cours n°1:les Sorts d'attaque

Leïla entra dans la piece et alla s'installer à sa table. Quand elle vit le vampire, des souvenirs revinrent. Un peu noir on va dire. Fin bon, Leïla n'en avait jamais vraiment souffert !
Bonjour Mr !
Un sourire de toute dens apparut. Le vampire devait savoir à qui il avait affaire...hihi ! On allait bien s'amuser. Un homme plutôt sombre (pas physiquement évidament !) et une petit fille énormement claire !

Vilasini entra, souriante. De ce sourire qui n'appartenait qu'à elle. Elle ne souriait pas qu'avec sa bouche ou ses yeux, non, elle souriait totalement, de tout son corps.
De toute façon, avec Vilasini on tombe toujours dans les extêmes.

Déjà, une élève. Vilasini l'aima tout de suite. Quelque chose d'apaisant en elle. Surement ce regard qui promettait monts et merveilles au professeur.

*Peut être que je ne serais pas la seule à m'amuser pour une fois*

Le professeur en question attendait d'un air visiblement ennuyé ses élèves.

*Il ne se prends pas pour n'importe qui...Et bien, celui qui sait rire de lui n'a pas fini de s'amuser...lui ne doit pas rire souvent. Quel dommage*

Elle salua le professeur de la tête, de la manière la plus froide et la plus hautaine qu'elle pu.
Puis, se tournant vers l'élève, elle lui fit un sourire espiègle, tout en s'asseyant à côté d'elle.

-"Swaagatam !"

Swaaga quoi ?! Tu peux pas parler en français comme tous le monde ?
Bonjour ou coucou ou salut ça existe non ? Pfff...les grands alors !
Leïla éclata de rire, rire silencieux bien sûr. Avec un vampire comme professeur, il ne fallait se faire remarquer que quand tout le monde serait arriver ! Leïla avait quand même un peu peur de se professeur...anormal. Avec Valasini comme voisine, elle se sentait en sécuriter ! Vilasini avait quelque chose de spécial en elle. Quelque chose de bien. Quelque chose que Leïla aimait bien.

Vilasini éclata du rire le plus discret qu'elle put émettre.

*Ouais, enfin je t'ai entendu de derrière la porte...très discrète, en effet*

-"Oh ? Juste salut ? Tu ne trouves pas ça...trop...commun ? Swaagatam est tellement plus...savoureux, non ? Tu ne sent pas la manière dont il roule dans la bouche ?"

Elle regarda sa voisine du coin de l'oeil avec un sourire au lèvres.

[Hj : Sympa ^^ Et ça s'écrit énergumènes.]

Arya entra tranquillement dans la salle de cours, après avoir jeté un coup d’œil au prof. Elle était sûre qu'il aurait beaucoup de choses à leur apprendre, mais pas forcément de la manière qu'elle aimait. Tynador l'accompagnait, et pour une fois, il était sérieux, ce qui était rare. Mais il ne put s'empêcher de penser qu'ils allaient quand même bien s'amuser avec un prof vampire et deux Nashaoviennes présentes dans la salle !
L'Amaësienne pensait à peu près la même chose, à part qu'elle ne l'espérait pas. Faire une rencontre sombre serait sa première fois, et elle était curieuse de voir ce que ça allait donner.
Après ces extravagantes et longues mais courtes pensées, ils allèrent s'asseoir, la première devant, sur une chaise, le deuxième à ses côtés. Au passage, la jeune fille salua d'un signe de tête le professeur, ainsi que les deux filles assises côte à côte.

*Eh, ben, sympa ce prof, tiens !*
Leïla n'avait pas peur des professeurs. Enfin, très peu souvent. Elle avait pris l'habitude de leur désobéir, un peu.
Sawtam je sais pas quoi, c'est sûr que c'est peu courant ! Moi je dis coucou, le plus souvent !
Elle avait chuchoter à l'intention de sa voisine. Ensuite, Arya et Awenn arrivèrent. Leïla leur fit coucou de la tête, parce que le signe de main, bat c'était un peu voyant.
Elle pris un papier et un crayon. Le cours allait commencer, il fallait se préparez en envoyer des mots !

Vilasini, voyant que se voisine saisissait de quoi écrire, prit une plume.
Mais, encore une fois, elle ne put résister à soigneusement la déchiquetter. Elle adorait voir ces morceaux de plume flotter.

-"On dirait un peu de la neige, non ? C'est la grande force des mots. Je nomme ces bouts de plume neige, et voila que nous les voyons comme des flocons !"

Tenant à la main le reste de sa plume, elle se mit en devoir de se nettoyer les ongles avec, tout en chantonnant :

-"D'un son vide je te comble,
D'un mot je crée un monde !"

Vilasini adorait ces deux phrases.

Vilasini, lorsqu'elle entendit les mots du professeur, se mit à trembler des pieds à la tête de fureur contenue. Elle ne supportait pas ce genre de personnes, trop pénétrée de leur propre importance.
Elle ne pu s'empêcher d'elle aussi se lever et de répondre.

-"Excusez moi, mais il me semble que vous vous êtes trompé de personne. Quoi, vous n'allez pas en faire un fromage, elle a oublié de vous dire bonjour, et alors ? A votre place, si j'avais du passer mes nerfs sur quelqu'un, je me serais choisie ! Car enfin, reconaissez que question salutation, j'ai été beaucoup plus impolie. A moins que vous ne sachiez pas saisir les nuances les plus élémentaires ?"

*Vil', tu es dingue...mais pour une fois, je t'approuve.*Oui, elle jouait avec le feu. Mais n'était-elle pas Joueuse pas définition?

