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    Fanfictions, récits et autres...

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    Message  Invité Lun 25 Aoû 2008 - 19:57

    Bien, l'idée de Fanfiction n'est pas mauvaise, mais si on se résume à ça on épuiserait vite les possibilités. C'est pourquoi je vous propose de poster là vos "oeuvres", que ce soit un récit d'une demi-page ou un roman de 10chapitres...
    On est sur un forum de RP, donc pour lire et écrire, alors voilà pour partager des oeuvres personelles qui n'ont pas forcément de rapport avec le forum.

    Mais avant tout, il est évident que, comme pour le reste du forum, tout ce qui est à caractère choquant, violent ou autre, on évite, c'est pas une exception ici Smile

    Et pour engager un peu je vous propose une petite nouvelle :


    Le duel




    Le champ de bataille se dresse face à nous, les deux armées sont en place, l'adversaire commence ses manœuvres, je fais les miennes. J'engage le combat, ma cavalerie s'élance sur le flanc droit d'un régiment ennemi, les cavaliers sont pris dans une embuscade lors de leur retraite. Aucun survivant, j'envoie alors des hommes derrière les lignes ennemis, là ils assaillent un des avant-poste adverse.
    Contrairement à mes attentes l'ennemi laisse mes hommes faire et en profite comme d'une diversion pour attaquer le reste de ma cavalerie, la vengeance est faite, mais je ne m'arrêterais pas là pour autant. Je ramène donc mes hommes vers mes lignes mais l'adversaire ne me laisse pas rentrer, il fallait qu'il parle un peu, mais cette fois j'ai eu le dernier mot.

    La journée se termine, chacun recueille les corps des hommes tombés, des mouvements de troupes sont perceptibles mais rien d'offensif. Demain nous assaillirons le château ennemi...

    Les oiseaux chantent le réveil à l'aube, les soldats se préparent, armures, épées, arcs et boucliers, tous sont prêts au combat. Les manœuvres s'accélèrent aujourd'hui, l'un de nos avant-poste vient d'être anéanti et une troupe ennemie se dirige vers nos murailles. Des renforts viennent supporter les défenses et nous parvenons à repousser l'assaut. L'ennemi tente plusieurs assauts infructueux et ne veillant pas sur son nombre il tombe bientôt démuni, ses hommes en avant ne peuvent revenir assez vite tandis que nos armées prennent d'assaut le château ennemi. Le combat est long et les pertes sont nombreuses mais au bout d'un temps on voit la tête du roi flotter dans l'eau des douves, je clame alors ma victoire "Échec et Mât !".

    Mon adversaire tape du poing sur la table et je le traite de mauvais joueur, il sourit et me félicite pour ma victoire. Il est tard, maman crie, nous devons aller au lit, je souffle sur la bougie et nous nous camouflons sous les draps, il faut se reposer, demain une autre bataille sera à livrer...




    Fin.
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    Message  Invité Mer 27 Aoû 2008 - 23:47

    Voilà une histoire d'un autre style, et au apssage j'en ai retrouvé d'autres, elles viendront plus tard ^^

    Attention la fin est écrite avec un effet de "parallèle" entre passé et présent.


    La sorcière de Stoneval




    "Au bûcher ! Au bûcher !" criaient les villageois. "Brulez la sorcière !", le bourreau s'affaire à sa besogne préparant ma punition. Aux yeux de tous je suis une sorcière, je suis responsable de la mort de plus de la moitié du village, laissez moi vous conter mon histoire...

    Je me nomme Tianna, je vis à Stoneval depuis cinq années et j'ai été jugée coupable de sorcellerie, ils m'ont faite responsable de la peste qui ravage la ville depuis plusieurs mois.

    Lorsque je suis arrivé ici, j'ai vécu longtemps dans l'auberge payant mes nuits, après une année un charmant paysan m'a demandé ma main, j'ai accepté, nous habitions alors dans une petite ferme un peu à l'écart de la ville, entourée de champs de blé. D'où je viens, j'ai acquis des connaissances sur les plantes et herbes médicinales, mon savoir me permit alors de sauver beaucoup d'habitants de maladies plus ou moins grave et j'étais connue de tous, certains me craignaient, d'autres m'admiraient, et enfin les autres faisaient appelle à moi au besoin sans pour autant prêter grande attention à mon aide. Les années s'écoulèrent paisiblement et bientôt nous eûmes un premier enfant, onze mois plus tard une fille venait équilibrer la donne et l'année dernière un second garçon naquit pour notre plus grand bonheur. Je continuai donc mes soins, certains me traitaient de sorcière et d'autres me bénissaient pour avoir sauvé leurs conjoints, parents ou enfants.

    Cette vie bien tranquille se brisa il y a trois mois de cela lorsqu'un navire de marchands Bretons vint s'amarrer, les marins prirent un repos d'une semaine et en profitèrent pour marchander quelque peu avec les habitants de Stoneval. Une semaine après leur départ j'étais débordé, je recevais de nombreux malades que je ne pouvait guérir, la peste s'était introduite dans la ville, cela eu pour effet d'augmenter le nombre d'habitants méfiants qui n'étaient plus minoritaire à présent.

    Notre plus jeune enfant succomba alors à la maladie... me voilà sur le bûcher. Le second
    de nos enfants a succombé le mois dernier... le bourreau allume la fournaise. Et voilà qu'il y a deux jours nous étions sans descendance, le lendemain mon mari vint me chercher suivit du reste de la ville, torche en main... mon corps brûle. Il m'accusa d'être une sorcière, suivit des autres, il me jugea responsable de la mort de nos enfants... je hurle de douleur.
    Je suis trainée sur la place publique pour y être jugée, personne n'a pris ma défense... ma peau fond sous la chaleur, la douleur est insupportable. La sentence doit être prononcée,
    mon mari cri alors "Au bûcher !"... mon corps est détruit, mon cœur prend feu et d'un dernier souffle je cri ma douleur avec ce qu'il reste de ma gorge, on visage est déformé,
    je grimace comme je peux sous la douleur. Le spectacle est terminé, le feu de 'enfer s'est éteint, l'agonie a cessé, je ne suis plus que des cendres qui s'envolent, le repos m'est enfin
    accordé et les diables arrêtent de crier autour de moi, il n'y a plus rien à voir, la sorcière n'est plus, ils retournent chez eux.
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    Message  Invité Ven 29 Aoû 2008 - 22:02

    Que de compliments Shocked Enfin je suis content que ça plaise, ça m'a d'ailleurs motivé à terminer une histoire qui trainait sur mon bureau depuis 2-3mois Laughing

    Mais étant une histoire de 4 chapitres, dont la longueur (car j'ai déjà testé sur un autre forum) est telle qu'un chapitre ne loge même pas dans un message de forum, il fallait faire en deux message, donc c'est un peu long à exposé. Bref je m'éloigne, voici donc une autre histoire, un peu plus longue que les deux autres, sur un style à nouveau médiéval.



    L'amour à en mourir.




    Damien et Elsa, deux voyageurs, se rencontrèrent à Honfleur, dans le duché de Normandie. Après une journée de labeur, afin de payer la nourriture nécessaire pour le voyage, Damien s'installe dans une auberge pour y boire un verre, il commande au tavernier puis se tourne vers la porte grinçante. A la porte, une silhouette féminine est distinguable, Elsa entre trainant ses chaussures lourdes, un orage retenti dehors et la jeune femme trempée vient s'assoir aux cotés de Damien, elle lui adresse un sourire amical et fatigué. L'homme commanda une bonne tisane à l'aubergiste pou Elsa qui le remercia chaleureusement. Il perdit alors son regard dans celui de la jeune femme, lorsque la belle tourna la tête son navire sembla faire naufrage... Le voyageur n'osait briser le silence, perdu dans l'admiration d'Elsa, cette dernière pris la parole, mais au grand désespoir de Damien, son regard ne quitta pas la tasse :

    - Vous habitez ici ? Sire...
    - ... Damien. Non je ne suis que de passage, en direction du Sud, et
    vous ? Dame...
    - ... Elsa. Je suis moi aussi en voyage, je retourne chez moi, en
    Bretagne.
    - Quelle triste nouvelle que vous ne partiez au Sud...
    - Pourquoi donc, interrogea la femme.
    - Je me languis de ne pouvoir vous proposer de m'accompagner, la compagnie d'une femme aussi charmante m'aurait empli le cour de bonheur.
    A cette remarque l'inconnue posa son regard sur Damien, son visage n'était plus fatigué, c'est un sourire gêné qui s'affichait sur ses lèvres.
    - Je suis désolé de ne pas pouvoir satisfaire votre requête, y a-t-il quelque chose qui puisse consoler cette tristesse ?
    - Je crois que le gout de vos lèvres pourrait me faire oublier tout mes malheurs, répondit Damien dans un sourire malicieux.
    - Ne me tentez point, j'en serais bien capable, dites moi plutôt où vous vous rendez avec tout ces sacs pleins que je vois derrière vous.
    - Je suis marchand, de ville en ville je vends mes marchandises, avec le risque d'être attaqué par des brigands. C'est pour cela que je voyage le plus souvent en groupe. Malheureusement personne ne se dirige vers Honfleur, j'espère que le voyage sera paisible.
    - Je l'espère pour vous, vous semblez transporter pour bien cent
    écus non ?
    - Oh non, ces sacs doivent bien contenir trois-cent écus de
    marchandises.
    - Ah oui tout de même, je comprends votre inquiétude à
    présent.

    Les deux voyageurs continuèrent la soirée à parler de choses sans grand intérêt jusqu'à ce qu'Elsa demande :
    - Dites moi, vous passerez la nuit dans cette auberge ?
    - Je suppose oui, mais je n'ai pas encore réservé de chambre.
    - Vous devriez prendre une chambre pour deux, les couvertures des auberges ne suffisent pas à se réchauffer par ces froides nuits hivernales...
    Damien acquiesça sans un mot trop gêné pour oser parler, il se leva et partit voir l'aubergiste pour réserver une
    chambre. Un homme encapuchonné, portant un arc et un carquois, en profita pour sortir d'un coin sombre de la taverne et s'en alla affronter l'orage, il fit un signe de tête à Elsa en sortant.

    Revenant à la table, Damien trouva Elsa qui grelotait de froid, la porte ouverte avait laissé pénétrer un courant
    d'air, il s'empressa de ranimer le feu et d'amener la jeune femme plus près de la cheminée. Cette dernière le remercia et se faufila entre ses bras, elle était un peu plus petite que lui et devait lever la tête pour le regarder. Il portait sur elle un regard sain, calme et bienveillant qui lui donnait l'impression d'être en sécurité :
    - Je suis bien triste...
    - Que se passe-t-il ?
    - Mes lèvres sont toutes froides, répondit Elsa. M'aiderez vous à leur redonner de la chaleur ?
    Pour réponse Damien lui sourit puis approcha doucement ses lèvres des siennes, le doux baiser fit frissonner la jeune femme. Malheureusement Damien était fatigué et après ce baiser il ne pu se retenir de bailler, ce qui irrita quelque peu la jeune femme :
    - Je vous ennuie Sire ?
    - Non, bien sûr que non, excusez mon impolitesse mais la fatigue me rattrape...
    - Allez donc au lit !
    - Vous êtes courroucée par ma faute, vous avez raison je ferais bien de monter me coucher.

    Damien fit une légère révérence à Elsa puis il se dirigea vers le comptoir, il prit les clefs, souhaita une bonne nuit aux deux personnes présente puis gravit les escaliers. Arrivé au second étage il traversa un couloir pour atteindre la chambre portant le numéro douze. Après avoir ouvert la porte il découvrit le grand lit dans lequel il allait dormir seul, lorsqu'il voulut fermer la porte une chose bloquait, il se retourna ouvrant grand la porte. Devant lui se tenait Elsa, elle demanda à entrer et s'il ne lui en voulait pas de s'être énervée avant. L'homme accepta et cette nuit là leurs corps s'entrelacèrent avec grâce, la passion qui les animait était semblable à un feu, longeant un fleuve, il vint s'éteindre sur les rives de l'océan où le fleuve venait se jeter.

    Le lendemain Elsa se réveilla seule, le lit était vide, Damien était parti. Elle s'habilla en vitesse et sortie de la chambre, jetant les clefs à l'aubergiste, elle traversa la pièce en direction de l'extérieur. Dehors elle se mit à courir aussi rapidement que ses jambes le pouvaient, mais Damien était déjà loin. Lorsqu'elle le retrouva il était debout, immobile au milieu d'un sentier, elle cria son nom avec ce qui lui restait de souffle. L'homme lui tournait le dos, il tomba à genoux, s'écrasa sur le coté et ne bougea plus. Elsa cria son nom de toute ses forces et accourra vers lui, quatre brigands sortaient des taillis et ils regardèrent la jeune femme s'agenouiller auprès du corps, elle découvrit alors qu'en son cœur une flèche était plantée. Levant la tête elle aperçu l'homme encapuchonné de l'auberge :

    - Pourquoi tu l'as tué !
    - Il avait une épée, je ne pouvait risquer la vie d'un de mes hommes...
    - Menteur ! Tu nous a observé jusqu'à la fin, me voir dans ses bras t'as mis hors de toi ! Je vais te tuer ! Tu m'entends ? Je vais te tuer !
    - Et comment veux tu faire ça ? Tu n'as aucune arme je te rappelle et nous sommes quatre face à toi.
    - Un jour, un jour je t'empêcherais de nuire plus longtemps, je reviendrais et je mettrais fin à ta misérable vie !
    - Je ne peux pas prendre ce risque mon amour... finissez-en avec elle...
    L'un des brigands leva son épée et trancha la gorge de la complice...

    Les brigands payaient Elsa contre des informations pour récolter de gros butins, leur chef avait autrefois succombé à ses charmes mais elle n'était pas du même avis, lorsqu'elle osait approcher un autre homme de trop près il s'en chargeait. Mais cette fois elle éprouvait de réels sentiments pour ce simple voyageur, elle se voyait déjà parcourant le monde à ses cotés loin de ces brigands, mais elle n'avait pas pu le rattraper à temps. Hector, le chef des brigands, tenait à sa vie, pour rien au monde il n'aurait pris le risque d'avoir un ennemi qui veuille sa mort, même s'il aimait cette personne...


    Dernière édition par Koran Azert le Ven 29 Aoû 2008 - 22:12, édité 2 fois
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    Message  Invité Lun 1 Sep 2008 - 15:38

    Very Happy Merci !

    Bon voilà ma dernière histoire assez courte, après me faudrait plusieurs posts ^^ Je le ferai peut-être, je dois encore tester la fin sur la prof de Français qui attends le dernier chapitre que j'ai terminé pendant les vacances... questions de voir ce que ça donne ^^ ensuite je vous l'offre, enfin si vous avez envie de lire ^^

    Bon par contre elle a été vite écrite donc ça vaut pas les trois précédentes, c'est simplement une idée sur le principe du duel d'échecs :


    L'assassin


    La nuit vient de laisser tomber son long voile d'ombre et d'étoiles. La lune laisse voir son visage entièrement et les loups lui chante de douces sérénades. Moi, je suis tapi dans l'ombre, je sors de ma cachette et traverse la sombre ruelle. Je m'engage alors sur une grande rue sale, après quelques pas j'aperçois sur la droite un garde, il me cri dessus je ne devrais pas être ici, le voilà qui me poursuit, je dévale le reste de la rue à toute allure poursuivi par ce chien. Je le sème et me réfugie à l'abri d'un étal de marché vide. A peine le temps de reprendre mon souffle, une lumière devient perceptible et s'amplifie, ça approche, je me hâte de filer loin de là. A présent me voilà perdu, je ne reconnais pas l'endroit, je marche au hasard et tombe finalement par ce même hasard sur la demeure que j'avais pour objectif. La chance me sourit décidément, la fenêtre est entrouverte, je passes et atterris dans la cuisine, j'en profites pour manger un peu et boire un coup. Je passes maintenant dans le couloir, direction la chambre. A l'intérieur de celle-ci mon objectif, j'approche et saute sur le lit en criant, le garçon sursaute, ouvre les yeux et me regarde, il prononce quelque chose d'incompréhensible en souriant :
    - Ben alors Fripou, t'étais encore parti t'amuser avec les autres chats de gouttière ?
    - Miaou...
    Il me prend, me pose sur son ventre et me caresse le dos. Ses mains sont douces et chaudes, je ronronne sereinement puis m'endort...
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    Message  Invité Sam 13 Sep 2008 - 15:12

    Bon, mon histoire étant terminée, je peux vous la proposer sans donner d'attente indéterminée avant la fin Laughing Là il s'agit d'une longue histoire en deux chapitres + un épilogue. Ce qui représente environ 40 pages une fois imprimée.

