Cours 1 [Familiers] années 1, 2...

Le professeur Asriel était assis à son bureau. Un magnifique exemplaire de la fin du XVIII éme, sur lequel trônaient un vieux grimoire ouvert sur un présentoir, trois plumes splendides dans un pot en bois sculpté accompagné d’un encrier et un sous main vert sombre très classique. Il croisait ses mains et y reposait sa tête. Il attendait l’entrée des élèves.
La salle était plus vaste que les autres salle de cours pour permettre aux élèves d’y circuler facilement et les tables étaient alignées par rangée de trois. Laissant suffisamment de place entre elles pour permettre au professeur de s’y déplacer sans pour autant se prendre les pieds dans les différents sacs. Il fallait être pragmatique.

Sur tout le mur droit (en prenant la place du tableau), s’étendaient de larges baies vitrée qui donnaient sur le parc encore sombre à cette heure de la journée. C’est là que ce dérouleraient les cours demandant d’être à l’extérieur.

Sur le tableau noir comme le basalte, une consigne était inscrite : Présentez votre identité et votre maison en entrant.

Le professeur Asriel se retourna vers son familier qui hocha la tête à sa demande informulée. Oui, c’était l’heure. Le loup tourna sa belle tête vers la porte attendant d’une minute à l’autre l’arrivée des élèves. Pendant ce temps, Duncan Asriel relisait ses fiches de cours. A l’extérieur, pies, rouges gorges, moineaux, tourterelles ou encore chardonnerets s’étaient donnés rendez-vous pour un concerto des plus agréables. Les portes-fenêtres ouvertes sur trois arbres immense qui tenaient lieu de scène aux musiciens improvisés, ne permettait étrangement pas l’entrée du froid. Un sort magique radoucissait l’endroit tout en permettant au vent d’y circuler. Les conditions étaient idéales pour un premier cours.


[HJ : Quelques messages d'entrée seront tolérés, mais pas dix pages non plus. La description générale de la pièce comptera pour tous les prochains cours. Pas de retard, VOUS ETES A L'HEURE ! Fourniture habituel, livre cahier ou bloc-note ou feuilles de parchemin, stylo et/ou plume, etc...]

J'ouvris la porte doucement, comme si je n'étais pas sûr de mon coups. N'ayant jamais assistée à un cours dans cette salle, je ne savais pas vraiment à quoi m'attendre. Puis je vis le professeur et la consigne au tableau. Je me sentis observée par un autre regard, celui de...d'un loup ! Il était intimidant, et je faillis reculer, mais j'avançais tout de même, mal à l'aise sous ce double regard. J'étais assez surprise d'observer que j'étais la première et cette surprise se transforma très vite en allégresse me tirant un sourire et me rendant confiance en moi.

- Justyna Spielman, je suis Nashaovienne.

J'avais pris tout particulièrement attention à la prononciation de mon nom (Youstina Schpilmane) et m'assis au deuxième rang, encore trop intriguée et intimidée par le loup pour oser me rapprocher. Ce n'est pas que j'étais froussade, loin de là ! Mais j'avais hâte que Lina, Leïla, Arwen, Caliban...(bref, toute la bande) rapplique à ce cours. Déjà, j'entendais des bruits de pas dans le couloir car j'avais laissé la porte entre ouverte.

Leïla arriva tranquillement en cours. Pas en retard, pas décoiffée, pas d'oublie de crayons, de cahier ou quoi que se soit d'autre...tranquille quoi. Et fière ! Rien oublier et ne pas être en retard la rendaient fière d'elle !
Mais elle allait s'assoir sans s'être présentée ce qui cassa tout. Elle vit ensuite la remarque au tableau.
*Oups !*
Elle se leva et regarda le professeur.
Excusez-moi ! Je n'avais pas vu...Je m'appelle Leïla Desmi et je suis en nashaovie.
Elle se rassit, un peu gênée. Puis, elle vit le loup. Loin d'elle, elle était au 3° rang. Elle plongea son regard dans le sien, et fut tout de suite soulagée. Ce n'était un vrai loup qui mangeait tout ce qu'il voyait ! Comme les loups de Gamaëlia !

Edit Duncan Asriel : Prends garde aux participes passés et à leurs accords, j'ai crrigé les fautes les plus visibles.

Je vis entrer Liven et lui souri avant de me rendre compte de son indiférence. Je pris un air vexé, des plus réussis et tentai de lui montrer tout mon mépris. Ensuite arriva Leïla et mon visage s'illumina, oubliant un instant la froideur du Dalavirien. Quand elle se fut assise, je ne pus m'empêcher de me retourner, elle était juste derrière moi.

- Ca va ? Je ne savais pas que tu avais pris cette option.

