Avant l'entre chien et loup [PV:Arwen]

Arwen sourit avec ravissement au contact de la main douce de Liven.
Elle détourna presque avec regret son regard du merveilleux paysage pour contempler son petit ami.
Lorsque la température chuta encore plus, elle se blottit encore plus dans les bras du Dalavirien, et se cala contre son torse.
La Nashaovienne ferma les yeux de bonheur, profitant au maximum du moment présent.
Terriblement amoureuse, Arwen avait envie de crier au monde entier sa joie, son bonheur, son ivresse.
Elle se dégagea délicatement de l’étreinte chaleureuse de Liven et, avec précaution, se mit debout.
Le vide s’étendit sous elle, et la jeune fille tituba.
Sentant son vertige revenir à petits pas, Arwen ferma soudain les yeux, toujours en équilibre précaire.

* Je l’aime, je l’aime, je l’aime …*

[ HJ : ^^ ]

Entièrement absorbée par la contemplation du magnifique paysage qui s'étendait sous ses yeux, Arwen n'entendit pas Liven arriver, et la Nashaovienne sursauta lorsqu'il parvînt à ses côtés.
Elle garda le silence un bon moment, perdue dans ses pensées, puis un frisson la ramena à la réalité.
La jeune fille se tourna vers son petit ami, dont le visage était baigné par la douce lumière de la lune, et lui sourit calmement, apaisée par le silence sur les toits, comme si l'épaisse couche de neige qui y résidait en calfeutrait les coins pour empêcher le bruit.
Un hurlement de loup déchira la nuit, et Arwen posa vivement son regard sur la forêt pour essayer d'apercevoir le canidé.
Rien à faire, ils étaient trop hauts.
Finalement, la Nashaovienne releva la tête et replongea son regard dans les profondeurs du ciel éclairé d'une multitude de petites étoiles, et frissonna de nouveau.

- On ferait bien de redescendre, si on croise un prof ou la directrice dans un couloir, on est bon pour une colle et une remontrance.

* Et puis, on est tous les deux Varils ... *

Ne sachant pas si son petit ami allait rajouter quelque chose, Arwen l'interrompit d'un baiser sur les lèvres, puis se leva en même temps que lui et se mit à marcher plus doucement sur les tuiles glissantes.
Elle l'avait promis par la pensée à Liven.
Ses yeux brillaient, elle était amoureuse.
Une fois devenue à leur point de départ du toit, Arwen posa sa main sur l'ouverture de la petite trappe qui leur avait servi à l'arrivée et tenta de la soulever.
Rien à faire.
La jeune fille réessaya, toujours sans succès.
Sentant une minuscule panique commencer à l'envahir, la Nashaovienne tourna son visage un peu angoissé vers Liven.

- Je n'arrive pas à ouvrir la trappe. Je ... je crois qu'elle est coincée.

* On est condamnés à passer la nuit dehors ou à descendre par la forêt pour rentrer, si jamais cette fichue trappe ne daigne pas s'ouvrir ... *

La jeune fille sentit petit à petit le froid traverser ses vêtements, mais son coeur battit plus vite et elle sourit à l'idée absurde qui lui traversa la tête.

* D'un côté, c'est super romantique ... * ^^

Un fin sourire s'aventura sur les lèvres de la Nashaovienne lorsque Liven eut parlé d'une nuit à la belle étoile passée ensemble.
Sa deuxième proposition était également intéressante, et Arwen hésita, avant de finalement fondre mentalement devant le sourire du Dalavirien.

* Mon Dieu mais comment peut-il être aussi beau ?! *

A ce moment, Liven lui adressa un clin d'oeil espiègle et se rapprocha.
Arwen, ravie, tendit les lèvres ...

Mais rien, rien et absolument rien ne se passa.
Le jeune homme s'était écarté d'elle et sifflotait innocemment un air de rock.
Furieuse, frustrée, et ne voulant pas admettre que son égo en avait prit un coup, Arwen se redressa, se releva et marcha jusqu'à la trappe de nouveau, essayant par tous les moyens de l'ouvrir.
Elle s'arc-boutta de toutes ses forces et finit par trébucher, se rattrapant in-extremis à la gouttière.
Elle se redressa avant que Liven ne se soit approché et parvint à se remettre sur ses pieds, puis se rendit un peu plus loin et s'allongea, le visage vers les étoiles.

- Bonne nuit.

Son ton sec tranchait avec ses mains qui tremblaient.

Il s'excusait ...
Lorsque Liven regarda Arwen droit dans les yeux, la jeune fille sentit sa colère fondre comme beurre au micro-onde ...
Qu'il était beau ...
Sa main sur ses cheveux, douce caresse, fit frissonner la jeune fille qui lui vola un baiser en se redressant vivement.

- Et Na !

* Comme ça au moins je l'ai eu, mon bisou ! *

Elle se blottit alors dans ses bras et posa sa tête doucement contre son torse, les étoiles se reflétant dans ses yeux.

Liven lui sourit, heureux comme ce jour à la plage où il la rencontra pour la première fois et où il sentit ses barrières fléchir puis céder. Ce n'était qu'auprès d'Arwen qu'il se sentait bien, où il oubliait tout ce qui n'avait pas attrait à la joie, tout ce qui faisait qu'il était un Dalavirien. Il l'embrassa de nouveau et fit durer le baiser puis il se redressa juste pour quitter ses lèvres, sentant son souffle chaud sur sa peau. Puis il murmura :

- Ca c'est un baiser. Dit-il en insistant sur le "ça".

Il se redressa tout à fait et s'allongea en passant les mains derrière sa tête.

Arwen sourit à son tour, lisant dans ses yeux qu'il pensait à la plage, et un sourire absent et rêveur remplaça l'ancien sourire.
La Nashaovienne aussi se souvenait parfaitement de ce moment de bonheur partagé, à la plage.
Mais elle aimait autant, voire plus, cet instant sur le toit de l'Académie, où ils étaient seuls, le ciel était constellé de milliards de minuscules petites étoiles brillantes, et la Lune se reflétait sur le visage si attirant de son petit ami.
Petit ami.
Elle était la petite amie d'un garçon si parfait.
Même si de temps en temps son humeur était changeante, Liven était réellement le jeune homme le pls gentil, le plus attentionné, le plus blagueur, bref, le plus parfait qu'Arwen n'ait jamais rencontré.
Au début de leur rencontre, le Dalavirien avait parlé d'un pouvoir trop puissant, trop dûr à contrôler auquel il ne voulait pas exposer la jeune fille.

* Je l'aurais aimé même s'il avait été un assassin ... *

Arwen s'allongea à ses côtés, dans la même position, le visage tourné vers le ciel et ses pensées en tête, savourant le moment si heureux qu'ils prtrageaient.
Elle n'avait plus froid.