Je précise que tout à un peu été tiré au sort et que cette précision deviendras plus clair par la suite, enfin j'espère.
Désolée pour les fautes...
- Spoiler:
- Où est mon corps?
• Chapitre 1 : Juste un peu plus fou que d'habitude
Cette histoire commença avec notre bien aimé (du moins le mien) Mikaël Rogers apparemment très mécontent et entouré de plusieurs autres Gamaëliens, dont les noms importent peu pour le moment. Ce cher Mikaël, donc, debout au milieu de la place de Sannom, commençait sérieusement à perdre patience.
"Il faut qu'on le trouve!!!"
Alors que ce dernier semblait près à détruire tout sur son passage, une forme passa à vitesse grand V, devant les autres Gamaëliens présents, avant de s'agripper avec joie au reporter plus que surpris.
"Enfin je t'ai retrouvé!"
La forme qui n'était autre que l'une des chasseuses de primes que tous nous connaissons bien, continua d'enlacer Mikaël devant les yeux ébahit des gens présents, quelques dizaines de secondes avant que le journaliste, ne pouvant se croire autre part que dans un rêve, laisse échappé avec surprise :
"Isuzu!?"
Etait-elle devenue folle? Etait-ce un vil piège de son invention pour contrecarrer un quelconque plan diabolique de Mikaël? Etait-ce une banale diversion? Ou était-ce simplement un rêve étrange sans queue ni tête? La dernière possibilité aurait bien expliqué des choses, mais malheureusement ce n'était pas le cas et pour connaitre le fin mot de l'histoire, il faut revenir quelques heures plus tôt avec, non pas Mikaël ou Isuzu, mais avec la jeune Kennedy Stevens s'éveillant telle une fleur dans un lieu à première vu inconnus.
Un rayon de soleil traversa la fenêtre du bureau pour se poser sur le jolie minois de la jeune Kennedy qui, après quelques grommellements, se décida enfin à ouvrir les yeux, apercevant ainsi une pièce presque entièrement peinte de couleurs pastels et agrémentés de plusieurs dizaines de dessins et photos. C'était assez étrange puisqu'elle avait beau essayé de se souvenir, elle ne se rappelait absolument pas de cette pièce et de ce qu'elle faisait à l'intérieur. Elle se redressa tant bien que mal avant de se mettre à scruter le moindre petit objet de ce qui lui apparaissait, maintenant clairement, comme un bureau, bureau de quelqu'un de mal organisé à première vu puisque à cause des nombreux dossiers et feuilles qui se baladaient dessus, il paraissaient comme étouffé. Alors qu'elle se levait de son fauteuil, elle aperçue la photo d'une jeune fille blonde qu'elle semblait connaitre et se dirigea donc naturellement vers le portrait qu'elle prit par la suite dans sa main.
*On dirait la photo de la fille du…*
"Tiens bonjour papa!"
Une jeune fille blonde entra dans la pièce avec un grand sourire, provoquant par la même occasion la surprise de la journaliste déjà présente.Pourquoi elle l'appelait papa? Que faisait elle ici? Peut être une blague de mauvais goût ou alors elle était ici pour interviewé la fille du directeur qui était complètement folle.
"Tu me téléportes chez m. Boujin aujourd'hui ou je demande au concierge de le faire?"
"Quoi?"
Un sentiment de panique commença à prendre le dessus sur celui de la surprise, il fallait qu'elle se calme, elle pensa donc à ce que Mikaël aurait fait dans cette situation, sûrement harceler la fillette jusqu'à ce qu'elle lui dise où elle était ou ce qu'elle faisait ici. Oui c'était une bonne idée, lui poser pleins de questions jusqu'à ce qu'elle lui répondes, mais avant même qu'elle n'ouvres la bouche, Lisa, la fillette se remit à parler.
"Tu n'as pas l'air bien papa…"
"Je… pourquoi tu..."
"Je ne voudrais pas te vexer, mais tu as une voix… étrange, tu devrais vraiment te reposer, je vais demander qu'on m'emmène à l'école, ne t'inquiète pas."
Lisa se dirigea à grand pas vers elle et lui fit un bisou sur la joue avant de sortir du bureau.
Il y'avait clairement quelque chose de bizarre aujourd'hui, comment se faisait il que Lisa, qu'elle connaissait à peine l'appelait papa? Etait elle aveugle pour ne pas voir que c'était une femme? Qu'elle n'était pas son père mais Kennedy Stevens, journaliste pour le Gamazine? La folie de son père aura sûrement eue raison de cette pauvre fillette innocente et si malléable. Quoi qu'il en soit cela ne répondait en rien à la question du lieu, pourquoi était elle là? Mais alors qu'elle levait la main pour se la poser sur le front elle se rendit compte d'une chose encore plus étrange. Pourquoi diable avait elle une chevalière sur la main droite, main droite qui avait, à vue de nez, doublée de volume!! Elle regarda alors son autre main, mais celle là aussi avait la même taille que l'autre. Quelque chose de très étrange se passait c'était sûr. Elle resta un moment à scruter ses mains qui ne semblaient plus être les siennes avant de se rendre compte que ses cheveux étaient devenus eux aussi bizarre, en effet ils avaient légèrement changés de couleurs et de longueurs, entre autre.
"Mais qu'est-ce qu'il… HAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA!"
