froide, face à un bureau qui lui semblait familier. Derrière le bureau et dos à elle se trouvait Alia, qui se retourna quelques secondes plus tard. Son expression était toujours neutre, il n'affichait rien. C'était assez déstabilisant, d'ailleurs. D'habitude, tout le monde avait au minimum une attitude désintéressée ou méprisante, mais là... Arya ne put retenir un autre frisson, mais noircit son regard. Même si elle n'était pas rassurée d'être là, elle n'était pas contente. Quoi de plus normal ? Cela arracha un semblant de sourire au chef des vampires.

- Bonjour, Mlle Evans... Toujours aussi fâchée, à ce que je vois...

Silence.

- Bon, je n'irai pas par quatre chemins. La situation à Sannom s'est plus ou moins pacifiée ces derniers temps, et je n'ai plus de raison de vous garder enfermée ici. De plus, je ne pense que ce n'est pas très pratique pour vous... Aussi ais-je décidé de vous rendre votre liberté, mais...

Avait-elle bien entendu ? Elle était libre ? Libre de partir d'ici, de Sannom peut-être... Non, elle allait rester, ne serait-ce que pour contrer ces vampires, ces ordures qui...

- Mais, je maintiens le sort qui vous prive de vos pouvoirs. Ainsi je suis à l'abri d'une éventuelle rébellion de votre part... Vous gardez également le poste de chef des Magassionnels. Je n'ai trouvé personne d'autre de qualifié...

C'aurait été trop beau. Elle était bloquée, maintenant, obligée de rester à Sannom... Bon, au moins, elle n'aurait plus à supporte les immortels toute la journée. A propos d'immortel, Alia s'était de nouveau placé vers la fenêtre et lui tournait le dos. Devait-elle en conclure que c'était fini ? Elle pouvait partir ?

- Ah, une dernière chose...

Il se tourna de nouveau.

- J'aimerais que vous passiez directement au quartier général des Magassionnels avant de rentrer chez vous... Je pense que la guilde est un peu désorganisée.

Une esquisse de sourire étira les lèvres du vampire. Puis elle montra la porte d'un signe de tête en regardant Arya : c'était assez clair. La Magassionnelle lui adressa un sec signe de tête en retour et sortit d'un pas qui se voulait assuré. Elle vérifia que personne ne l'attendait derrière la porte et soupira bruyamment. Son cœur battait à cent à l'heure. Elle n'avait pas pensé sortir de cet entretient indemne... Elle était vraiment soulagée.

Ce ne fut qu'un peu plus tard, lorsqu'elle sortit du Bureau général par la porte de derrière, qu'elle prit pleinement conscience des paroles du vampire. En y réfléchissant, elle n'avait eu aucune information sur la ville, et n'avait strictement aucune idée de ce qui s'était passé pendant sa période de captivité. Il y aurait bien quelques journaux au QG...

N.B. : Un pat aux échecs est un match nul.