Et oui, je bavardais encore et toujours, évidemment dans l'impossibilité de me rendre compte que je pouvais d'une manière ou d'une autre perturber le cours. D'ailleurs, avec la nouvelle Dalavirienne qui venait d'entrer, on n'étaient que 4, je ne risquais pas de géner grand monde.

[hj : Vous êtes tous là désormais. Pas de retard toléré, d'autres élèves que ceux présents peuvent intervenir, cela voudra dire que vous devez participer à ce cours à l'avenir.]


Le professeur observa tour à tour ses élèves entrer dans la salle en notant leur nom et leur maison, puis se leva devant le tableau.

- Bonjour à tous. Je suis le Professeur Asriel, et je serais votre professeur de Soin aux Créatures Magiques. Aujourd'hui nous allons aborder la notion des familiers que nous poursuivrons lors de votre seconde année. Tout d'abord, quelqu'un peut-il me dire ce qu'est un familier ?

Duncan Asriel parcoura la salle des yeux et avisa deux jeunes filles qui avaient papoté avant que lui-même prenne la parole. Il trouva le nom de l'une d'elle et décida de l'interroger.

- Mlle Desmi ?

[Hj : Je vais paraître vache : On corrige les fautes des autres, mais on n'est même pas capable de ne pas en faire chez soi...
[quote"Duncan Asriel"]Duncan Asriel parcoura la salle des yeux[/quote]Je trouve que c'est un manque de respect, car ce qu'ils écrivent est parfaitement compréhensible.]

Arya écouta attentivement, et fut extrêmement déçue de ne pas être interrogée. La question était si facile ! Au cas où Leïla n'aurait pas la réponse, l'Amaësienne leva la main. Mais elle n'avait pas l'intention de la tenir comme ça éternellement.
Prise d'une intuition, elle regarda Arwen, et sourit. Son amie semblait bien s'amuser, mais elle était sûre que cette dernière ne savait pas plus ses cours que Leïla, sauf grand miracle.

[Popopopopopop ! On se calme ! Même si vous n'étiez pas énervés ^^ ! Je suis désolée d'avoir fait les fautes, mais moi et l'orthographe ça fait 3 ! Je ne connais rien, et j'aimerais bien connaître... je suis désolée . Enfin, c'est pas la peine de faire un débat là-dessus, continuons ! Et Duncan, comment as-tu pu oser m'interroger ? Tu vas souffrir ! lol mdr !]

Leïla se tu quand le professeur parla. Et fut très... surprise quand le professeur parla. Et perdue aussi ! Mais, elle savait ce qu'était un familier, et elle essaya tout de même de répondre.

Euh...un familier c'est un animal qui... est notre... "autre". Il est rattaché à nous, et il partage nos pensées. On partage aussi les siennes.

Leïla était assez confuse. Elle savait ce qu'était un familier, mais ne savais pas l'expliquer. Pas quels mots utiliser. Elle n'était pas très fière. Pas comme elle l'était en entrant.

C'est... bon ? Enfin, à peu près ?

Elle regardait le professeur, n'osant pas regarder Arwen ou Justyna.

[Houla, il s'en passe des choses quand je suis pas là.]

Tout d'abords, je répondit à la question de Leïla.

- Parce que c'est plus fort que moi, je suis trop curieuse. J'avais envie de savoir ce que je ferais dans cette matière.

Ensuite, je lui balançai un superbe sourire colgate blancheur XD quand elle vint s'asseoir à mes côtés. Puis enfin, j'écoutai le prof avec attention jusqu'à ce qu'il interroge Leïla et que celle-ci réponde. Jusque là, c'était avec attention, mais quand on l'interrogea, il ne me fallut qu'un regard à Arwen pour éclater de rire. Je retins tout de même un peu pour entendre ce que Leïla racontait, et je repris immédiatement mon calme car ce qu'elle disait était parfaitement cencé. Je glissai à son oreille :

- Tu t'es très bien débrouillée ! J't'assure.

C'était mon devoir de la soutenir même si elle maintenait que la Terre était plate, je serais d'accord. D'ailleurs, j'avais bien envie d'une pizza.

Le professeur Asriel écouta sa jeune élève avec indulgnce et attention avant de se retourner vers le tableau et d'y noter la réponse.

- Quelqu'un a-t-il une autre idée ? Allez-y, je vous écoute, nous ferons le tri après.

Il se rassit dans son fauteuil et repris son attitude habituelle, la tête posée sur ses mains. Comme s'il voulait montrer que lui aussi faisait attention au cours, Lugorn se releva un peu et resta assis au côté de son maître. Il avait une expression plus sympathique, la langue pendante, et l'expression amicale.