    Voilà donc le premier chapitre, bonne lecture à vous Smile

    C'est la meilleure... signature limité à 500caractères... mais les messages aussi sont limités... bon ben ce sera un double post :


    Chapitre I : Morgan, le sanguinaire



    Édouard, cultivateur de blé, vivait de ses maigres revenus comme de nombreux autres serfs au service du seigneur. Il vécu paisiblement pendant plusieurs années ainsi. C'est alors qu'un année, un hiver glaciale survint dans toute la région. Comble du malheur, l'été qui s'en suivit fut au contraire chaud et sec. Le résultat ne se fit donc pas attendre, la récolte du fermier était totalement anéanti. Il savait déjà qu'il n'aurait pas de quoi survivre l'hiver sans parler des soldats qui viennent régulièrement prélever une partie des récoltes comme impôt.
    Il lui fallait trouver refuge ailleurs, Chinon serait sa destination, son oncle y vivait il pourrait surement l'aider. Il rassembla dès lors ses affaires, quelques vêtements et ses dernières provisions avant de partir en direction de la grande ville où vivait son oncle, la dernière fois qu'il l'avait vu c'était un marchand bien enveloppé, son métier le faisait bien vivre et il habitait une résidence assez imposante qui manquait encore de meubles.

    Édouard marcha un moment sur la route menant à Chinon, s'arrêtant dans un village chaque nuit pour y dormir. Il lui fallut une semaine entière pour atteindre son objectif, la grande ville de Chinon se dressa alors devant lui. Les toits de tuiles rouges couvraient les nombreux bâtiments de pierre grisâtre et les maisons bourgeoise se cachaient derrière les hautes murailles. A chaque pas le rapprochant de la ville il découvrait un nouveau détail, un nouvel élément, alors que d'autres disparaissaient de son champ de vision.
    Les épaisses murailles étaient crénelées, si bien que la moitié du temps on ne voyait pas les jambes des gardes y patrouillant. Un garde entra dans une tour, une des nombreuses tours où de fines meurtrières se dessinaient entre les pierres. Édouard imagina alors leur utilité en temps de guerre. Il continuait donc de marcher ses yeux voyant des images irréelles, des centaines de soldats s'avançant vers les murs et les flèches filant depuis les meurtrières jusqu'au cou de leur victime, là où l'armure est la moins efficace. Édouard agita alors la tête pour chasser ces images puis il se frotta le cou pour s'assurer qu'il n'avait pas été touché.
    Alors que son esprit s'était envolé son corps était parvenu à la grande porte Est de la ville. La grande grille en fer était levée, chose normale en pleine journée en dehors des temps de guerre. Deux soldats gardaient la porte, chacun armé d'une hallebarde et vêtu dune lourde armure qui devaient sans doute venir des forgerons de la ville.
    Il traversa la porte et se dirigea alors vers la maison de son oncle. Les rues qu'il traversait étaient très vivantes, marchands, enfants, voyageurs et troubadours couraient, chantaient, jouaient et dansaient dans tout les sens si bien qu'il dût zigzaguer dans les rues pour s'y frayer un passage. Il repensait à sa petite ferme isolée, l'endroit était bien triste et vide comparé à Chinon.

    Après quelques détours dans les nombreuses rues de la ville Édouard arriva enfin à la maison de son oncle. Vu de l'extérieur l'endroit était inchangé, l'écriteau sur la porte indiquait bien le nom de son oncle Jean, il habitait toujours ici. Il frappa alors trois coups à la porte et reconnu la voix de son oncle qui le priait de patienter un instant.
    Après un moment des pas se firent entendre à l'intérieur et Jean se présenta devant la porte. Il était toujours aussi enveloppé qu'auparavant, en revanche ses vêtements étaient de meilleure qualité, et son visage avait des traits de bourgeois. L'intérieur visible d'où il était lui donnait envie, des tableaux et peintures étaient posés au mur et on percevait le début d'une bibliothèque, sans doute avait-il lu tout ces livres. Jean s'était cultivé et avait fait fortune, le métier de marchand s'était révélé bien fructueux.
    Le vieil homme regarda l'inconnu d'un œil mauvais, il avait devant lui un paysan maigre, sale et vêtu d'un simple haillon. Lorsqu'il reconnut son neveu il lui demanda de partir bredouillant qu'on ne devait pas le voir avec lui, puis il lui referma la porte au nez avant qu'il ne puisse dire mot.

    L'esprit d'Édouard fut alors envahi par la colère. La réaction de son oncle était intolérable. Il se demandait alors comment un membre de sa propre famille avait pu l'abandonner à son propre sort :
    - Qu'importe ! Je suis trop pitoyable pour lui ? Je vais lui apprendre à me regarder de son air hautain encore une fois !
    Il proféra des insultes et jurons en traversant la rue dans le sens contraire. La colère l'aveuglait et il ne prêta aucune attention aux rues qu'il empruntait.
    Après un temps de marche il s'engouffra dans une sombre petite ruelle sans y prêter
    grande attention.
    Il ne regardait pas à plus d'un mètre de lui et fût surpris d'apercevoir une paire de chausses immobiles en travers de son chemin. Trois hommes sombrement vêtus et armés se dessinèrent alors devant ses yeux. Leur aspect menaçant fit tourner la tête d'Édouard qui cherchait une issue. Les hommes se multipliaient autour de lui formant un cercle qui empêchait toute fuite.
    Édouard savait qu'il ne pouvait espérer fuir, il écarta les jambes pour prendre appui et leva ses deux poings devant son visage :
    - Approchez ! Venez vous battre ! Je n'ai rien à perdre !
    Les sombres personnages ne bougeaient pas d'un poil, ils observaient sans un mot. Le fermier en guenilles n'avait rien de menaçant et rien de valeur, l'homme dont il avait vu les pieds tout à l'heure approcha alors. Il retira sa capuche noire pour révéler un visage aussi sombre que ses vêtements :
    - Baisse tes mais. J'aimerais te parler. J'ai une proposition à te faire...
    Édouard baissa les poings et écouta le sombre homme. Après quelques minutes il acquiesça et suivit les bandits.

    Édouard suivit les brigands alors que la nuit commençait à tomber. Ils quittèrent la ville avant la fermeture des portes et avancèrent avec pour seule lumière celle de la lune. Ils pénétrèrent par la suite dans une épaisse forêt loin de la ville. Le sentier qui la traversait ne leur tenu pas longtemps compagnie, ils s'avancèrent donc dans les profondeurs de la forêt. Après un certain temps de marche une lumière vacillante se dessina parmi les arbres. Édouard distinguait au loin plusieurs silhouette, toutes aussi sombres que les hommes à ses côtés. Il aperçu ensuite ce qui ressemblait vaguement à des tentes en grande partie recouvertes de feuilles et de branchages, ce qui constituait un maigre camouflage.
    Un homme s'avança vers eux et montra le plat de sa main en signe d'interdiction, les obligeant à se stopper :
    - C'est pour quoi ?
    - Un assassinat sanglant, répondit l'homme en capuche qui avait parlé à Édouard.
    - C'est bon vas-y.
    - J'apporte un nourrisson, rajouta l'homme.
    - Très bien je vais prévenir Morgan.
    - Morgan, dicte le sanguinaire, notre chef, expliqua l'un des hommes après que le garde soit parti.
    - Pourquoi le sanguinaire, s'enquit Édouard intrigué.
    - Parce que je tue, je torture, j'égorge et je signe mes actes par le sang de mes victimes, répondit l'homme en question en écrivant son nom dans l'air avec son index et son majeur. Mor-gan le san-gui-naire...
    Il mena alors ses doigts à ses lèvres et s'imita, goûtant le sang qui coulerais encore dessus.
    Après cette brève présentation Morgan invita Édouard à le suivre. Il lui jeta un bâton et en prit un à son tour avant de se mettre en garde :
    - Tente un assaut, je veux voir de quoi tu es capable, désarme moi !
    Édouard tenait maladroitement son arme, les deux mains fermement serrées, il se jeta sur Morgan qui para le coup sans difficulté. Édouard quant a lui lâcha son arme sous le choc et perdit l'équilibre, il s'étala au sol.
    - C'est faible, trop faible, j'espère que tu as une bonne raison pour être venu ici, sinon tu n'en sortira pas vivant, informa Morgan. Pourquoi veux-tu nous rejoindre ?
    Édouard raconta son histoire, il exposa clairement sa haine contre son oncle, sa rage et son puissant désir de vengeance, il était prêt à tout. Morgan estima que de telles motivations compensaient son manque de force, il se chargerais personnellement de son entrainement.

    Une année entière s'écoula et Édouard apprit beaucoup grâce à ses entrainements avec Morgan. Les premiers mois furent consacrés à son renforcement, jadis maigre, il était à présent un homme fort et bien bâti. Sa carrure était à présent semblable à un garde citadin, ce n'était pas l'élite, mais il pouvait maitriser un simple homme sans risque, ce qui représentait un gros progrès comparé à son état le jour de son arrivée à Orléans. Pendant les mois suivants, Édouard fût initié au vol et au brigandage des marchands et citoyens sur les routes désertes. Il amassa alors un butin personnel et commença à participer au butin commun.
    En effet cette bande de brigands n'était pas qu'un vulgaire groupe d'assassins et de voleurs, ils avaient des règles et une organisation. Édouard en avait par ailleurs prit connaissance et il passait souvent devant l'affiche planté sur un arbre au côté de la tente où dormait Morgan. Voilà ce qu'on pouvait y lire :

    Règles et Sanctions

    1. Tout membre, s'il est capturé, se verra assassiné par ses confrères s'il ne se libère pas au plus vite.

    2. La traitrise, volontaire ou sous torture est punie de la même façon.

    3. Chaque membre est autorisé à vivre où il le désire.

    4. Le mot de passe :
    a. Le mot de passe est changé chaque semaine, les membres seront donc invités à venir régulièrement s'informer.
    b. Une erreur dans le mot de passe entraine les conséquences suivantes :
    b-1. Le fautif a la possibilité de se rattraper une unique fois.
    b-2. En cas d'erreur la seconde fois il s'exposera à un grand risque de mort, sinon de statut de traître.
    b-3. Son nom sera ajouté sur "Le livre de la trahison" avec un avertissement.

    5. Le livre de la trahison :
    a. C'est le lieu où sont notés les noms des traîtres (b), leur statut (c), la raison (d) et l'importance de leur traitrise (e).
    b. Les noms des traîtres : Cet endroit recueille tous les noms et surnoms connus pour désigner la personne.
    c. Leur statut : Il est réunit ici toutes les informations sur leur santé (blessé, supposé mort, etc...) et le lieu où ils pourraient résider.
    d. La raison : Il est question ici de marquer en quel honneur leur nom figure là.
    e. L'importance : Il s'agit de l'importance de leur traitrise (Soupçons, ennemi numéro un, avertissements, etc...)

    6. Les contrats :
    a. Il est strictement interdit de divulguer l'existence de nos membres et de notre quartier général à quiconque excepté icelieu. En cas de non-respect de cette règle vous vous exposez au risque d'être ajouté au Livre de la trahison.
    b. Tout contrat doit être noté sur "Le livre des contrats" même si celui-ci est déjà pris, il doit figurer aussi sur le livre la récompense, les conditions et toute information nécessaire ou susceptible d'être nécessaire à l'accomplissement du contrat.
    c. La récompense est personnelle à celui qui aura accomplit le contrat. Si ce dernier est fait en groupe la récompense devra être partagée équitablement entre les participants, d'importance ou non, à la quête.
    d. Les biens saisis hors contrat reviennent à la personne ou aux personnes qui s'en sont emparés. Il sera bien sûr nécessaire de partager ce butin équitablement.
    e. Dans le cas d'un butin excédent environ 500 écus, ce dernier devra être partagé en deux entre la GBO et les victorieux qui ont capturé le butin. Les deux butins ainsi crées seront répartis à nouveau équitablement.

    7. Je me réserve le droit de modifier les sanctions qui doivent être données en fonction de la règle enfreinte.

    Le sanguinaire.
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    Message  Invité Sam 13 Sep 2008 - 15:14

    Après une année d'initiation Édouard se vit chargé d'une réelle mission, Morgan voulait tester ses compétences, il allait agir seul. Morgan l'envoya vers une petite ferme située loin de la grande ville d'Orléans, plus au Nord, dans les champs de blé de la ville, Édouard décida de s'y infiltrer la nuit, la discrétion serait le maitre mot. Il arriva près d'une bâtisse en pierre dont les volets étaient clos, près de celle-ci il apercevait une grange qui tenait compagnie à l'habitation isolée. Si la nuit avait été plus claire, il aurait pu voir à l'horizon d'autres fermes isolées et un grand moulin au milieu des champs de blé, lui aussi seul mais qui faisait office de garde veillant sur les habitations.
    Il approcha de la maison en silence et la contourna, cherchant un moyen d'entrer qu'il ne trouvait pas. Après un temps de réflexion Édouard décida de tenter la cheminée, elle semblait assez large pour laisser passer son corps, mais la descente était risquée. Il escalada le mur à l'aide des nombreux rondins de bois empilés contre le mur derrière la maison, une réserve pour l'hiver comprit Édouard. Il traversa le toit sans difficultés et la descente de la cheminée se fit à l'aide de bras et jambes, pour éviter une chute douloureuse et bruyante.

    A l'intérieur Édouard suivit le bruit des ronflements jusque dans une chambre où un couple dormait paisiblement. Il vérifia les autres pièces avant toute action, il lui fallait s'assurer qu'ils étaient les seuls résidents. Une fois que ce fût une certitude il revint à la chambre et sorti son poignard attaché à sa ceinture. Il posa la lame contre le cou de la jeune femme et la réveilla de l'autre main. Au lieu d'être effrayée, comme l'avait prévu Édouard, la femme le repoussa de ses jambes avant de pousser un cri aigüe dans le but de réveiller son mari. L'intrus lui ordonna alors de se taire, il s'énervait contre elle et son mari qui tentait de sortir de la pièce. Il cria alors de sa voix grave, semblable à un cri de guerrier, tandis que sa petite dague passait d'une couleur argentée à une couleur rouge. Lorsqu'il cessa de crier il avait les yeux clos, le bras tendu en avant avec sa dague au bout, et l'étrange sensation d'être mouillé. Après un temps il ouvrit les yeux et comprit alors les massacres que lui décrivait Morgan quand il contait ses exploits. Une seule chose manquait : Sa signature...

    Édouard revint alors au campement à l'aube, il n'avait ramené aucun butin et il était encore abasourdi par son massacre. Morgan l'accueillit en le félicitant, ne s'occupant pas de la mine qu'il avait.
    - Merci, c'était... comment dire...
    - Sanglant, suggéra Morgan.
    - Exactement, il y en avait partout... mais... j'ai réussi ? Je suis membre, la voix d'Édouard laissait visiblement paraitre son enthousiasme, ce que remarqua Morgan.
    - L'homme intelligent se remet toujours d'une défaite, l'idiot ne se remet jamais d'une victoire...
    Édouard se calma immédiatement, les paroles de celui qui avait été son maitre étaient de sages paroles à ses yeux. Il demanda alors à Morgan de lui rappeler les différentes voies qu'il pouvait emprunter, son maître le mena alors à l'écart.
    - Mon cher Édouard, je vais te donner quelque chose, tout est écrit dessus, je reviens te voir ce soir, fais le bon choix.
    Après un clin d'œil il s'éclipsa en laissant à l'ancien fermier quelques morceaux de parchemin qu'il lu alors avec attention.


    I/ Les assassins :

    Il existe plusieurs types d'assassins, les brutaux, les discrets et les bruyants. Eux-même se partagent en deux catégories, les gourmands, et ceux qui ne choisisse qu'une cible à la fois.

    - Brutaux : Autant dire qu'ils ne font pas dans la dentelle, ces assassins sont vite reconnus et doivent souvent être cachés. Leur meurtres n'ont rien de discret entre le sang et les corps qu'on retrouve rarement en un seul morceau. Ils ont leur propre signature, le lieu de leurs crimes le font savoir, chacun a sa manière de signer.
    - Les discrets : Discrétion, silence, inconnu, catimini, voilà les maîtres mots pour cette catégorie d'assassins. Tel un coup de vent ils se débarrassent de leurs cibles sans laisser de trace. Cette façon de procéder leur permet de vivre normalement sans être poursuivis au quotidien.
    - Les bruyants : "Coucou ! C'est moi !", on pourrait résumer cette catégorie d'assassins ainsi, souvent d'anciens soldats ils n'hésitent pas à utiliser la force pure et dure. Leur façon de procéder les oblige eux-aussi à rester cachés au quotidien.

