Arya Evans Sam 14 Juil 2007 - 15:26
Ce fut Tynador qui réagit le premier, et le plus violemment. Il sursauta, et se mit debout illico, comme piqué par un frelon. Mais il eut le bon sens de récriminer seulement dans la tête d'Arya, et pas tout haut.
¤ QUOI ?? MAIS ELLE EST MALADE CETTE PROF ?? DOUBLEE DE SADOMASOCHISME EN PLUS !! ¤
¤ Ce n'est pas une raison pour bloquer à jamais mes fonctionnalités mentales en criant comme un forcené dans ma tête ! ¤
¤ Désolé, c'est sortit tout seul. ¤
Arya n'était pas calme non plus, mais elle savait retenir les impulsions dictées par des sentiments trop forts, tels que la peu presque panique qui l'étreignait en cet instant. Elle regarda Arwen, puis tous les élèves de la classe, et ne décolla pas de sa chaise avant qu'Isuzu ne se blesse elle-même.
L'Amaësienne, prise d'une inspiration subite, regarda alors son bras, puis la prof, puis le couteau qu'elle tenait... Elle n'aurait pas le courage de se blesser elle-même. De plus, si Isabelle tenait à les blesser elle-même, elle ne voyait aucune raison de la contredire, au cas où elle aurait prévu pire en cas de récidive.
Elle se leva doucement, s'avança vers la prof et tendit son bras gauche, sans rien dire, la manche remontée jusqu'au coude. Elle ne voulait pas que ses vêtements soient rouges de sang à cause d'un exercice stupide de pratique... En fait, maintenant, elle ne tenait plus vraiment à faire de la pratique... Mais avant qu'elle ait pu faire quoi que ce soit, la "folle" avait pris son bras et le tenait fermement pour qu'elle ne s'échappât pas. Un sourire sadique sur les lèvres, elle prit l'arme, et fit une plaie superficielle mais assez profonde pour que le sang coule sur son bras gauche.
Arya cira de douleur et de surprise. Elle ne s'attendait pas à avoir aussi mal. Par réflexe, elle retira vivement son bras de la main d'Isabelle qui la lâcha, sans quitter son sourire sadique. Tynador miaula également doucement, ressentant lui aussi la douleur, mais moindre. Une lueur de peur passa dans les yeux de la jeune fille lorsqu'elle regarda sa "tortionnaire", mais elle regagna rapidement sa place, laissant des traces rouge de sang sur le sol. Un instant fascinée par le liquide, elle n'en oublia pas de dire, sans se concentrer :
Engios...
Bien évidemment, cela ne marcha pas, mais lui fit prendre conscience qu'elle avait vraiment mal.
Engios !
Cette fois, la plaie se referma entièrement. On ne vit qu'une légère trace rouge qui partit également.
Eiotten...
Les traces de sang qu'elle avait laissées en retournant à sa place s'évaporèrent, et elle soupira de soulagement. Son tour était passé...