- Pas tout à fait Mr Reaves, mais c'est néanmoins une bonne idée. Prenez note de ce que je vais dire s'il vous plaît.

D'un geste désinvolte de la main, les mots s'écrivirent sur le tableau. Duncan se leva et se mit à arpenter la pièce.

- Les familiers n'apparaissent pas quand ils veulent. Ce n'est pas l'expression exacte, ils viennent quand vous êtes prêts à les voir venir. Certains d'entre vous ont leur familier depuis la petite enfance, d'autre depuis quelques années et d'autre encore n'en ont toujours pas. L'apparition des familiers est directement liée à votre don et à votre nature de magas. Un humain peut communiquer avec son familier par la parole ou la pensée et il sait en permanence où il se trouve, c'est quelque chose d'innée. Le familier fait partit intégrante de son humain. La disparition du familier inclue la disparition d'une partie de vous. La disparition de l'humain signifie la mort du familier. Elle est soit immédiate soit il meurt de chagrin et se laisse partir.

Il marqua une pause, puis il reprit :

- Ils sont en effet votre double animal, mais les caractères ne sont pas toujours opposés. Tout dépend de votre propre identité. Si vous êtes quelqu'un de souvent triste, il y a de forte chance que votre familier soit d'un naturel heureux pour vous remonter le morale. Si vous êtes d'un naturel gaffeur, votre familier peut être là pour vous guider et vous empêcher de faire des bétises ou bien vous soutenir.
Leur forme est aussi très importante. Elle peut traduire un aspect plus ou moins important de votre personnalité, mais leur signification n'est pas toujours évidente. Ainsi un familier-lion peut traduire la force, la puissance ou la majesté comme il peut traduire la sauvagerie, le prédateur ou l'envie de commander.
Les familiers ont chacun une façon bien à eux de se révéler à leur humain. C'est une sorte de mise en scène dirigée par le hazard. Elle peut révéler d'autres aspects de votre caractère mais nous ne nous attarderont pas sur ce sujet plus amplement.
Des questions ?

Il revint vers son bureau et s'y appuya en caressant la tête de Lugorn distraitement.

Je levai la main avec un zeste de timidité puis pris la parole d'une voix hésitante.

- Pourquoi les Terriens n'ont pas de familier sur leur planète ?

Car après tout, de ce que j'en savais, aucun terrien vivant sur Terre n'avait de familier.

- Excellente question. Tout d'abord parce que l'attraction de la Terre empêche leur don de se développer et par conséquent, leur magie. Or, j'ai précisé que l'apparition des familiers est directement liée au don et à leur nature de magas. Ensuite, parce que la plupart des Terriens ne sont pas magas. Certains Terriens qui ont pénétré dans l'univers de Gamaëlia ne verrons jamais leur familier parce qu'ils n'ont pas une once de magie en eux. D'autres le trouverons dès leur arrivée. Les seuls cas où des Terriens ont possédé un familier sont aussi rares que logique. Leur don a pu se développer plut facilement car des membres de leur famille étaient natifs de Gamaëlia. D'autres questions ? N'hésitez pas, je suis là pour vous apprendre.

Duncan parcoura la salle des yeux et fut imité dans son mouvement par le loup.

- La maturation de l'individu n'occupe qu'une place minime dans l'apparition du familier. En régle générale, les familiers apparaîssent à l'adolescence puisque c'est à ce moment que les individus découvrent et se forgent leur personalité. Bien sûr, ce n'est qu'une généralité et les exceptions sont nombreuses à confirmer cette régle. Cependant, je n'ai pas souvenir d'avoir rencontré quelqu'un n'ayant découvert son familier qu'à 50 ans. Cela reste possible mais très surprenant. Mais il est toujours difficile même aujourd'hui de déterminer avec précision quel est le facteur déclencheur de l'apparition et quand exactement celle-ci aura lieu. Ai-je répondu à votre question Mlle Evans ? Bien.

Il se leva et arrêta son regard sur les élèves dont le familier n'était pas présent.

- Nous allons maintenant profiter du beau temps et du parc pour une petite expérience.

A ces mots, il se dirigea vers les baies vitrées qui s'ouvraient sur l'étendue herbeuse.

- Je vous demanderais d'appeler vos familiers. Pour ceux qui n'en ont pas, ce n'est pas grave, je vous demanderais juste d'être plus attentifs que les autres. Allons-y.

Joignant le geste à la parole, il sortie de la salle, précédé par Lugorn qui trotinnait. A la main, le professeur tenait trois cordes de taille et d'épaisseur différente terminant chacune par une sorte de collier que l'on aurait pu attribuer tout à tour à celui d'un gros chien, d'un faucon ou d'un petit mamiphére.