    - Les assassins à cible unique : Cette qualification est attribuée aux assassins préférant les assassinats avec une unique cible : un mari, un comte, une maitresse ou autre. Il s'agit souvent d'assassins discrets.
    - Les assassins de groupes : Seuls ou en groupe ils agissent pour tuer le plus grand nombre. La discrétion n'est pas leur atout majeur, ils privilégient la force brute. On associe souvent les assassins brutaux et bruyants à cette catégorie.

    II/ Les espions :

    Cette catégorie comprend les infiltrateurs, les aides et les informateurs. Être espion sous-entend la discrétion, il arrive que certains espions soient aussi assassins ou voleurs.

    - Les infiltrateurs : Infiltrer, se faire passer pour quelqu'un d'autre, voilà le rôle de l'infiltrateur. Passant pour des soldats, des valets ou des nobles, ils s'opposent aux autres types de brigands qui restent cachés s'ils ne veulent pas être découverts.
    - Les révoltés : "L'ordre, les lois, quelle idée saugrenue ! Que le désordre et l'anarchie règne !" c'est ce que vous répondra un révolté si vous lui demandez ce qu'il pense de l'ordre et des lois. Mutineries, révoltes et guerres, ils sont à l'origine de bien des conflits. Il feront s'affronter des ennemis de toujours et briseront des alliances, ils provoqueront des révoltes chez les soldats avant une bataille ou une embuscade, et provoqueront bien d'autres choses encore.
    - Les aides : Un mot de passe ? Une clé ? Demandez leur, ils vous feront pénétrer où vous le désirez. Ils sont très demandés lors de guerres ou de missions de vols.
    - Les informateurs : Tout est dit dans leur nom, ils savent tout et peuvent tout savoir. Quelle stratégie va employer votre ennemi ? Que fait votre mari le dimanche au lieu d'aller à la messe ? Tout ce que vous voulez savoir ils le savent.

    III/ Les voleurs :

    Impossible de parler de brigands sans inclure les voleurs, habiles et discrets ils dérobent vos objets les plus précieux, les copient ou les revendent au prix fort. Ils travaillent rarement sous contrat et ne sont pas partagés en plusieurs catégorie. Le seul changement entre eux est la valeur de leurs vols.


    Édouard n'avait jamais pensé qu'il existait de telles façon de procéder pour être considéré comme un brigand ou un hors-la-loi. Tuer le couple de fermiers avait été plaisant, mais maintenant, il n'était plus sûr de vouloir devenir assassin. Une dernière note figurait au bas de la page :


    Il est conseillé de choisir au moins deux voies, les mélanges sont très intéressant, par exemple : voleur/informateur ou bien infiltrateur/assassin.


    Édouard retourna ce dernier parchemin et découvrit les dernières notes, semblables à un avertissement.


    La torture et toutes les manières de faire souffrir sont autorisées, et ce sur toute les personnes. Attention : Les femmes et enfants doivent être traitées de façon plus souple. Le viol est totalement interdit sur eux, les enfants sont trop jeunes pour supporter de telles choses et les femmes nous ont donné la vie, nous leur devons le respect. Tout autre supplice s'éloignant des fantasmes charnelles sont autorisés.

    Le sanguinaire.


    Édouard resta un instant bouche-bée, un homme qui faisaient de tels massacres, de façons brutales, et qui semblait sans cœur, avait pourtant un respect presque surprenant envers les femmes. Édouard se perdit alors un moment dans ses pensées pour se poser quelques questions.

    Fin du premier chapitre. Ce n'est pas le plus intéressant des chapitres, il me permet de poser le décor en quelque sorte, mais vous jugerez comme vous le souhaitez.
    Le second chapitre sera dans quelques jours, au pire le week-end prochain.
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    Message  Invité Dim 14 Sep 2008 - 1:19

    Gaaabu =O

    J'en ai marre des gens qui écrivent trop bien. =)

    Voici mes poèmes, mes préférés jusqu'à maintenant:

    Un que j'ai écrit il y a très longtemps... ( du genre vers Juillet 08 )
    Spoiler:


    Un poème que j'ai écrit après avoir revu l'épisode de Naruto avec Haku, quand il meurt... ='(

    Spoiler:

    Quelques petits vers pour quand je m'ennuie:

    Spoiler:


    Un peu gore, plus long, plus vrai. Moins travaillé. Mais plus 'cru' d'après une amie.

    Spoiler:
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    Message  Invité Dim 14 Sep 2008 - 9:43

    Des poèmes en voilà une bonne idée... j'en ai bien quelques uns qui doivent trainer quelque part...

    En ce qui concerne les tiens Kai. Les deux premiers sont jolis, le dernier est en effet assez prenant au niveau des mots utilisés qui sont forts. Et le troisième (enfin le troisième du groupe de trois), c'est pas qu'il soit mauvais, mais bon un alexandrin c'est 12 syllabes Laughing

    Comme ça (acrostiche en plus ^^") :

    Spoiler:

    Après ça c'est un petit poème écrit par rapport à un RP ^^

    Spoiler:

    Encore à l'occasion d'un RP, et d'un concours par la même occasion (Un sonnet avec d'autres contraintes dont je ne me rappelle plus) :

    Spoiler:
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    Message  Invité Mar 16 Sep 2008 - 19:49

    Bon, je me suis relu (le premier chapitre) et je trouve que c'est affreux, je suis bien motivé pour une réécriture, encore faudra-t-il que j'en trouves le temps. Bref, voici le deuxième, avec un peu plus d'action... j'ai bien dit un peu. Vous attendez pas aux effets spéciaux qui déchirent... enfin en même temps à l'écrit ce sera dur de vous faire les effets spéciaux ^^ Bref, voilà l'histoire :

    [Rien qu'en survolant des yeux j'ai honte -_-]

    Chapitre II : La baronne d'Orée-du-Lac





    Le soir arriva plus vite que prévu et Édouard n'avait toujours pas fais son choix lorsque Morgan entra dans la tente et lui demanda :
    - Alors, Verdict ? Quelle sera ta voie, demanda-t-il avec un sourire, se doutant de la réponse de son apprenti.
    - Je... je penses que la voix de la sagesse serra la plus adaptée, commença Édouard sans conviction. On est jamais trop sûr de soi mais en ce moment je ne le suit pas assez.
    Morgan l'écoutait en silence, il ne l'interrompit pas mais l'encourageait pas non plus à continuer, si ce n'est qu'il n'avait pas effacé son sourire. Édouard enchaina :
    - J'aimerai tenter un nouveau contrat, j'aimerais devenir infiltrateur, mais je veux d'abord m'assurer d'en avoir les compétences.
    - Sage décision, je vais te trouver une mission simple d'infiltration, mais je te préviens - il le regarda dans les yeux - une mission d'infiltration, ça ne se termine pas en une journée.
    Son sourire s'était effacé à l'annonce d'Édouard, il quitta la tente après l'avoir prévenu. Édouard n'avait pas osé lui poser de question sur l'avertissement qu'il avait lu et il estima que ce n'était pas une mauvaise chose finalement, en tout cas pas pour le moment.

    Quand Morgan revint, il n'était pas seul, deux hommes l'accompagnaient, épées en main. Le cœur d'Édouard accélérait et battait à tout rompre, "Qu'est ce qu'il se passait ? Qu'avait-il dit ?". Il se sentait en danger et trahi, Morgan voulait se débarrasser de lui :
    - C'est lui, annonça Morgan d'un ton froid en faisant un mouvement de la tête vers Édouard.
    - On va s'en occuper, répondit le premier homme avec une voix caverneuse.
    - Ouais, t'inquiète pas pour nous, on s'occupe du p'tiot, ajouta le second avec une voix assez aigüe, semblable à celle d'un petit garçon.
    - Édouard, ces deux hommes vont t'accompagner pour ta mission, elle n'est pas aisé, je ne veux pas perdre mon apprenti donc je t'envoie de l'aide.
    Le cœur d'Édouard s'arrêta un moment avant de reprendre plus calmement, il regardait Morgan qui chuchotait aux deux hommes. Il ne pouvait entendre ce qu'ils disaient mais il vu ses deux futurs équipiers acquiescer d'un signe de tête. Morgan sortit de la tente et l'homme à la voix caverneuse s'avança vers Édouard puis lui tendit la main :
    - Moi c'est Joe, dicte Le Libraire, spécialiste en infiltration et information, si tu as besoin de savoir quelque chose, hésites pas je te trouverai ça.
    - Merci, enchanté Joe, répondit Édouard dont le cœur battait encore beaucoup plus vite qu'il n'aurait dû.
    Il lui serra la main sur ces paroles et serra ensuite la main tendue de l'autre homme :
    - Moi c'est Arthur, mais appelle moi Le Rat, spécialiste en infiltration et aide, si t'as besoin d'entrer quelque part et que tu n'y parviens pas tout seul, demande moi, mais je n'ouvre pas les portes du paradis.
    Édouard remercia Le Rat et dans sa tête un jeu de mot germa, les surnoms des deux hommes le firent sourire. Les deux hommes avaient deviné ce que pensait Édouard mais n'y prêtèrent pas attention, Joe décida d'exposer la situation :
    - La duchesse de Beauvoir est jalouse de la mairesse d'Orléans, cette dernière possède un bijoux qui fait naitre l'admiration et... je te laisse deviner la suite...
    - La duchesse veut le bijou, répondit Édouard convaincu.
    - Exactement, elle souhaite déménager d'ici un mois et elle prévoit d'aller vivre à Poitiers, où elle compte bien devenir mairesse en exposant son beau collier, pendant que notre mairesse d'Orléans pleurera la perte de son collier, expliqua Joe.
    - Je vois... et où habite cette dame ?
    - Elle emménage actuellement dans une luxueuse demeure au Nord de la ville, un héritage, mais personne pour l'aider. Elle appréciera sans aucun doute les services d'un jardinier, un cuisinier et un valet de porte.
    Édouard afficha un sourire satisfait, il voyait déjà le plan que les deux hommes avaient préparé. Ils se dirigèrent donc, après s'être préparés pendant quelques jours, chez la dame, habillés comme des serviteurs. Le Rat était habillé comme un valet, il avait révisé les droits de son rôle : Ouvrir les portes, s'occuper des lourdes vestes et tout ce qui était lié, ou qui pouvait l'être, à son rôle. La Libraire avait enfilé un tablier et révisé ses recettes de cuisines, son ventre quelque peu imposant lui donnait la parfaite allure du cuisinier qui prend soin de goûter tout ses plats. Édouard quant à lui avait enfilé de vieux habits tachés et des gants, il ressemblait parfaitement à un jardinier travaillant dans les broussailles, la terre et l'herbe à longueur de journées.

    Joe sonna la petite cloche qui signalait la présence de visiteurs à la porte et ils entendirent des cris derrière la porte :
    - Chéri ! Il nous faut un valet ! J'en ai par dessus la tête d'aller ouvrir cette porte !
    Ils n'entendirent pas la réponse de l'homme et une jeune femme se présenta devant eux. Édouard remarqua tout de suite le collier qu'elle portait, il correspondait parfaitement à la description que Joe lui avait faite. Mais ce n'était pas la seul chose qu'Édouard remarqua facilement, la jeune femme était aussi dotée d'une rare beauté, "Était-ce la faute du collier ?". Édouard douta que le collier y soit pour grand chose. Sa chevelure brune cachait partiellement son regard vert d'eau qui laissait voir une touche de timidité et de tendresse lorsqu'elle posa les yeux sur les trois bandits :
    - Oui messires ?
    - Bonjour baronne d'Orée-du-Lac, nous nous permettons de venir vous importuner car nous avons l'espoir que vous puissiez rechercher les services de trois fidèles serviteurs : - il se montra du doigt - Un cuisinier, - il montra Édouard qui souriait à la baronne - un jardinier et - il se tourna cette fois vers Le Rat - un valet qui pourra s'occuper d'ouvrir votre porte entre autre.
    - Vous voyez les bancs là bas ? Autour de la petite fontaine, répondit la baronne en désignant l'endroit du doigt. Allez vous y installer, je préviens mon mari et je met une veste, ensuite je vous y rejoins pour discuter.
    Elle leur offrit un magnifique sourire avant de s'éclipser à l'intérieur de la demeure. Joe avait agit comme il le fallait, et ils devinèrent la sensation de victoire de chacun lorsqu'ils croisèrent leurs trois regards enjoués. Ils s'assirent dans le jardin, chacun sur un des bancs autour de la petite fontaine. La fontaine était constituée de petites statuettes de chiots, l'eau sortait de leur museau et la hauteur des statuettes permettait aux trois hommes de se voir sans que des jets ne gène leur vision.

    Lorsqu'elle revint, la baronne avait ajouté une veste sur ses épaules, l'air quelque peu frais justifiait parfaitement son geste, elle s'assit à son tour sur le dernier banc :
    - Mon mari et moi cherchons en effet quelques aides, mais les seuls personnes qui se soient présentées n'étaient que des imposteurs assoiffés d'argent, expliqua la baronne. Vous comprendrez que je souhaite en savoir le plus possible avant de vous engager.
    - Nous comprenons et approuvons votre décision, et j'espère que vous saurez bien nous juger, commença Joe. Nous sommes trois amis ayant l'habitude de travailler ensemble. Notre ancien maître est décédé il y a quelque jours, la mort s'est emparé de lui une nuit, le temps et l'age ont fait leur travail. Paix à son âme.
    - Paix à son âme, répétèrent solennellement les deux autres suivit de la baronne qui se sentait obligée de les imiter.
    -Depuis, nous cherchons une nouvelle personne à servir, continua Joe. Nous avons l'habitude des larges maisons et nous pouvons rester ici tout le temps car nous n'avons aucune famille à rejoindre chaque soir.
    Il regarda les deux autres et fit un signe de tête au Rat, c'était e signe qu'ils s'étaient donnés. Maintenant ils allaient se présenter chacun leur tour en exposant leurs domaines de travail et leurs capacités :
    - Je m'appelle Théo, débuta le Rat, je peux me charger du ménage de la maison et pourrait aussi m'occuper d'ouvrir aux invités afin de les mener jusqu'à votre salon. J'ai déjà travaillé dans une taverne et je suis donc habitué à servir l'alcool et je connais quelques mélanges plaisant pour les papilles.
    Après un signe de tête approbateur de la baronne, il se tourna vers Édouard. La baronne semblait convaincu ce qui mit l'apprenti en confiance :
    - Je me nomme Édouard, dit l'ancien fermier qui n'était pas encore recherché, et pouvait donc donner son propre nom. Laissez moi l'extérieur de votre maison, je m'en chargerais au mieux. Jardins potagers, fleurs, entretien des statues ou bien des murs de la maison, changement d'une fenêtre, d'un porte, je pourrai m'occuper de nombreux travaux manuels d'entretien. Je peux aussi me charger de vos animaux, toilettage des chiens, chevaux et autres.
    La baronne acquiesça et se tourna vers Joe d'un air interrogateur, elle attendait qu'il se présente à son tour :
    - Mon nom est Léon, grand cuisinier dans tout les domaines. Je vous mijoterai des plats qui vous rempliront la pense et raviront vos sens. Je pourrai me charger de nourrir aussi vos animaux et je me chargerai des tâches ménagères liées à la cuisine et le nourriture. J'entends par là de mettre et débarrasser la table, faire la plonge, nettoyer la cuisine...
    Joe, Arthur et Édouard regardaient la baronne d'un air anxieux et impatient. La jeune femme, quant à elle, affichait un sourire satisfait :
    - J'espère ne pas faire une erreur regrettable, vous êtes engagés, je vous montre le jardin ?