Et oui, Kennedy venait de lever les yeux et d'apercevoir… un miroir! C'était un désastre! Un cauchemar! Une horreur sans nom!! Adieu jolie reflet féminin qu'elle connaissait si bien et bonjour reflet plus ou moins masculin qu'elle n'aurait jamais du voir à la place du sien. Elle respira profondément et s'approcha du miroir, son coeur battait la chamade, elle toucha ensuite son visage et ses cheveux avant d'ouvrir et fermer ses yeux tout en les frottants avec insistances, mais rien… Quoi qu'elle tentait, le reflet du Gabriel Scott domestique à poil mi long ne partait pas. Plusieurs questions resurgirent à nouveau, que c'était il passé cette nuit? On lui avait lancé un sort? Elle rêvait encore? Ou peut être n'était-ce que le miroir? Mais malheureusement pour elle aucune réponse ne sembla se manifester de si bon matin et pire, le miroir n'avait aucun rôle à jouer dans cette étrange affaire puisque lorsqu'elle se retourna celui qui se tenait sagement devant elle ne lui renvoya rien d'autre que l'image du directeur.
Kennedy prit alors une grande inspiration avant de réfléchir à un moyen d'arranger ce… truc… Après quelques minutes de silences et surtout de contemplation alarmée face au miroir, elle eue l'idée de se lancer un sortilège qu'elle connaissait depuis un certain temps et qui allait, selon elle, marcher à coup sûr! Elle se concentra un instant avant de lancer le sort, mais cela n'eu pas l'effet escompté et la pièce fut remplit d'une jolie fumée rose bonbon, pour sa plus grande joie. Kennedy était certes douée mais de toute évidence dans le corps de Gabriel tout était différent… c'était le cas de le dire… Une minute seulement après avoir lancé son sortilège, elle fut obligé de sortir du bureau dans lequel la visibilité devint nulle et se retrouva dans un couloir de l'académie.
Elle mit à nouveau sa tête dans ses "nouvelles" mains avant de penser, encore plus paniquée :
*Mon corps!*
Si Kennedy était dans le corps de Gabriel, la logique voulait certainement que le directeur soit dans le sien. Il fallait donc qu'elle retrouve Gabriel et par la même occasion son corps, ensuite avec un peu de chance ils trouveraient un moyen de tout arranger! D'un pas décidé elle traversa les couloirs de l'académie, mais les regards instants eurent vite raison de cette assurance, elle pressa donc le pas et passa à nouveau, et par un "heureux" hasard, devant un nouveau miroir, s'apercevant qu'elle ne portait qu'un bas de pyjama et des chaussons "moumoutes". C'est vrai qu'elle aurait pu s'en apercevoir avant, mais que voulez-vous? La pauvre était sous le choc. Un peu paniqué et pensant en "femme", elle attrapa la première tapisserie venue et s'enroula dedans.
*Il faut que je me change…*
Elle pensa retourner dans le bureau à la recherche de vêtements pour se changer, mais en s'imaginant la scène elle conclus qu'elle préférait finalement ne pas se changer… Kennedy regarda les élèves, apparemment pas plus choqués que ça, déambuler dans le couloir jusqu'à ce qu'un professeur pointe le bout de son nez.
"Hey! Heu… S'il vous plait?"
"Hmmm?"
"Oui vous!"
"Oh monsieur le directeur! J'avoue ne pas vous avoir reconnus dans cette… tapisserie?"
"Oui… heu… je regardais le dessin d'un peu plus près."
"…"
"Bon peu importe… auriez-vous l'amabilité de me prêter votre veste et vos chaussures?"
"Pardon?"
"S'il vous plait votre veste et vos chaussures?"
"Hein??"
"En tant que… directeur j'exige votre veste et vos chaussures!"
Elle avait légèrement haussé le ton, mais si elle ne l'avait pas fait la situation se serait sûrement éternisé. En tout cas ça avait marché, le professeur regarda Gabriel-Kennedy comme s'il était folle, mais finis par lui donner veste et chaussures. Elle enfila la veste en quelques secondes, lâchant par la même occasion l'innocente tapisserie, puis tenta en vain de mettre les chaussures avant de s'exclamer :
"Il a des grands pieds ce mec!!!!"
Le professeur regarda son directeur avec surprise.
"Je veux dire… j'ai des grands pieds… ha ha ha…"
"…"
"Bon tant pis!"
Kennedy remit, finalement, ses chaussons moumoutes, traversa les couloirs de l'académie puis, une fois sortis, elle se dirigea vers Sannom où était son appartement et surtout son corps!
Le professeur qui venait de se faire racketter sa veste et qui gobait, à présent, les mouches, regarda le couloir quelques secondes sans bouger avant qu'un autre professeur ne lui tapote l'épaule.
"Pourquoi tu lui as donné ta veste?"
"J'en sais rien, il voulait mes chaussures avec… il avait une drôle de voix aussi…"
"Bizarre tout de même."
"Y'a plus bizarre…"
"Ah bon?"
"Ouai… il est passé devant le professeur Reaves sans même le voir…"
"Nan!?"
Pendant ce temps, dans une chambre de Sannom, le "vrai" Gabriel Scott ouvrait les yeux tranquillement puis s'étirait calmement avant d'entendre un bruit qui le fit sursauter, mais n'apercevant rien dans sa position actuelle, il décida de se lever et… :
"HAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA!"