L'effet des paroles de Vilasini avait été quasiment immédiat. Et voila qu'elle se retrouvait attachée à un mur par des chaînes qui se resseraient. Dans le fond, ça ne la dérengait pas plus que ça. Mais il n'y avait pas qu'elle. Elle chuchotta à sa voisine de chaîne :

-"Désolée, mais bon, il part au quart de tour...je pouvais pas le deviner. J'essayerais de me faire pardonner."

Puis, elle se mit à rire doucement.

-"Vous réactualisez la torture des brodequins ? Vous en êtes resté à la technique de la Question ? Enfin, moi je dis ça, je croyais être dans un cours de magie de combat...pas de sado-masochisme !"

Puis, prennant une voix sépulcrale et imitant le professeur elle siffla :

-"Prenez garde aux fous ! ce sont toujours eux qui gagnent à la fin !"

*Ouais, et surtout, je crois pas qu'il ait le droit de faire ça*
*Si il n'y avait pas cette fille avec moi, je verrais bien jusqu'où il irait...mais faudrait sortir cette pauvre élève de là, et c'est encore de ma faute*

Vilasini fut soulagée que sa condisciple lui ait souri. Elle avait une alliée
*Pourquoi, je compte pas moi ?*
*mais si Sij', mais là t'es derrière la porte...attends moi, je te rejoins, juste le temps de placer mon effet de sortie.*

Elle se retourna vers le professeur, lui fit un grand sourire. Si dans les yeux de l'élève maltraitée avec elle on pouvait lire de la fureur, dans ceux de Vilasini, il s'agissait plutôt d'un éclair d'amusement associé à quelque chose d'indéfinissable.

*de la folie, tu veux que ce soit quoi d'autre ?*

-"Très bien. Ce sont donc là vos conceptions ? dans ce cas, et je suis sûre que de toute façon vous vous en moquez pas mal, je suis au regret de vous signifier que vous n'êtes qu'un pauvre imbécile."

Vilasini souriait de plus en plus, de tout son être.

-"Vous croyez donc que la seule manière de faire souffrir quelqu'un est de le blesser physiquement ? Je ne doute pas un instant que vous soyez le plus qualifié dans votre matière, mais dites moi, avez-vous ne serait-ce qu'une fois réfléchit ? N'avez vous donc pas encore comprit que pour faire souffrir quelqu'un, ou pour le mettre en difficulté, il faut que cette personne accepte cela ?"

Elle laissa échapper un rire moqueur.

-"Ou alors vous compensez un quelconque manque dans votre vie en traumatisant vos élèves ? Je dois vous dire que pour moi, c'est raté. Vous n'avez donc rien à m'apprendre !"

Puis elle ouvrit la porte, fit une révérence profondément irrévérencieuse, et sortit, laissant la porte ouverte. Dans le couloir, elle cria :

-"N'oubliez pas q'un fou ne voit pas plus loin, il voit juste différemment !"

*Non mais, il se prends pour qui ?*

Vilasini sourit à cet homme qui avait eu l'impudence de la ramener. Et surtout qui avait commit l'erreur de ne la ramener qu'elle. Son hermine était toujours dans les couloirs.

-"Comme vous voudrez, je sort l'artillerie lourde dans ce cas !"

*Sij', cour jusqu'au bureau d'un quelconque supérieur de ce pédant insupportable. De préférence, trouve moi la directrice. Je sais que tu connais déjà tout le château.*
*Pas de problèmes, je suis déjà en route. Et si je le croise dans un couloir celui là...**Ouais, enfin à mon avis, ses dents sont plus aiguisées que les tiennes*

Puis, s'asseyant en tailleur, toujours au sol, elle continua :

-"Et vous verrez que l'on peut s'en sortir autrement qu'en faisant appel à la magie."

Elle jeta un regard aux autres élèves tout en leur souriant.

-"Qui parmi vous souhaite rester ?"

Leïla hurla. Ce professeur était taré ! Il fallait le renvoyé !
Vous êtes complêtement...! Vous êtes professuer Mr !
Quand le professeur partit, Leïla fut soulagé. Puis il revint avec Vilasini. Leïla hurla une fois de plus, et failli se jeter sur le professeur pour aider Vilasini. Elle ne le fit pas. Elle ne pouvait pas ! Elle étais bloquer par un sort !

Eléa actionna la poignée, mais la porte ne s'ouvrit pas. Après une légère incantation, la porte s'ouvrit enfin et alla se fracasser contre le mur. La directrice entra, n'affichant aucun sentiment. Seuls ses yeux trahissaient sa colère et sa fureur.
Elle avait d'abord été avertie par Sijini qu'elle avait croisé dans l'infirmerie, puis par des cris. Elle avait alors accéléré et s'était retrouvée devant la porte de la salle de combat magique.
Sa voix était juste glacée, et tremblait légèrement sous l'effet de la fureur à peine contenue. Néanmoins, Eléa n'afficha rien de tout ceci, et la joua fine.

Bonjour Traydric ! Vous vous amusez bien ?

L'hermine lui avait tout raconté, jusqu'au moindre détail. Mais la directrice se contenta d'expulser brutalement le professeur à sa chaise, et de relever Vilasini d'un même geste de la main.

Je vois que vous avez des méthodes plutôt... Brutale. Le problème, c'est que j'ai du mal avec ces méthodes.

Lui souriant, elle alla s'asseoir au fond de la classe, prête à intervenir au besoin.
La porte était fendillée, mais restée ouverte.

*Ce professeur est le professeur que je déteste le plus ! Sans aucune hésitation ! Heuresement que la directrice est intervenue, parce que sinon...*
Elle se boucha les oreilles après les cris.
Le pire, c'est qu'il dit qu'Arwenn n'est pas polie, mais lui n'ont plus ! Il ne dit pas au revoir, et en plus il nous cri dans les oreilles ! N'importe quoi !
Et Mme, le cours est suspendu ?