    Les trois hommes suivirent la jeune femme et découvrirent le jardin. Les lieux étaient entourés d'une grande haie qui allait prendre du temps à Édouard, l'entretien sera surement très long. A l'intérieur, un étang faisait penser à un petit havre de paix, dans un coin, entouré de plusieurs arbres, arbustes et fleurs. Le reste de l'endroit était constitué d'une étable et d'un potager à coté duquel un petit abri protégeait les différents outils de jardin. L'étable, pour le moment, n'abritait qu'un seul cheval, celui de la baronne qui faisait le voyage entre la demeure et la ville. Elle leur expliqua qu'elle l'entrainait dans les grandes prairies car son domaine était beaucoup trop petit pour faire galoper l'animal. Tout l'espace entourant la maison et le chemin qui menait à l'entrée était parsemé de fleurs, de quelques statues et fontaines et d'arbustes taillés selon l'art topiaires.
    La baronne leur présenta ensuite la maison : l'entrée était gigantesque, une grande salle autour de laquelle plusieurs portes étaient disposées pour changer de pièce. Un escalier imposant menait au couloir de l'étage, visible d'en bas car il n'y avait qu'une balustrade qui le séparait du hall d'entrée.
    A droite du hall d'entrée, une porte menait à une spacieuse salle à manger. La table était longue et on pouvait compter une dizaine de chaise autour, et autant d'inutilisée,
    posées contre le mur.
    La pièce était pourvue d'une cheminée sur le mir opposé à la porte menant au hall, les fenêtres étaient nombreuses pour illuminer la pièce et un grand lustre de diamant reflétait la lumière en éclats.
    A gauche de l'entrée de la maison une double porte menait à un somptueux salon. Là aussi une cheminée dominait la pièce qui faisait la taille de la salle à manger, la cuisine et le cellier réunis. Deux canapés étaient posés autour de la cheminée, de grandes étagères couvraient le mur contre le hall, elles étaient remplies de livres et de verreries onéreuses.
    Le centre de la pièce était couvert par un tapis sur lequel un piano à queue reposait avec quelques partitions encore à découvert. Le reste de la pièce était égayé par des statues et tableaux témoignant de la richesse de la baronne. Une porte menait derrière le mur du fond du hall, là où l'escalier était posé. Derrière ce mur il n'y avait aucune salle, juste des bancs sur un sol dallé, et des colonnes qui entouraient l'entrée de l'allée menant au jardin, derrière la maison.

    Après leur avoir présenté le rez-de-chaussé, la jeune femme les mena à l'étage où un grand couloir, ouvert sur le hall, les menait à chacune des cinq chambres de la somptueuse demeure.
    La baronne et son mari occupaient la plus large chambre, ils n'eurent pas la possibilité de la visiter, privilège réservé au Rat quand il serait engagé, et s'il était engagé. La chambre suivante en terme de volume, était la chambre d'amis, les trois dernières chambres seraient occupées par les serviteurs lorsqu'ils seraient engagés. La jeune femme les pria d'y déposer leurs biens dès le lendemain, et de soigner l'état des pièces en laissant un aspect le plus ordonné possible. Les objets peu massifs devraient donc être rangés à l'abri, dans différents meubles, pour éviter le désordre.
    Une fois la visite terminée, la baronne prit congé pour rejoindre son mari, nous envoyant chez nous pour prendre nos biens.
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    Message  Invité Mar 16 Sep 2008 - 19:50

    Le lendemain, nous voilà installés. Le Rat, désormais appelé Théo, est bien vu par la baronne. Au fil du temps il a gagné sa confiance, et c'est après quatre longs mois qu'il tient enfin les clés du tiroir de la table de chevet de la baronne, là où elle dépose son collier, notamment les jours où elle entraîne son cheval.
    Le Libraire, maintenant Léon le cuisinier, n'est plus obligé de faire ses preuves : Il ne goûte plus ses propres plats par risque d'empoisonnement, la baronne lui laisse même le choix du repas lorsqu'elle organise de grandes réunions, et elle lui laisse bien sûr le soin de préparer ça seul dans sa cuisine, sans être surveillé ou qu'un professionnel ne l'assiste.
    Édouard, au contraire des deux autres, restait seul dans son coin, il s'occupait de l'entretien du jardin et personne ne semblait remarquer sa présence. La baronne n'avait aucune affection particulière envers lui, sauf peut-être une affection pour son travail.

    Mais à présent les beaux jours se multipliaient, et la baronne venait souvent dehors, ainsi, Édouard pouvait donc lui parler. Il profita du premier jour d'été pour aborder la baronne, alors qu'il s'occupait des massifs de fleurs autour du grand saule : La jeune femme était assise là, sur le banc, respirant l'odeur des fleurs à plein poumon :
    - C'est agréable n'est-ce pas ?
    - Euh... oui, c'est vrai, répondit la baronne surprise.
    - Si tout se passe bien il devrait y avoir des fleurs tout l'été ici, vous pourrez donc toujours y respirer une bonne odeur, ajouta Édouard dans la tentative d'entamer une conversation.
    - Ah bon ? Eh bien j'en suis ravie, répondit la jeune femme.
    La déception pouvait se lire sur le visage d'Édouard, aucune discussion n'était possible avec de telles réponses. Heureusement, après un instant, la baronne commença à lui poser des questions sur le jardinage et ils discutèrent ainsi pendant le reste de la journée. Édouard oublia totalement le jardin, ce que la baronne lui fit remarquer avant de rentrer :
    - Il se fait tard, Léon va bientôt nous crier l'heure du repas, rentrons avant qu'il ne se fâche, annonça la baronne dans un sourire.
    - Vous avez raison, je vais ranger mes outils et je vous rejoindrais.
    - En parlant d'outils, vous n'avez pas travailler des masses aujourd'hui.
    - Excusez moi baronne, je me rattraperai demain, je m'y engage.
    - Non, c'est moi qui vous engage jusqu'à maintenant, répliqua la baronne en riant. Et appelez moi donc Lya, et puis arrêtez vos excuses, dépêchez vous plutôt de venir nous rejoindre à table.
    Édouard la remercia avec un sourire d'enfant, comme si le père Noël venait de lui offrir le plus beau des cadeaux. Mais ici, le père Noël était une jeune femme avec un sourire angélique, des yeux d'un vert brillant de joie et une voix enivrante. Édouard resta un moment sur place à savourer le petit rire de la jeune femme, quand soudain il fût sortit de ses pensées :
    - Édouard ? Édouard ? Ça va ?
    - Euh... oui, excusez moi j'avais la tête ailleurs...
    - Ça fait bien une heure que j'essaie de vous réveiller, répondit Lya dans un nouveau rire. Allons, dépêchez vous, je crois avoir entendu Léon crier.
    Une soirée calme suivit cette agréable journée et Édouard participa enfin aux discutions lors du repas, sans être mit à part.

    Un long mois ensoleillé s'écoula, Lya et Édouard passaient des après-midi entiers à discuter de choses et d'autres. Édouard travaillait, la baronne le suivait pour discuter, pour ne pas l'empêcher de travailler en l'arrêtant à un endroit. Le faux jardinier était heureux de cette amitié, seulement il aspirait à une relation plus personnelle. Un unique obstacle l'empêchait d'aller plus loin : Le baron.
    Il y avait longtemps réfléchit, envisageant toutes les possibilités, cherchant la meilleure solution, et sa conclusion fût celle-ci : Il devait se débarrasser de l'homme avant toute tentative d'approche, il lui fallait éviter les soupçons s'il se débarrassait de l'homme, et ensuite il pourrait être là pour soutenir la baronne dans cette dur épreuve.
    Il prépara donc son œuvre plusieurs jours, il cherchait le plan infaillible, la meilleure solution, et c'est un jour, au début du mois, en soirée, qu'il son plan à exécution.
    La baronne d'Orée-du-Lac, toujours mairesse de la ville, avait été conviée à une réunion qui fût suivie d'une réception, elle aller rentrer tard ce soir là, c'était le moment parfait. Le jeune bandit avait prévenu ses collègues de son plan : Endormir le mari, endormir la baronne dès son retour, prendre le collier, s'enfuir, et laisser les deux autres sur place dans leur lit, endormis et donc innocents. Les deux autres avaient approuvé son idée, car ils n'étaient pas recherché jusqu'à maintenant et pouvaient ainsi le rester.

    Les quatre hommes attendaient Lya dans la salle à manger, et la soirée se déroula ainsi calmement, jusqu'à ce que Édouard propose aux deux brigands d'aller se coucher, en précisant qu'il tiendrait compagnie au mari de la baronne. Il mettait son plan à exécution, et les deux bandits acquiescèrent et partirent se coucher. Une fois seul avec le mari il partit en cuisine prendre un verre et une part de gâteau, ajoutant une étrange substance incolore dans chacun. Il était ainsi sûr que, soif ou faim, le baron goûterait à la substance. Il revint donc dans la salle à manger et proposa au mari de quoi se ressourcer en attendant sa femme. L'homme entama le gâteau, Édouard l'observa du coin de l'œil, après quelques minutes il s'écroula de sa chaise, plus un seul mouvement, le bandit se précipita alors dehors pour surveiller le retour de la baronne après avoir vérifié l'état du baron.
    Tout était calme en cette nuit d'été, tout semblait endormi, presque mort. La nuit était d'un noir de néant, pas une seule chandelle n'était restée allumée à l'intérieur, les étoiles semblaient bien moins nombreuses qu'à l'habitude et la lune nouvelle n'offrait aucune luminosité. Il fallut du temps pour que les yeux d'Édouard s'habituent à l'obscurité, il parvenait petit à petit à distinguer les formes dans ce noir inquiétant, il reconnaissait le jardin qu'il avait parcouru il ne savait combien de fois, et il se sentit rassuré par cet endroit connu.
    La visibilité n'était pas vraiment indispensable, il connaissait tellement le jardin qu'il aurait pu le traverser les yeux fermés. Seulement ce soir, il marchait prudemment, il avait l'impression étrange d'être dans un grand cimetière. S'il heurtait une tombe, il pensait qu'il réveillerait un mort, qu'il serait ajouté aux autres sous la terre.
    Soudain, il bondit en arrière dans un sursaut, son cœur avait doublé la cadence et ses yeux étaient écarquillés. Si la nuit n'avait pas camouflé son visage, on aurait pu distinguer son teint blafard. La raison de toute cette frayeur était en réalité le hululement d'un simple hibou, Édouard aurait voulu le tuer, pour ne plus qu'il l'effraie dans ce silence trop pesant. Il abandonna rapidement cette idée car il ne savait même pas où se trouvait cette maudite bête.
    Continuant lentement son périple, il arriva finalement à atteindre l'étable en un morceau. Là, il surveilla la route, cherchant un quelconque indice qui témoignerait du retour prochain de la baronne.

    Le temps s'écoule, la pression augmente et l'esprit d'Édouard devient le siège de nombreuses questions. Il doute, si son plan échouait, il risquerait la mort.
    Un bruit lointain le sortit de ses angoisses, un bruit sourd et régulier, la baronne était de retour. Une faible lueur apparut dans la nuit, s'intensifiant à chaque minute, la silhouette de la jeune femme apparaissait de plus en plus clairement et Édouard lança la seconde étape de son plan : il prit un air totalement paniqué et se précipita vers la baronne :
    - Lya... baronne... des traitres ont pénétrés votre demeure, annonça l'homme haletant.
    - Êtes-vous saoul Édouard ? Quelles sont ces histoires ?
    - Ne criez pas... et ne vous pressez pas à l'intérieur...
    - Vous me faites peur, qu'est-il arrivé, demanda la baronne maintenant inquiète, tout en descendant se sa monture rentrée à l'étable.
    Édouard sauta sur la baronne et lui posa la main sur les lèvres pour l'empêcher d'appeler de l'aide. Lya ouvrit de gros yeux, l'étonnement qui se dessinait sur son visage laissa rapidement place à la colère, les yeux plissés et les sourcils froncés.
    - Ils... ils l'ont tué, commença Édouard. Léon a empoisonné la nourriture... votre mari a succombé...
    La baronne ouvrit ses yeux bien grands à nouveau tout en se débattant pour se libérer d'Édouard qui la tenait fermement. Face à elle, il montrait une mine triste, il semblait anéanti, mais au fond il avait éliminé son obstacle, et il contenait sa joie.
    - Calmez vous baronne, lui et Théo dorment, ce sont des bandits, mais ils sont aussi chargés de vous tuer. Ils m'ont menacés de me tuer aussi si je parlais ou s'ils étaient découverts, à leur réveil ils nous chercheront. Pitié baronne, ne criez pas, ne les réveillez pas. Allons plutôt chercher des hommes armés en ville pour les arrêter.
    Édouard libéra avec méfiance les lèvres de la jeune femme qui le regarda d'un air furieux.
    - Pas de justice, je vais les tuer moi-même.
    - Non, l'arrêta Édouard. Veillez à votre vie, j'irais risquer la mienne, et si je ne reviens pas... fuyez chercher de l'aide.
    - Merci Édouard, mais je refuses de vous laisser risquer votre vie ainsi, vous avez intérêt à revenir vivant, et vous prendrez ceci - elle montra le collier autour de son cou - ils vaut plusieurs écus, bien assez pour vous offrir une agréable retraite.
    - Je vous remercie baronne, mais je crains que vous n'ayez à fuir, il est fort probable que je meurs là-haut. Je vous dis donc adieu.
    - Revenez vivant, faites attention à vous Édouard.
    Le bandit se dirigea vers la maison, il savait comment il allait agir à présent, son plan se déroulait à merveille, et il espérait bien que cela continu.

    Il rentra dans la demeure et traversa le hall, direction la cuisine à sa droite. Il y prit un long couteau et traversa la salle à manger, le hall, puis monta les escaliers en silence, dans la nuit encore bien sombre. Une fois à l'étage, il tourna à droite, direction la chambre de Joe, dicte Léon le cuisinier.
    Il s'avança à pas feutré et ouvrit la porte le plus silencieusement possible, il ne comptait pas faire la même erreur que dans la ferme. L'endroit était sombre, il ne connaissait pas bien et tenta pas tout les moyens d'éviter de se faire repérer. Il atteignit le pied du lit, le contourna et observa l'imposante silhouette qui se dessinait devant les yeux écarquillés de Édouard, qui cherchait à percevoir au mieux sa cible.
    Il se prépara, le couteau sur la gorge, la main près de sa tête pour la tenir lors du geste. "Adieu, et qu'il ait pitié de ton âme" se dit alors Édouard, avant de trancher la gorge du bandit.
    - Un de moins, au suivant à présent...
    Il laissa là le corps ensanglanté, baignant dans des draps rouges, il 'en chargerait sans doute plus tard.
    Une fois dans le couloir, il prit la direction de la chambre voisine, là où dormait le Rat. L'endroit était aussi sombre que la pièce précédente, et répéta ses mouvements aveugles, cherchant à tâtons de quoi se repérer.
    - Qui est-ce ? Que se passe-t-il ?
    Des mouvements près d'Édouard lui dictent de paraitre moins suspect, il prend pied au sol et se raidit, l'air un peu plus naturel. Il n'aurait pas pu espérer de n'éveiller aucun soupçons s'il avait été surprit courbé marchant sur la pointe des pieds.
    - C'est Édouard, il y a eu un souci dans le plan.
    Encore quelques mouvements et voilà la lumière qui baigne la pièce de sa chaleur. Il regarda l'homme redressé sur son lit qui lui jeta un regard interrogateur.
    - La baronne est morte, elle n'a pas voulu coopérer, répondit-il en montrant le couteau où ruisselait encore le sang de Joe.
    L'autre bandit jura et se leva, il invita Édouard à le suivre et sortit de la chambre. L'ancien fermier le suivit en dehors de la chambre mais il planta le couteau dans le dos de l'autre homme, lui traversa le cœur pour ressortir la pointe au niveau de la poitrine de son coéquipier.
    - C'est pour la mission... et pour donner du travail à la faucheuse.
    Le corps inerte glissa du couteau pour s'écrouler au sol où une grande flaque de sang se forma rapidement.

    Édouard poussa un long soupir de soulagement, c'était terminé, sa mission allait être accomplie, et par dessus tout, la baronne n'aurait aucune haine envers lui, au contraire, elle lui serrait reconnaissante. Il dévala les escaliers et de précipita en dehors de la demeure en suivant le chemin menant à l'étable et qu'il connaissait tant.
    - Baronne ! Lya ! C'est bon ! J'ai réussis... vous pouvez allumer la torche de l'étable... et venir à l'intérieur, ria Édouard à demi-essoufflé en contenant difficilement sa joie.
    La jeune femme apparu dans la lumière vacillante des flammes qu'elle venait de créer, elle se dirigea à grands pas vers la maison, remerciant en passant Édouard, bégayant à moitié. Le faux jardinier la suivit et ils se retrouvèrent devant le corps du défunt mari. La baronne pleurait toutes les larmes qu'elle pouvait tandis qu'Édouard posait son couteau pour s'agenouiller à ses côtés, tentant de la consoler en lui tapotant le dos et l'épaule. Lya se réfugia dans les bras de la seule personne encore vivante dans la maison et y resta un long moment à pleurer.

    Lorsque sa peine s'adoucit et que ses pleurent eurent cessé, elle leva la tête vers Édouard, esquissant un très léger sourire.
    - Merci pour tout Édouard, commença Lya en passant les mains autour de sa propre nuque. Je penses que ceci vous revient, - elle détacha le collier et lui présenta - encore une fois merci. Partez à présent, allez vendre ça et vivez heureux avec votre famille.
    - Non, vous risquez d'être prise comme coupable, je vais vous aider...
    - Comment voulez-vous faire ? Je refuses de vous rendre coupable à ma place.
    - Je ne serais pas coupable. J'ai une meilleure idée.
    - Expliquez vous, ordonna la baronne.
    Édouard aida la baronne à se relever, ce qu'il fit lui même avant de prendre le couteau sur la table, le tendant à Lya. Il demanda en vain à la baronne de le blesser, et après un nombre considérable de refus il prit son courage à deux mains.
    La blessure n'était pas profonde mais le sang coulait en abondamment et il déchira une partie de son pantalon pour couvrir la plaie et l'éponger autant que possible. En face la jeune femme hurlait et jurait, elle paniquait et grondait Édouard comme elle aurait grondé un enfant.
    - Maintenant, partez chercher de l'aide, des gens hauts-placés, de confiance. Je m'occuperais de rendre Théo coupable.
    - Très bien. Veillez sur vous, je ne veux pas vous retrouver sans vie à mon retour.
    Elle l'enlaça tendrement et lui baisa la joue, avant de partir, Édouard s'enivra de son odeur, certain qu'il n'oublierait jamais ça.

    Mais il n'avait pas le temps de rêvasser, il avait du pain sur la planche. Il se releva comme il pouvait et monta les escaliers avec peine, couteau en main. Arrivé à l'étage il se traina jusqu'au corps de Arthur, qu'il avait poignardé dans le dos un peu plus tôt. Il traversa la plaie avec le couteau, dans le sens contraire, après avoir retourné le corps, il posa ensuite les mains du cadavre sur la poignée de l'arme. Il n'avait plus qu'à attendre que la baronne revienne en resserrant son bandage improvisé, imbibé de sang. Il luttait pour ne pas céder, il se vidait de son sang et de ses forces, l'entaille n'était pas profonde, mais assez large pour qu'il risque à tout moment la mort. Après un moment de lutte, qui lui paru des années, il entendit enfin le cri de la libération : Lya venait de rentrer dans la maison et avait crié son nom. Il ferma les yeux et cessa de lutter.


    Dernière édition par Koran Azert le Mar 16 Sep 2008 - 21:56, édité 1 fois
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    Message  Invité Ven 19 Sep 2008 - 22:56

    Bon si je me trompe pas voici le chapitre 3.

    Mais avant, je passe un petit mot pour dire que j'ai commencé la réécriture et l'arrangement du début, si ça intéresse je pourrais mettre le début, question de voir ce que ça donne amélioré. Ce qui me permettra entre autre de savoir si c'est vraiment mieux ou si j'empire la chose Laughing

    Mais pour l'instant, le troisième chapitre :

    Chapitre III : Le marchand corrompu





    Le chant des oiseaux berce son réveil, il ouvre lentement les yeux, agressé par la lumière du soleil. A côté de lui des bruits de pas se font entendre sur le bois grinçant, il parvient à ouvrir un premier œil et essaie de repérer où il se trouve. En se redressant, il finit par ouvrir son second œil et repère les lieux : Il s'agit de sa chambre, la nuit a été agréable mais une chose semble changée depuis la veille. Une fort douleur l'élance au ventre, il soulève sa chemise pour apercevoir le bandage. Des fragments d'images s'animent dans sa tête et il se rappelle peu à peu la soirée forte en émotion.

    Une jeune femme élégamment vêtue pousse la porte et s'approche d'Édouard.
    - Édouard ? Je vais changer ton bandage et...
    La jeune femme lâcha la bassine d'eau où trempait quelques linges, déversant son contenu au sol. Elle se précipita sur l'homme et lui baisa tendrement la joue, les yeux brillants, remplis de larmes.
    - Vous êtes vivant... j'ai tellement eu peur... comment vous sentez-vous ?
    - Mal, se contenta de répondre Édouard.
    La baronne lui conta tout ce qu'il avait raté, son plan avait abouti comme il l'avait souhaité, il n'avait plus qu'à rentrer au campement, seulement il avait jusqu'à demain pour y aller, après le mot de passe serait changé.
    - Lya, il faut que je vois ma famille, ils doivent s'inquiéter.
    - Vous êtes trop faible.
    - J'insiste, ça ira ne vous inquiétez pas pour moi.
    - Dans ce cas je viens avec vous, répondit la femme d'un ton autoritaire.
    - Euh... non... ils habitent loin dans le camps, l'endroit est très pauvre, si vous êtes vue là-bas vous risquez d'être attaquée.
    - Et vous, vous êtes trop faible pour vous y rendre seul, je ne vous laisserai pas, assura la baronne.
    - engagez un soldat pour m'escorter, répliqua Édouard sûr de lui.
    - Parfait ! Quelle idée ! Je vais engager une escorte et nous partirons tous les deux.
    - Euh... quelle judicieuse idée, mentit Édouard en souriant.
    C'était plutôt une mauvaise nouvelle, il ne pouvait amener Lya au camp, et il n'avait aucune autre excuse pour y aller seul. Il simula un sommeil tout le reste de la journée afin de réfléchir tranquillement. Finalement il conclût judicieux de fuir cette nuit là, laissant un mot d'excuse à la baronne.
    Dans son mot, il expliqua qu'il avait honte de l'amener chez lui, l'endroit étant trop miséreux. Il lui promit de revenir un jour, après avoir précisé qu'il vendrait son collier, une fois remit sur pied. Lorsque la nuit fit tomber son voile d'ombre, Édouard déposa le mot sur son lit et sortit silencieusement de la maison, en route pour le campement.

    Édouard atteignit sa destination à l'aube, donnant le mot de passe au garde, il entra dans le repaire des bandits, le collier à la main. Il se dirigea ensuite vers "le livre des contrats" et y ajouta les informations à propos du contrat que lui avait donné la baronne, de tuer les deux brigands pour recevoir le collier en récompense.
    Il rechercha ensuite la quête de la duchesse, cherchant comment obtenir la récompense. Il finit par lire "La duchesse se présentera chaque Dimanche, après la messe, sur la place du marché de la ville"
    Édouard ressortit du camp pour aller dans la ville, ne demandant pas le nouveau mot de passe, car il savait qu'il serait de retour avant le soir. Une fois à Orléans, il se dirigea vers la grande place, cherchant un endroit pour se poser et attendre le Duchesse.

    Lorsque la messe se termina, la place se remplit rapidement et le bruit vint bousculer le silence loin de là.
    - Té, v'la l'du'hesse qui s'en vin, com' tout l'diman'he. L'va encor'rin a'heter. Y'a néni qui vend dou bijou...
    - Où est la duchesse, demanda Édouard au paysan inconnu.
    - L'est par là, sou zou canasson. Z'êtes pas d'là vous, hein ?
    Édouard se contenta de le remercier n'écoutant pas la suite de ses paroles, filant vers la duchesse pour l'attraper avant qu'elle ne reparte.
    - Duchesse, interpella Édouard J'ai entendu dire que vous recherchiez des bijoux...
    - Encore un vendeur de babioles, soupira la haute dame, hors de ma vue...
    Édouard, qui s'était attaché le collier au cou, le sortit de sous sa chemise, le mettant en valeur aux yeux de la duchesse.
    - Ah ? Vous ne voulez pas de ça ?
    - Donnez lui rémunération et prenez le bijou, on rentre.
    - Puis-je me permettre une discussion privée duchesse ? A propos de l'histoire de ce bijou, pour que vous puissiez nourrir vos convives d'attachantes histoires qui vous mettrons plus en valeur.
    - Allons plus loin, répondit-elle en s'éloignant, une fois à distance de la foule elle l'invita à parler.
    Édouard lui expliqua les détails qui permettaient à la duchesse de montrer son collier sans risquer d'accusations pour le vol de celui-ci. La femme était si ravie de la nouvelle qu'elle ajouta quelques écus à la récompense, pour le travail du bandit.
    Il empocha l'argent, salua la duchesse d'un légère révérence et fila hors de la ville pour rejoindre le camp et informer Morgan de sa réussite.

    En milieu d'après-midi, il atteignit le camp, prononça le mot de passe, puis rechercha Morgan. Le grand bandit aux cheveux roux semblait intéresse par le "livre des contrats", il avait dû voir ce qu'Édouard avait fait. Il le bouscula pour ajouter "accompli" au statut de la quête de la duchesse, puis se tourna vers Morgan.
    - Mission accomplie.
    - Parfait, tu as donc choisis ta voix ? Assassin ?
    - Oui, un infiltrateur et assassin discret, pour des cibles peu nombreuses, voir uniques.
    Morgan afficha un sourire radieux, il semblait satisfait de choix d'Édouard
    - Excellent, mais avant de te laisser vivre comme un vrai bandit, j'aimerai te confier une importante mission, que je ne confie qu'à des personnes de confiance, précisa Morgan en le menant à l'écart. J'ai besoin d'un homme de confiance pour protéger un de mes fournisseurs, ainsi que sa fille. L'homme habite Orléans, il doit se rendre à Rochechouart, une ville située près de Limoges. Il traine avec lui une importante cargaison de marchandises qu'il doit revendre à un très bon prix. Veille à ce que nous ayons notre part, et surveille attentivement sa fille, elle est un peu casse-cou et il ne désire pas la perdre en chemin.
    - Je dois jouer le garde-mômes ?
    - Non, tu sera le fils de cet homme, et donc le frère de la fille. Ainsi tu t'assures l'absence de soupçons en ce qui concerne ta présence avec le marchand. Tu devra aussi réviser tes bonnes manières, il s'agit de la haute bourgeoisie.
    - J'ai deux questions, l'enfant à quel âge ?
    - Presque 20 ans.
    - Et la mère dans l'histoire ?
    - Décédée.
    Édouard acquiesça et se prépara pour sa mission, révisant c qu'il devait réviser. Il était enfin près une semaine plus tard et parti à la rencontre du marchand.

    Un bandit l'accompagna dans la ville, pour lui montrer la demeure du marchand. Édouard avait une étrange sensation, l'impression d'être déjà passé par ces quartiers, il lui sembla deviner où ils allaient et il eût confirmation, une fois devant la demeure. Un homme aux cheveux grisonnants, d'allure relativement enveloppée, leur ouvrit la porte et s'apprêta à parler; mais il resta la bouche ouverte sans qu'aucun son ne sorte.
    - Bonjour père, comment-allez vous, demanda Édouard en enlaçant l'homme.
    - Édouard ? Tu... enfin... tu les as rejoint ?
    - Rejoindre qui père ? Vous avez abusé de la liqueur ?
    Igor les fit entrer, fixant toujours Édouard sans un mot, alors que lui l'appelait père et semblait heureux d'être rentré chez lui.
    - Mon neveu... vous... enfin... vous ne m'en voulez pas... pour l'hiver... il y a trois ans... je veux dire... vous comprenez ?
    - Mais diable, qu'avez vous but père ? Que me racontez vous ?
    Édouard jouait son rôle à merveille, et dans sa tête, bien des choses se déroulaient. Les combats et les questions se multipliaient, et un sentiment oublié refaisait lentement surface.

    Ils furent interrompus par l'arrivée d'une jeune femme à la chevelure rousse, vêtue d'une longue robe rouge.
    - Père ? Oh... mon frère comment allez-vous, demanda la femme à Édouard, prenant elle aussi son rôle assez rapidement.
    - Votre frère Édouard est un peu fatigué du voyage, répondit Édouard en parlant de lui d'une bien étrange façon, qui lui permettait de placer son nom sans présentations. Mais j'espère que nous repartirons vite, j'ai hâte de voir du pays.
    - Vous avez bien raison, mais sachez donc que votre sœur Sofia n'a aucunement hâte que vous la colliez comme un enfant colle sa mère.
    - Ainsi soit-il, je ne voudrai pas contredire ma sœur tout de même.
    Sofia sourit à l'homme et vint s'assoir avec les deux membres de sa famille. Igor, qui semblait avoir renoncé de parler à son neveu normalement, le prit comme un fils, mettant de côté l'hiver dont il voulait parler.
    - Vous pensez préférable de partir ce soir même alors mon n...fils ? Ne pensez vous pas qu'il soit dangereux de voyager de nuit ?
    - Non, au contraire, plus personne ne voyage de nuit selon cette logique, et les bandits sont malins, ils sortent donc le jour à présent, j'ai entendu parler de ça dans une taverne.
    - Êtes-vous sûr de vos paroles ? Je suis quelque peu étonnée, rétorqua Sofia.
    - J'en suis à peu près certain effectivement.
    - Je vous fais confiance alors mon fils, nous partirons ce soir.
    Le soir arriva rapidement, ils avaient chargé la diligence des marchandises qu'ils allaient vendre et avaient attelé les chevaux, ils avaient aussi prévu quelques vivres pour tenir tout le voyage. Le dîner se déroula calmement, les voyageurs échangèrent quelques paroles sans importance, le départ fût ensuite annoncé par Édouard, ils devaient quitter Orléans avant la fermeture des portes.
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    Message  Invité Ven 19 Sep 2008 - 22:56

    Le voyage fût calme et sans encombre, ils atteignirent la ville suivante et s'y reposèrent toute la journée avant de repartir la nuit suivante. Cette nuit là, Édouard et Sofia discutèrent un moment :
    - Alors vous êtes la fille d'Igor ?
    - Mais bien sûr, ne reconnaissez-vous pas votre propre sœur ?
    - Si, mais qu'est-il arrivé à mère ?
    La jeune femme leva les deux sourcils puis ferma les yeux pour répondre.
    - Violée sous mes yeux, torturée, deux jours entiers elle a souffert, mais résisté. Elle a attendu père avant de céder, il a tué tout le monde et m'a sortit de là, laissant derrière nous le sang couler à flots.
    Édouard observa son oncle qui regardait Sofia d'un air attristé, il avait donc tué, en plus d'être de mèche avec les bandits, il en était un lui même. Il avait du mal à y croire.
    - Vous avez tué ses gens sans aucune pitié, demanda Édouard d'une voix étonnée.
    - Non, euh... si, je les ai tué, c'était... horrible...
    A présent le bandit doutait fortement que son oncle ai tué, serait-ce alors encore un mensonge ? Édouard ne savait plus ce qui était vrai et ce qui ne l'était pas, son esprit était embrouillé par les mensonges et il arrêta ses questions pour réfléchir à toutes ces paroles, qu'il ne pouvait juger bonnes ou mauvaises. Les nuits qui suivirent restèrent calme et sans encombre, aucun problème particulier.

    Ils étaient à deux jours de leur destination, en pleine nuit bien sûr, lorsque les chevaux se stoppèrent et qu'ils perçurent des voix venant de l'extérieur de la diligence. Édouard prit l'épée que Morgan lui avait offerte pour le voyage, et il sortit de la diligence pour rejoindre le cocher. Trois hommes étaient debout devant les animaux, armés de courtes épées, menaçant le cocher. Édouard s'approcha, tenant son épée par le pommeau, levée derrière lui pour la cacher.
    - Bonsoir messires, désirez-vous quelque chose ?
    - Eh ! Jack, regarde moi ce rigolo, il a l'ait bien sûr de lui, tu penses que c'est le marchand ?
    - Oui, il vient nous proposer quelques sous en espérant que nous nous en contenterons, expliqua le dénommé Jack. Mais pourquoi nous contenter d'une pièce alors que l'on peut avoir le trésor entier ?
    Les bandits se moquèrent d'Édouard qui approchait un peu plus, sans trop se faire remarquer, ils étaient trop occupés à rire, et n'avait pas aperçu son épée. Ce dernier fit alors un geste rapide et bref pour planter son épée dans le corps du premier bandit qui avait parlé. Immédiatement les deux autres bandits cessèrent leur moqueries et se jetèrent sur l'homme, et ils s'engagèrent dans un combat ardu, bandit contre bandits.

    Édouard fût obliger de parer un coup bas, ce qui l'obligea à faire un mouvement très douloureux, qui élança sa blessure au ventre. Il grogna de douleur et perdit en intensité dans ses coups, il reculait de plus en plus pour éviter ou parer les coups. Après avoir résisté un long moment il finit par chuter en arrière à la suite d'une attaque commune des deux bandits. Il était à présent sur le dos, s'éloignant en rampant, aussi vite que possible, alors qu'en face, les deux bandits marchaient d'une allure triomphante, se moquant du vaincu à nouveau.
    - C'est pas bien de s'attaquer à plus faible que soi, prononça une voix douce derrière eux.
    A ce moment plusieurs évènements s'enchainèrent rapidement. Les deux bandits se retournèrent pour apercevoir qui leur avait parlé, Édouard en profita pour lever son épée et la planter dans le corps de l'un d'entre ex qui hurla de douleur. Le dernier bandit encore vivant se retourna à nouveau pour voir Édouard et le cadavre à ses côtés. Il leva son épée pour asséner un coup violent à Édouard, mais il subit une mort plus brève que ses compagnons, son corps s'écroula à gauche d'Édouard et sa tête roula un peu plus loin. Sofia apparu alors face au bandit au sol, épée en main, le sang coulant encore sur la lame.
    - Vous savez vous défendre à ce que je vois.
    - Et vous, vous êtes un bien mauvais garde du corps, je m'attendais à un incapable, mais pas à ce point, répondit froidement Sofia.
    - Je maitrisais la situation.
    - Vous voulez rire ? Vous étiez sur le point de vous faire embrocher, les bandits ne sont plus ce qu'ils étaient...
    - Qui était votre mère ?
    - Comment ? que vient faire ma mère là-dedans ? C'était une charmante femme de la bourgeoisie, pourquoi cette question ?
    - Et son caractère ?
    - Mais... que cherchez vous à la fin ? Elle était douce et calme, une femme très gentille.
    - Igor ne peut être votre père, je refuse d'y croire, ce n'est pas de lui que vient votre tempérament agressif, et visiblement pas de votre mère non plus, conclu Édouard
    - En effet, cet homme est resté dans la diligence, incapable de bouger ses fesses, Vous avez raison ce n'est pas mon véritable père.
    - Mais alors qui est votre père dans ce cas ? Vu votre tempérament il serait le plus grand bandit du royaume, et non un vieux marchand, répondit Édouard d'un air amusé.
    - Ce n'est pas le plus grand bandit du royaume, mais il semble qu'il puisse être le plus connu à Orléans en tout cas, expliqua la fille. C'est d'ailleurs celui qui vous a engagé, du moins, je suppose. Le Sanguinaire, ça vous dit quelque chose ?
    - M..Morgan, demanda Édouard, cherchant confirmation, un peu abasourdi par la nouvelle.
    - Exactement, Morgan le Sanguinaire, vous connaissez donc mon père.
    - Mais.. c'est donc lui qui a abusé de votre mère ?
    - Non ! Jamais il n'aurait fait ça, il l'aimait plus que tout, c'est lui qu'elle a attendu ses derniers jours, c'est lui qui a transformé la chambre où elle était tenue, en une baignoire de sang. Tout les meubles, les murs, le sol... tout en était couvert... il était dans une rage sans égal. C'est après ça qu'il est devenu Morgan le Sanguinaire, mon père.
    Édouard était rester à terre tout le long de la discussion, mais il lui sembla qu'il venait de chuter d'une haute falaise. La nouvelle était étonnante, assommante même, le grand et terrifiant Morgan avait un cœur, et une fille. Édouard assimila la nouvelle et comprit plusieurs choses, trouvant des réponses là où il n'y en avait pas auparavant. La règle la plus importante était donc liée à ça, Morgan ne pouvait accepter qu'il soit fait à une autre femme ce qu'avait subit la sienne. Cette guilde de bandit n'était là que pour lui apporter une famille, des amis, car dans le monde public, il n'était qu'un assassin. Mais quand pouvait-il voir sa fille avec une vie si chaotique, la voyait-il seulement ? Il fallait savoir, la curiosité d'Édouard grandissait avec les réponses de Sofia, il se redressa pour s'adosser à un arbre et posa sa question à Sofia.
    - Jamais, répondit sèchement la jeune femme. Il ne peut se risquer à cela, et il m'empêche de venir le voir moi-même, il veut me tenir loin des bandits et des ennuis, comme il dit. Mais un jour je serais prête, je me battrai aussi bien que lui et deviendrait la plus grande hors-la-loi de tous les temps, expliqua Sofia dans un ton de défi.
    - Et que se passerait-il si je vous aidais ?
    - Morgan vous tuerait de ses propres mains, et je l'en empêcherais en vous épousant, il n'osera pas toucher à un membre de sa famille. Enfin, si vous n'êtes pas marié bien sûr.
    - Je ne le suis pas mais j'en ai bien l'intention, mais pas avec vous.
    - Alors il vous tuera, et il vous découpera comme un vulgaire animal.
    - Qu'il essaie, il risque d'être déçu. Je vais vous aider, mais à une seule condition. Je veux me débarrasser d'Igor.
    - Très bien, ce sera donc un accident je suppose, demanda Sofia.
    - Exactement, mais d'abord il nous faut vendre les marchandises et récupérer l'argent. Ensuite on fera de vous la plus grande hors-la-loi de tous les temps, une femme en plus, ça promet de figurer par écrit, on se rappellera de vous pendant des années.
    - Certes...
    La réponse de Sofia était froide, aucune joie, ce qui calma Édouard dans ses idées de futur pour la demoiselle.

    La discussion était terminée, et cette attaque les avait retardés, ils remontèrent dans la diligence et le cocher mena les chevaux et les trois voyageurs jusqu'à la ville suivante. Là, ils se reposèrent, Édouard refit son bandage tandis que son oncle vérifiait minutieusement que toutes les marchandises étaient présentes, sous l'œil attentif de Sofia. A part ça, la journée fût calme et sans encombre, tout comme la nuit qui suivit, et ils arrivèrent finalement à destination. Le voyage une fois dans la ville s'éternisa rapidement car Igor n'avait aucun plan, ni même quelque indication que ce soit. C'est donc au bout d'une matinée de recherches infructueuses qu'il s'avoua vaincu et laissa à Sofia et Édouard la corvée de retrouver le marchand ou sa demeure, pour recevoir le butin. Mais au lieu de chercher des heures, les deux plus jeunes voyageurs dénichèrent une taverne pour boire un coup et trouver les informations qu'ils cherchaient, auprès des villageois qui défilaient.
    C'est après une courte heure de danses, chansons, discutions et tournées de bière, que Sofia et Édouard eurent suffisamment d'informations. Ils sortirent donc de la taverne pour rejoindre Igor et, une fois les trois voyageurs réunis, ils cherchèrent la maison du marchand avec les nouvelles informations. Une fois trouvée, Édouard frappa à la porte de celle-ci et le marchand se présenta devant eux, ravi de voir la diligence arrêtée dans la rue, juste derrière les trois visiteurs.
    - Oui ?
    - Mes salutations messire. Moi, Édouard, fils d'Igor - Il montra son oncle d'un signe de tête - et frère de Sofia - il fit de même pour la jeune femme - vient icelieu pour quelques échanges de marchandises si vostre personne nous offre coquette rémunération.
    Édouard avait apprit ces nobles manières pendant les longues heures passées au jardin de la baronne, en écoutant les visiteurs qui venaient parfois à la demeure, pour des raisons sans grande importance à son goût.
    - Entrez je vous pris, et dites à votre homme de décharger les marchandises, je vous montre tout de suite les écus que j'ai gardé pour votre peine, répondit le petit homme en retournant à l'intérieur.
    Édouard ordonna au cocher de décharger les riches marchandises tandis que lui et les deux autres suivirent le marchand à l'intérieur.

    L'homme prit une grosse sacoche qu'il posa sur son bureau dans un grand bruit aigu témoignant du nombre important de pièces qui s'entrechoquaient.
    - Voilà pour vous, cela devrait suffire à vous rémunérer.
    - Vous n'avez pas plus que ça ? Le voyage fût dangereux vous savez, répondit Édouard en posant sa main sur le pommeau de son épée, alors que le marchand secouait la tête négativement. Allons, un petit effort, je suis sûr qu'il vous reste des choses, ajouta Édouard en tirant son épée du fourreau, tandis que le marchand ajoutait une petite besace pleine. C'est tout ? Faites un effort, je suis sûr que vous pouvez faire mieux que ça - il pointa son épée sur le marchand qui tremblait et secouait la tête. Plus rien ? Dans ce cas plus besoin de ça ! - il leva son épée et la planta dans le cœur de son oncle - Oh, tuer mon propre père par appât du gain, quelle tragédie, quelle horreur... -il ouvrit soudain de gros yeux comme s'il venait de réaliser, puis se jeta pour vérifier le pouls d'Igor - Non ! Père ! Je n'ai pas eu le temps de vous faire souffrir...
    Le marchand tremblant sortit immédiatement un nombre impressionnant de sacoches et besaces remplies de pièce.
    - Vous voyez, vous auriez pu faire un effort plus tôt tout de même,reprocha Édouard au marchand en appelant le cocher qui accourra à leurs côtés. Chargez ces sacs, et prenez un petit pour votre peine et votre silence, ce sera votre paye si vous finissez votre travail, nous voulons tout de même le retour à Orléans.
    - Merci, répondit l'homme, les yeux pétillants de bonheur.
    - On vous laisse le corps, au cas où vous chercheriez à faire appel à la justice, ajouta Édouard à l'intention du marchand.
    Lui et Sofia remontèrent dans le carrosse une fois le butin embarqué. Ils firent des réserves de vivres pour le retour et s'en allèrent hors de la ville avant le coucher du soleil. A présent ils voyageraient en évitant les villes, jusqu'à être assez loin du comté et de la justice de celui-ci.

    Lors de leur fuite de Rochechouart, Sofia et Édouard discutèrent des négociations sanglantes du bandit.
    - Vous êtes dur en affaire dites donc, votre façon de négocier est étrange, commença la femme.
    - Mais c'est efficace, c'est l'important.
    - Certes, mais j'avoue être quelque peu impressionnée, moi qui vous prenait pour un novice, je ne vous aurait pas crût aussi violent.
    - J'avais des raisons de lui en vouloir.
    Édouard lui expliqua ce qui était survenu quelques années plus tôt, quand il avait eu besoin de lui.
    - Et donc vous êtes devenu bandit, avec le désir de vous venger, devina Sofia une fois l'histoire terminée.
    Le bandit confirma d'un signe de la tête et continua le récit de son passé, arrivant à sa rencontre avec Morgan, et les entraînements qui s'en suivirent.
    - Vous êtes son petit protégé, peut-être qu'il ne vous tuera point finalement, pensa Sofia à haute voix.
    - Peut-être... ou peut-être pas...
    Leur discussion se termina ainsi et le voyage continua calmement.
    Après quelques jours ils arrivèrent enfin à Orléans, le cocher les laissa avec sa besace remplie de pièce. Édouard prit les rênes pour tirer les chevaux en dehors de a ville, afin de rejoindre le camp où Morgan l'attendait, sans deviner que sa fille serait aussi présente.
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    Message  Invité Mer 24 Sep 2008 - 22:38

    Oui, je vais tenter de m'entrainer aussi à travers les RP, j'essaie d'appliquer un peu, mais comme elle a dit "l'habitude viendra à force", de toute façon je suis pas pressé et puis c'est pas un devoir, si je fais ça c'est parc que j'aime, donc je vais pas me casser la tête en faisant ça ^^

    Bien, voilà la suite !

    Chapitre IV : La main rouge





    Lorsque Sofia et Édouard atteignirent le camp, la nuit était tombée et la diligence fût arrêtée devant le garde, celui qui est chargé de demander le mot de passe. Édouard lâcha les rênes et dessella les chevaux à présent inutiles. Il vint devant le garde et lui tourna le dos afin d'ouvrir la porte de la diligence, pour laisser descendre Sofia.
    Une fois la jeune femme descendue, Édouard se retourna vers le garde et lui donna le mot de passe pour entrer. Mais Sofia fût arrêtée dans son élan, le garde avait pour ordre de ne laisser passer aucune femme, expliqua-t-il. Mais elle n'était pas du même avis et elle brandit son épée, la faisant traverser le corps de l'homme pour finir levée vers le ciel. Les bandits présent aux alentours prirent leurs armes en mains, faisant face à la jeune femme qu'Edouard rejoignit, dégainant sa propre lame.

    Morgan, attiré par les mouvements du camp, sortit de sa tente pour apercevoir Édouard, qui le salua d'un signe de la tête.
    - Bonsoir Morgan, je vous apporte une de vos connaissances, elle voulait voir son père, annonça Édouard en se décalant, afin de dévoiler Sofia aux yeux du grand bandit.
    - Père, cela fait bien longtemps que nous ne nous sommes vu, ce fût difficile de passer près de quinze années sans père ni mère.
    - J'avais mes raisons, interrompit Morgan.
    - Tes raisons ? Et tu as pensé un instant à moi ? Je n'avais peut-être pas mes raisons de vouloir un père ?
    - Il suffit ! Silence, je te répondrais tout à l'heure, pour le moment, il se tourna vers Édouard Je souhaite parler à mon plus fidèle bandit. Si le plus fidèle de mes hommes me trahit, que dois-je faire ? Tu sais ce que tu risque après cette trahison ?
    Tout à fait, répondit sèchement l'homme concerné.

    Morgan retourna à sa tente, laissant derrière lui un silence pesant. Tout le monde fixait la tente, s'attendant à le voir revenir, il n'avait visiblement pas terminé de sermonner Édouard La tension avait prit place dans le camp, tout le monde regardait la tente, puis son voisin, cherchant un quelconque mouvement, que le silence soit brisé, par des paroles, un geste, un toussotement, ou bien...
    Le son d'une épée, le fer qui se frotte contre le fourreau, la lame qui tranche l'air dans un doux sifflement. Le cœur d'Édouard battait à tout rompre lorsque le chef des bandits sortit de sa tente, il était bien plus imposant et effrayant que d'habitude, le respect mêlé à la crainte régnait chez ses hommes.
    - Laissez le moi, celui qui interfère dans le combat je m'en chargerai personnellement. Nous allons voir si l'élève dépasse le maître...
    Sur ces paroles, Morgan se lança vers son adversaire pour lui assener un grand coup puissant. L'ancien apprenti bloqua l'attaque avec une grande difficulté, fléchissant des genoux sous la force de la frappe, tandis qu'à côté, tout le monde retenait son souffle. Le grand bandit haussa un sourcil étonné, était-ce parce qu'il avait réussi à parer ? Ou bien parce qu'il avait eu tant de mal à bloquer l'attaque ? Ce n'était en tout cas pas le moment de se poser des questions, car l'ennemi revenait à la charge.

    Les assauts s'enchainèrent alors à une vitesse incroyable, bien trop rapide pour Édouard qui ne faisait que se défendre, il n'avait pas encore eu une seule occasion d'attaquer Morgan, et il faiblissait à vue d'œil, contrant avec de moins en moins de force les coups. Chaque attaque rapprochait la lame un peu plus proche de son corps. C'est alors qu'Édouard vit sa vie défiler devant ses yeux, le coup final était engagé, l'épée de Morgan approchait à toute allure, comme une lance, plongeant en direction de son cœur. Comment pouvait-il parer une telle attaque ? Avec la force qu'il lui restait, c'était impossible de faire quoi que ce soit.
    - Édouard !
    Cette voix ? Il allait mourir à nouveau, mais cette voix venait encore l'aider, il venait de recouvrir assez de force pour faire un saut en arrière afin d'éviter l'attaque, et la lame du grand bandit vin se planter dans le sol. Édouard se remit en garde, face à Morgan, de nouveau prêt à combattre, il sentait la douleur de la blessure donnée par le bandit lors de leur voyage, mais il devait se battre, il devait gagner, pour retrouver la baronne.
    - Tu as vraiment cru que je me laisserais abattre aussi facilement, s'étonna Édouard d'un ton moqueur.
    - Toi, je vais te trancher en deux, répondit Morgan avec une voix plus sombre que d'habitude, levant les yeux sur son adversaire.
    On lisait bien la colère sur son visage, il ne semblait pas fatigué par le combat qui venait d'avoir lieu, on aurait dit que chacun des deux combattants étaient revenu au point de départ, au début du combat, lorsqu'ils avaient toutes leurs forces. Mais cette fois ils semblaient tout deux plus fort que la première fois.
    - Victor ! Tue la, s'écria Morgan avec une voix déchirée par la colère.

    Victor exécuta l'ordre donné, c'était un très bon archer, un des meilleurs hommes du clan, et il décocha une unique flèche qui traversa la gorge de la baronne, déchirant la peau et les os comme un vulgaire parchemin. Une fois l'ordre accomplit, Morgan afficha un sourire triomphant, il était même en train de rire, un rire à glacer le sang, il ne semblait plus humain, il était devenu un véritable monstre, ou bien l'avait-il toujours été ? Mais Édouard ne pouvait y croire, et il se retourna vers le lieu d'où lui était parvenue la voix de sa douce. Mais il n'y avait là que le corps de la jeune femme gisant au sol, baignant dans une mare de sang.
    - Et maintenant ? Tu n'as plus de raison de te battre, tu ne pourra pas la retrouver une fois que je serais mort, c'est finit, tu as tout perdu, il ne te reste plus rien mon pauvre Édouard !
    Les mots de Morgan résonnaient dans sa tête, elle était morte, il avait vraiment tout perdu, rien ne pouvait l'obliger à se battre encore, il devait la rejoindre, mourir simplement, et rejoindre Lya dans l'au-delà.
    - Non... je n'ai pas tout perdu... il me reste encore une chose qui me donne envie de vivre...
    - Ah ? Eh bien je suis curieux de savoir ce qui te pousse à vivre encore alors qu'il serait si simple de la rejoindre, je peux même t'aider si tu le souhaite. Enfin.. que te reste-t-il cher Édouard ?

    Édouard se rua vers Morgan, épée bien empoignée, criant de toutes ses forces : " Il me reste la vengeance ! ". La surprise de l'assaut fit plier Morgan sous les coups, Édouard utilisait tout ce qui lui restait de force, il combattait avec le désir de se venger, avec la force du désespoir. Dès ce moment on entendit plus que le sifflement des épées dans le vent et les éclats de leurs chocs. Mais tout le monde pouvait constaté que Morgan reculait à chaque assaut, perdant tout avantage sur son ennemi, il était en train de perdre, et il se retrouva bientôt contre un arbre, ne pouvant plus reculer. Édouard mena alors la pointe de son épée jusqu'au bras du bandit, l'entaillant profondément. Morgan dût alors lâcher son épée, et la pointe de la lame d'Édouard se posa sur son cou.
    - Qu'attends-tu, c'est un combat à mort, finis le, je ne crains pas l'enfer.
    - Non, refusa Édouard en levant sa main libre vers Sofia. Votre fille veut des réponses à ses questions, ensuite j'achèverai ce combat.
    - Merci Édouard, répondit la jeune femme en s'approchant de son père. Pourquoi m'avoir abandonnée père ? Pourquoi interdire aux femmes de vous rejoindre ? Je ne suis pas plus mauvaise qu'un de tes hommes.
    - Je ne t'ai pas abandonnée, mais je ne voulais pas que tu sois, comme moi, forcée de rester cachée, sans pouvoir avoir la famille que tu voudrais.
    - Mais c'est la vie que j'ai toujours désiré, je hais les lois, et je hais les hommes, je n'ai donc pas envie d'une famille, sauf toi.
    - Si c'est ce que tu désires, de toute façon je serais bientôt mort, je ne pourrais donc plus t'en empêcher.
    - C'est exact, répondit la jeune femme avant de se tourner vers Édouard Puis-je l'enlacer pour la première, et dernière fois de ma vie ? Avant qu'il ne succombe à votre lame ?
    - Avant ça j'ai une question, pourquoi ne pas m'avoir demandé de l'épargner ?
    - Je hais les lois, mais l'honneur est pour moi une chose importante, c'est un combat à mort, il est vaincu, il est donc mort. Il n'a plus d'honneur après cette défaite.
    Édouard acquiesça alors d'un signe de tête, baissant son bras, laissant la pointe de l'épée toucher le sol pour reposer le poids de l'arme. Sofia le remercia et vint enlacer son père.
    - Adieu père...
    - Pas encore ma fille...
    Morgan repoussa la jeune femme sur le côté, tirant l'épée qu'elle portait autour de la taille de sa main encore valide, et il s'élança sur Édouard Celui-ci, d'un geste bref et rapide, leva son épée et trancha la main de Morgan avant de le repousser au sol à l'aide de son pied.
    - L'honneur hein ?
    - Je me fiche de l'honneur ! Je veux simplement ta tête en trophée !
    - Le Sanguinaire, ton règne de bandit s'achève ici.
    La lame d'Édouard vint alors se planter dans le cœur de Morgan, et lui arracha ce qui lui restait de vie. Il retira ensuite son épée et la planta dans le sol, ne se souciant plus du danger qu'il risquait après cette action, il avait vengé Lya. Il se retourna alors et se dirigea vers le corps de la jeune femme, s'agenouillant à ses côtés, il prit son corps léger dans ses bras, caressant ses cheveux avec un sourire baigné de larme.
    - Fais de beaux rêves, et attends moi, je viendrais bientôt te rejoindre ma douce, les larmes coulaient sur son visage, il serra les dents pour ne pas hurler de douleur, son cœur se était en train de se déchirer, il souffrait atrocement. Une poussière, conclut-il alors pour se convaincre, et justifier ses larmes.
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    Message  Invité Mer 24 Sep 2008 - 22:39

    En fait c'est même la suite et fin.

    Une fois ses larmes séchées, il se leva puis se retourna, apercevant tout les bandits, genoux à terre, tête baissée, face à lui.
    - Morgan n'avait aucun honneur, tu l'as vaincu, tu gagne ce que ta victime avait, sa force et le contrôle de cette guilde, nous sommes tous à tes ordres, annonça solennellement un des bandits.
    - Dans ce cas, où est Victor ?
    - C'est moi, annonça l'homme qui venait de parler, se levant alors, il soutint le regard d'Édouard J'accepterai le châtiment que vous souhaitez, même la mort s'il le faut.
    - Dans ce cas, promet moi sur ton honneur que plus jamais tu ne fera le moindre mal à une femme.
    Victor ne savait quoi répondre, il s'était attendu à de la douleur, de la torture, ou même la mort, mais le bandit ne lui avait demandé qu'un simple service, ou plutôt, une promesse.
    - Je protégerai toute femme en danger au péril de ma vie, pour préserver mon honneur et racheter ma faute.
    Édouard n'avait de haine qu'envers le grand bandit, ce pauvre homme était sous l'influence de Morgan, c'est la peur qui inspirait le respect, et c'est pour cela qu'il n'avait osé s'opposer à cet ordre. Et après tout, trop de sang avait été versé pour le moment, c'était suffisant. Il se retourna alors vers Sofia, elle était agenouillé devant le corps de son père, levant la tête vers lui et Victor, et son visage prit une expression d'étonnement lorsque le nouveau chef la fixa.
    - Dame Sofia, je n'ai pas les compétences requises pour diriger tant d'hommes, et je ne désires pas donner d'ordre, ni en recevoir d'ailleurs. Je vous laisse donc cette lourde tâche, vous avez la force et le charisme d'un chef, vous serez à la hauteur, j'en suis certain.
    - Je ne penses pas avoir cette force dont vous parlez...
    - Vous êtes bien plus forte que vous ne le pensez, je l'ai remarqué, et vous respectez l'honneur plus que quiconque ici, vous devez diriger cette bande de brigands, approchez, venez, l'incita Édouard d'un signe de la main.
    La jeune femme quitta à regret le corps de son père pour rejoindre le vainqueur du combat, faisant face à la bande de hors-la-loi qui la fixait avec attention.
    - Allez-y, tentez quelque chose, montrez leur que vous êtes forte, faites au moins un essai, l'encouragea Édouard
    - Bien... je... je m'engage à mener ce clan vers la richesse, et la prospérité... ce.. ce petit campement sera devenu une grande demeure avant que je ne meurs ! La richesse nous tend la main !
    Les brigands applaudirent ce petit discours improvisé, tandis qu'Édouard glissa à l'oreille de Sofia "Vous voyez...", avant de se tourner vers le corps de Lya pour le prendre dans ses bras.
    - Qu'est ce qu'elle faisait là, murmura-t-il à lui même. Comment se fait-il qu'elle soit arrivée ici ?
    - Elle nous suivait, répondit Sofia en chuchotant elle aussi. Je l'ai remarqué lorsque le côcher est parti, elle vous a prononcé votre nom à haute voix, mais vous étiez en pleine discussion avec ce petit côcher. Vous vous êtes ensuite pressé de partir, avant qu'on ne s'aperçoive de votre transaction douteuse avec l'homme. Je suppose qu'après elle a voulu vous suivre.
    - Elle a sans doute crû que j'allais voir ma famille, je n'aurais jamais dû lui mentir, elle serait toujours vivante si je lui avait tout raconté depuis le début...
    - Lorsqu'on se lance dans les mensonges on finit toujours par un jour le regretter, voyez mon père, ou votre oncle...
    - C'est vrai, vous avez malheureusement raison, soupira Édouard.
    - Mais maintenant il faut oublier ça et aller de l'avant, relevez-vous, ne vous laissez pas abattre, vous venez de me mettre à la tête de cette bande de hors-la-loi, je vous interdit de me laisser seule, vous êtes responsable vous aussi, vous serez mon bras-droit.
    - A vos ordres, accepta Édouard avec un petit sourire, il avait perdu un être cher, il se promit donc de ne pas répéter ses erreurs passées.

    Il le porta aux côté du corps de Morgan et fixa les deux cadavres silencieusement.
    - Brûlons les corps, et le campement avec, une nouvelle ère débutte, oublions ce petit camp, et dirigeons nous notre nouvelle demeure, j'ai une petite idée en tête, annonça Édouard
    - Mais, nous sommes en plein milieu de la forêt, tout va brûler si nous mettons le feu au campement, s'exclama Victor.
    - Et alors ?
    Un rire général suivit la réponse d'Édouard, puis ils se mirent tous à l'œuvre. Tout ce qui n'avait pas suffisamment de valeur fût mené au centre du camp, pour préparer un magnifique brasier. Édouard et Sofia lancèrent des torches dans le tas d'objets une fois qu'ils furent tous rassemblés, puis ils s'éloignèrent avec les autres bandits, en direction de la sortie de la forêt, avant que les flammes ne ravagent tout.

    Édouard mena alors Sofia et ses hommes jusqu'à la demeure de la baronne, et ils se regroupèrent à l'intérieur, s'installant autour de la grande salle à manger.
    - Messieurs, comme l'a indiqué Édouard, cette demeure fera office de nouveau quartier général. Et, prenant la suite de Morgan, les règles que vous avez toujours suivis resteront inchangées, à un exception près : Les femmes ne sont pas toutes faibles, il n'est pas interdit d'en accueillir parmi nous, au contraire, dites vous que cela pourrait être une occasion de ne pas rester seuls toute votre vie.
    Elle s'arrêta le temps de reprendre son souffle, et de laisser aux brigands un instant pour acquiescer et s'imaginer les plus belles femmes à leurs côtés.
    - J'ai un dernier changement à apporter, nos actes doivent êtres revendiqués, à présent, lorsque les gens parlerons de nous, ils trembleront de peur, annonça-t-elle en regardant sa main encore couverte du sang de son père, elle la brandit alors en l'air, le poing fermé. Tout le monde tremblera en entendant notre nom ! La main rouge !


    Épilogue





    Un homme bien vêtu arriva à cheval à l'entrée de la demeure de Lya, Il s'approcha d'un serviteur et le regarda d'un air hautain et autoritaire :
    - Monsieur, où se trouve vostre maitresse ? Dame Lya semble perdue, madame la maire aurait-elle des soucis ?
    - Gné ? Mais de quoi que vous m'causez vous ? On a pas d'mer ici, où est-ce que vous y voyez de la flotte ? Dame Sofia ! Y'a un bel oiseau que j'comprends de rien ici, cria Édouard 'tendez, elle arrive, bougez pas d'la où vous avez les pieds.
    Sofia arriva en trottinant, vêtue d'une magnifique robe, ses longs cheveux détachés se balançant sur ses épaules. Lorsqu'elle arriva à leur hauteur, elle salua l'homme d'un signe de la tête.
    - Merci Édouard Sir ? Que puis-je pour vous ?
    - Je venais prendre des nouvelles de la propriétaire de cette demeure : Dame Lya.
    - Et y cherche d'la mer, ajouta Édouard
    - Merci Édouard, ça suffira. Excusez moi Sir, mais Dame Lya ne vous a-t-elle point prévenu de son départ ? Elle m'a récemment vendu cette belle demeure, elle voulait changer de vie, voir du pays, s'éloigner de toutes ces petites manières et ces responsabilités.
    - Cette nouvelle m'attriste, personne n'a été prévenu en effet, elle est partie comme une voleuse.
    - Aurait-elle emmené l'or de la ville ?
    - Non, loin de là c'est une personne honnête, mais je ne vois pas pourquoi elle serait partie ainsi sans prévenir la moindre personne.
    - Peut-être pour s'assurer de n'être point retenue, suggéra Sofia.
    - Ce serait étonnant de sa part, mais après tout, il est vrai qu'elle était devenue étrange, comme préoccupée , remarqua l'homme. Elle parlait souvent d'un voyage, d'une fuite... Soit, j'en informerais la population, merci d'avoir prit de votre temps pour répondre à mes quelques questions.
    - Mais je vous en prie, cela dit, veillez à prévenir son entourage surtout, car vous n'êtes pas la première personne à venir ici, et les répétitions me lassent.
    - J'y veillerais, assura l'homme. J'espère que vous ne serez plus dérangée par la suite.
    Après ces paroles, l'homme rebroussa chemin et une fois à bonne distance, Édouard donna son avis au sujet de cette manière de parler, trop noble à son goût, "ça m'abime les oreilles" expliqua-t-il à Sofia.

    Plus tard dans la journée, une diligence approcha de la grande demeure et Édouard se prépara à accueillir les nouveaux invités comme il en avait l'habitude à présent. Mais cette fois-ci ce n'était pas une personne indésirable, c'était une femme affolée, qui sauta sur Édouard :
    - Édouard ! Je dois voir Sofia au plus vite, nous sommes en danger !
    - Du calme, suis moi et reprends ton calme sinon personne ne comprendra ce que tu va dire.
    Édouard accompagna la jeune femme au salon, où Sofia passait beaucoup de son temps à organiser diverses choses pour leur organisation de hors-la-loi.
    - Valérie ? Pourquoi notre dame de la cour royale vient-elle jusqu'ici, questionna Sofia, prise d'un sentiment mêlant la crainte et l'étonnement.
    - Le roi ! La duchesse a fait pression pour qu'il prenne en main les soucis de la région d'Orléans, l'incendie de la forêt était son principal argument. Le roi a accepté de subvenir à ses besoins, il a envoyé des soldats pour ratisser la région, "tout acte suspect pourra être puni sans conditions", ce sont ses mots.
    - Cette duchesse... j'aurais dû l'étouffer avec sa saleté de collier, pensa Édouard à haute voix.
    - Prévenez au plus vite les membres de la Main Rouge, nous devons nous effacer, et interdisez le retour ici, ce serait trop suspect de voir autant de monde dans une même demeure, nous sommes déjà suffisamment nombreux. Les jours à venir risquent d'être mouvementés.
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    Message  Invité Sam 8 Nov 2008 - 12:12

    M'y mets aussi ^^ * je vais vous traumatisez avec mes histoires bizarreOo*

    Les deux premières datent un peu, la troisième est nettement plus récente, et la suite est en courts d'écriture^^''

    Spoiler:


    Spoiler:
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    Message  Invité Sam 8 Nov 2008 - 12:14

    C'est trop grand T_T


    les chroniques de l'entremonde
    Prologue

    J’ouvre les yeux et dans un premier temps je ne vois rien. L’endroit où je suis s’étend infiniment
    devant
    moi et est entièrement baigné dans une étrange lumière bleue. Je
    regarde sous moi et je me rends compte que je flotte dans le vide,
    qu’il n’y a aucun sol sous mes pieds, aussi loin que je puisse voir.

    Je
    reste ainsi un temps, flottant dans cet endroit étrange et apaisant.
    Soudain, une violente lumière blanche illumine ce lieu de néant avant
    de disparaitre aussitôt. Là où il n’y avait auparavant que du vide,
    j’aperçois trois personnes qui observent intensément un objet situé
    entre elles et que je ne parviens pas à distinguer de là où je suis. Je
    m’approche d’elles, je ne sais pas trop comment, et je les appelle.
    M’ignorant complètement, elles continuent de fixer ce mystérieux objet.
    Je m’approche encore et je m’aperçois qu’il s’agit de trois vieillards,
    aux longues barbes blanches, flottant eux aussi dans ce monde sans
    substance. Quant à l’objet qu’ils observent si intensément, il s’agit
    en réalité d’un nuage de fumée tournoyant sur lui-même. Et au centre de
    ce nuage, par je ne sais quel miracle, j’aperçois des images, me
    montrant une femme magnifique, mais dégageant, même au travers de cette
    simple image, une incroyable aura de malfaisance et de méchanceté.

    Je
    m’approche encore de ces vieillards qui ne semblent pouvoir ni
    m’entendre ni me voir. Bien qu’étant tous les trois apparemment très
    âgés, il existe des différences entre eux.

    Celui qui parait le
    plus âgé est aussi le plus noble. Il porte un bandeau d’or sur son
    front. Il dégage de lui une faible lumière. Le second porte au visage
    et sur les mains des cicatrices, témoins des nombreux combats qu’il a
    menés durant sa vie, et traces du héros qu’il était à son époque. Quant
    au dernier, il est visiblement beaucoup plus fort que les deux autres,
    mais aussi beaucoup moins calme, et moins sur de lui.

    Celui qui
    porte le bandeau d’or lève alors la main et dit : « J’ouvre cette
    séance ! ». Je ne sais pas qui ils sont, mais il semble qu’ils sont
    réunis ici afin de mener une sorte de conseil.

    Celui qui porte le bandeau reprend alors la parole :

    -Je suppose que vous savez tous les deux pourquoi nous nous sommes réunis aujourd’hui.
    -Oui,
    répond alors le guerrier, nous sommes ici pour discuter du sort de
    Tselani. Nous ne pouvons plus La laisser faire ainsi : nous devons
    l’arrêter.
    -Bien sûr, dit alors le troisième, mais le problème c’est
    que personne parmi nos hommes ne peut l’arrêter et que nous ne pouvons
    pas intervenir nous-même. As-tu une idée, Gabriel, demande-t-il en
    regardant le porteur du bandeau.
    -Oui Joal, répond Gabriel- puisque
    tel est son nom-, j’ai une solution, mais elle risque de ne pas te
    plaire. Il existe une autre personne capable de La battre, une personne
    qui nous avons nous-même exilée
    -Non ! Il a perdu ses pouvoirs et Il ne peut revenir de la où il est.
    -Sauf si nous réveillons le Passeur.
    -Cela fait des siècles… C’est risqué : s’il apprenait ses capacités…
    -Il nous faut prendre ce risque ; c’est ça, où la destruction complète d’un monde.
    -Si c’est la seule solution, soit.

    Le
    troisième de ces vieillards, celui qui n’avait prononcé qu’une phrase,
    tend ses mains vers les deux autres. Ceux-ci les saisissent, et se
    mettent à prononcer des paroles incompréhensibles. L’image dans la
    fumée change alors pour montrer un jeune homme endormi ; je me
    reconnais ! C’est moi-même que j’observe en train de dormir. Une
    lumière multicolore jaillit du cercle formé par les mains des
    vieillards et vient frapper mon visage, celui de la fumée.

    C’est
    à cet instant que je me réveillai, chamboulé par ce rêve
    incompréhensible et d’une réalité incroyable. C’est par lui que toute
    cette histoire a commencé, cette histoire qui va bouleverser ma vie.

    Et la votre….
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    Message  Invité Sam 8 Nov 2008 - 12:17

    C'est encore trop grand T_T

    Spoiler:
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    Message  Invité Sam 8 Nov 2008 - 12:18

    c'est toujours trop grand Oo
    Spoiler:
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    Message  Edryn Hayes Sam 28 Fév 2009 - 20:05

    Parce que je m'ennuie, parce que je suis connecté avec Edryn, parce que je fait pleins de fautes d'orthographes, parce que j'ai retrouvé l'histoire, parce que je ne suis pas douée pour les histoires "sérieuses", parce que j'écoute 30 Seconds To Mars, parce que je n'ai rien de mieux à faire, parce que j'aime inventer des histoires débiles, parce que je n'ai pas envie d'écrire un rp, parce que ce sujet est inactif, parce que je suis la modette et parce que je n'aimes pas quand un sujet est inactif.

    Pour toutes ses raisons et plus encore vous avez le droit aujourd'hui à un grand chef d'œuvre de la littérature gamaëlienne écrit par moi et avec pleins de fautes d'orthographes faites par moi. Histoire courte, débile et gaga car je ne suis pas douée pour les longues histoires pleines de rebondissements, passion, amour, aventures... (écrite il y a très longtemps mais un peu retravaillé/Un peu niaise j'avoue ^^)

    Cujassy et le castor

    Il était une fois une jeune princesse prénommé Cujassy, elle était riche, belle, jeune et vivait dans un luxueux chateau avec ses parents, le roi et la reine du pays. Un jour un jeune prince du nom de Zéric, beau mais surtout bête comme ses pieds et narcissique, demanda la main de la belle Cujassy à son père. Le roi heureux de voir qu'un prince si beau voulait l'épouser accepta dans la minute. Cujassy qui n'était pas au courant apprit la "merveilleuse" nouvelle quelques jours plus tard lorsqu'elle rencontra Zéric qu'elle ne trouva pas du tout à son gout, elle décida donc de s'enfuir durant la nuit dans la foret voisine. Elle marcha pendant des heures et s'écroula de fatigue près d'une chaumière où brulait quelques bougies, cette chaumière appartenait à une sorcière-fée du nom d'Aplice qui recueillit Cujassy.
    Une heure plus tard elle se réveilla dans des draps de soie, entourée de plusieurs petits nounours tout mignons, tout joufflus, elle descendit ensuite les escaliers qui menaient à la chambre et vit Aplice cuisiner des lasagnes. Aplice se retourna calmement et l'invita à diner, Cujassy accepta car elle était affamée mais surtout parce qu'elle adorait les lasagnes. En mangeant Aplice lui demanda ce qu'elle venait faire toute seule dans la foret, Cujassy ne voulus pas lui mentir et lui expliqua donc qu'elle c'était enfuie du palais à cause d'un prince stupide. La sorcière-fée lui dit que ce qu'elle venait de faire n'était pas une vrai fugue, que pour que cela le deviennes vraiment et surtout pour ne pas qu'elle la ramène chez elle il lui fallait passer une série d'épreuves. Cujassy surprise mais confiante et ne désirant pas retourner au château accepta de passer les épreuves.
    Quelques minutes plus tard et après avoir revétit sa "robe d'épreuves" elle commença par le première des trois épreuves, "le supplice des virgules". L'épreuve était en faites une dictée où le signe "," et le mot "virgule" apparaissaient un nombre incalculable de fois, la difficulté était de savoir quand il fallait écrire le signe et quand il fallait écrire le mot. Malgré tout Cujassy réussis cette première épreuve et enchaina donc avec la deuxième "La course du désert", non ce n'était pas une course de plusieurs heures dans le désert mais uniquement une course d'endurance de 20 minutes, le nom avait été donné pour effrayé les jeunes fugueurs. La princesse n'avait pas l'habitude de courir là aussi elle réussis, non sans peine. La dernière épreuve se nommait "la guerre des fractions" et consistait à résoudre plusieurs fractions malheureusement Cujassy était une quiche en mathématique et échoua lamentablement. Aplice lui demanda donc de rentrer chez elle, la jeune fille qui avait l'habitude d'écouter ce qu'on lui disait accepta mais avant de partir la sorcière-fée lui donna tout de meme une récompense, une peluche qu'elle nomma Pululu de la forme d'un gros Bounty.
    Sur le chemin du retour elle s'arreta un instant près d'une étendue d'eau où elle rencontra un castor qui disait s'appeler "Roland", comme il ressemblait beaucoup à une peluche, tout dodu, tout mimi, elle commença à lui parler de ce qui lui était arrivée mais le temps passait et au bout d'un quart d'heure elle le salua pour partir, le castor lui demanda un bisou. Cujassy qui trouvait Roland mignon lui fit un bisou sur le museau et tout à coup il se transforma en un beau mais surtout intelligent et gentil prince. Surprise, elle lui demanda ce qui c'était passé, il répondit qu'il c'était fait accidentellement transformer en castor par un druide du nom de Luigue qui c'était par la suite transformé lui meme en castor en essayant de lever le sort. Roland avait erré jusqu'à se trouver un petit barrage douillet et n'espérait plus retrouver son état normal puisqu'il ignorait totallement comment lever le sot.
    Cujassy et Roland partirent ensemble jusqu'au chateau où le père de la princesse accepta de marier sa fille avec Roland plutot qu'avec Zéric. Ils firent un beau mariage où il invitèrent Aplice et tout les castors du royaume, ignorant lequel d'entre eux était Luigue le druide mais aussi l'ancien "nounou" de Roland. Plus tard ils eurent deux enfants, Calissa et Poseno, ensemble ils régnèrent longtemps sur le royaume où le castor devint sacré. Quand à Pululu la peluche, elle resta de nombreux siècles dans la famille avant de finir en bonne place dans le palais devenue musée.

    FIN
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    Message  Edryn Hayes Jeu 19 Mar 2009 - 0:51

    Et oui ça me colle à la peau malgré moi ^^

    Alors comme je m'ennuie... (remarquez comme je m'ennuie souvent à des heures tardives et l'envie que ça me donne de poster)
    Première histoire : Vieille histoire que j'aime bien, faite comme devoir pour un autre forum en reconstruction (donc changé quelques trucs, noms...)
    Deuxième histoire : ^^ histoire envoyé par mp à un ancien membre T-T et retravaillé
    Troisième histoire : Inédite ^^


    *Comment James Brugallas découvrit et inventa le sort de dislocation :

    James Brugallas (1773-1795) inventeur du célèbre sort de dislocation à découvert ce dernier grâce à son amour démesuré pour sa voisine Emilia Rise.
    Alors qu'il venait d'échappé à une expulsion James Brugallas fit la rencontre d'une jeune femme, Emilia, très vite il tomba amoureux d'elle mais malheureusement pour lui elle avait déjà un fiancé. Après de longues journées et nuits de réflexion, il en vint à la conclusion que le seul moyen pour avoir sa voisine serait d'utiliser la magie.
    Il réfléchit d'abord à un puissant philtre d'amour mais trois jours plus tard il apprit que son grand amour avait avancé la date du mariage, fou de jalousie il décida de tuer son fiancé pour qu'elle se remarie avec lui. Après des journées entières de recherches il découvrit un sort assez puissant pour le faire exploser en milles morceaux, il ne lui restait plus qu'un nom à trouver. Il ne trouva malheureusement pas de nom et après un long moment de solitude décida d'aller directement chez Emilia en pensant que le nom du sort lui viendrais tout naturellement.
    Arrivé là bas il demanda à voir le fiancé d'Emilia et voulu lui jeter le sort, il prit alors sa baguette, ferma les yeux, réfléchit et s'écria "Démembrilia!" Mais comme il avait attendu trop longtemps, l'homme avait fermé sa porte, le sort rebondit sur un bout de métal et James explosa en milles morceaux.
    Ainsi découvrit il et fit la dure expérience du sort de dislocation, le seul qu'il ai découvert durant sa courte et malheureuse vie.



    *Comment James Vanderbilt inventa le jeu "Un, deux, trois, spectre en bois!" :

    Sachez chère mortelle que spectre en bois est un jeu inventé en 1111 par James Vanderbilt, fantôme très connu par les fantômes de haut rang! Il a inventé toute sorte de jeu fantomatique ainsi que des sorts tel que le "Vanderbille" inventé en 1012, sort très connu.
    James était un noble très riche mais petit, ses "amis" étaient vraiment très méchant avec lui car ils étaient jaloux. Néanmoins il s'en fichait pas mal, ce qu'il voulait lui c'était Louise une belle jeune fille du même âge que lui. Malheureusement Louise était amoureuse de Charles Dupré, grand joueur de billes et surtout gagnant du championnat minime, il avait beaucoup de succès auprès des filles. James se mit donc en tête de conquérir par les billes, Louise. Après des longues années de creusage de tête James réussis enfin à faire un sort et alla le montrer à Louise. Malheureusement le "Vanderbille" ne faisait qu'apparaitre des billes et cela faisait maintenant 12 ans qu'elle en avait plus rien à faire et c'était marié avec Richard, un autre noble. James très déprimé, alla donc jouer à colin Maillard au bord de la falaise et tomba tristement.
    Après cette mort plutot brutale, James devint un fantome, malheureusement pour lui il était toujours le plus petit et les autres le rejettait. Il tomba en dépression et passa des journées entières à errer dans son ancienne demeure, devenue un pensionnat. Le moment préféré de Vanderbilt était lorsque les enfants jouaient dans la cours, cela lui rappelait quelques bons souvenirs qu'il avait eu avec ses billes, c'est à ce moment là qu'il eue une brillante idée. Les fantomes qui n'avaient d'autres occupations que de hanter les vivants s'ennuyaient à mourir (ou presque) et devenaient de plus en plus grincheux, James qui avait toujours été rejetté pensa qu'en leur inventant un jeu, ils l'accèpterait surement. Après quelques heures dans son coin, James alla trouver les autres fantomes et leur fit part de son ingénieuse invention, le jeu "Un, deux, trois, spectre en bois" qui était l'équivalent d'"un, deux, trois, soleil" mais lorsque qu'un fantôme bougeait, on le changeais en bois!
    Ainsi James Vanderbilt qui avait toujours été rejetté se fit accepter grace à son jeu et la ville de Koliam n'eu plus jamais de problème de manque de bois.



    *Comment Junior le castor fit fuir les vampires de Sandorte

    Junior le castor était un castor des plus banales mais ce qui le rendait exceptionnel, dans un sens, c'était sa capacité à ne rien faire pendant des jours voir des semaines. Jamais un autre castor n'avait été une telle marmotte, il dormait jour et nuit et lorsqu'enfin il se réveillait c'était pour aller manger. Les parents de Junior qui n'en pouvaient plus de voir leurs fils ne rien faire, décidérent alors de le mettre à la porte de la maison pour qu'il trouve un travail et qu'il se débrouille enfin seul. Junior qui n'était pas vraiment doué pour travailler mais qui avait terriblement besoin d'argent se fit engager dans la première usine qui avait besoin de lui. Son premier emploi consistait à embaler des tablettes de chocolats dans du papier aluminium mais il se fit vite remplacer par Janette, une marmotte avec un doctorat en emballage. Il ne se découragea pas ou pas complètement et se fit engager dans une autre usine non loin d'un barage. Cet emploi consistait à couper des bout de bois pour le barage, mais malgré le fait qu'il était un castor il coupait toujours les bout de bois trop petits et trop pointus.
    La deuxième semaine de travail de Junior ne se passa pas bien et le jour où son patron s'apprètait à le virer, une horde de vampires débarqua sur le continent afin de prendre le pouvoir. Les pauvres animaux sans défenses n'avaient, comme c'est original, pas de défenses et se mirrent à paniquer en tous sens. Les vampires commencèrent à prendre possession des usines et lorsque ce fut le tour de l'usine de bois, le patron de Junior appeuré voulut s'enfuir mais il tomba museau à nez avec un vampire. Paniqué le patron essaya de s'enfuir, fit tomber tous les bouts de bois sur son passage, le vampire qui ne faisait pas attention trébucha et se planta un bout de bois coupé par Junior. C'est comme cela que le patron eu l'idée de donner un bout de bois pointus à tous le monde, les vampires prirent peur et s'enfuirent.
    C'est ainsi que plus jamais un vampire ne mit un pied sur Sandorte, que Junior le castor eu un monument à son nom, qu'il n'eu plus jamais de problèmes d'argents et qu'il trouva sa vocation comme fabriquant de chaises en bois.
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    Message  Roan Omeda Sam 12 Sep 2009 - 15:44

    Ce n'est pas une histoire. Juste un écrit. Un bref écrit que je veux garder... et partager.

    Spoiler:
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    Message  Liven Reaves Dim 13 Sep 2009 - 17:30

    Une question : tu es amoureux ?

    C'est un très beau texte, j'aime beaucoup ! D'abord j'aime les récits à la première personne. Ensuite, j'aime le rythme que tu donnes à tes phrases, très saccadé, très répété, très condensé comme si dans cette fraction de seconde se passait plus de chose que dans l'infinie. En plus de cela, lyrique et intense, il n'empêche que c'est très doux, très pur. J'aime l'absolu.
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    Message  Roan Omeda Dim 13 Sep 2009 - 19:33

    Non, je ne suis pas amoureuse. Fanfictions, récits et autres... Icon_tongue
    Mais je connais l'attirance mieux que personne --' ... Faut dire que je trouve attirant beaucoup trop de monde Fanfictions, récits et autres... Icon_rolleyes
    Mais aujourd'hui, tout est différent, c'est trop profond. Je ne connais pas ce genre d'intrigue... Fanfictions, récits et autres... Icon_silent
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    Message  Leïla Desmi Mer 16 Sep 2009 - 18:23

    C'est toi qu'a écrit ça Shocked ?! Merde au début je croyais que c'était un grand écrivain super connu... Olala bravo, c'est vraiment magnifique ! Waouw. Bravo !
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    Message  Vasco Fair Jeu 29 Oct 2009 - 8:59

    C'est ce qu'on appele "écrire pour se libérer", je crois... Ce texte n'est pas particulièrement bien fait, au contraire. Mais il m'a permi d'aller mieux, et c'est pas des textes qu'on retouche... Y a sans doute plein de fautes, mais c'est déjà pas évident de le recopier, alors merci de pas y faire attention ^^

    Spoiler:

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